Friday, June 15, 2012

« Théâtre bleu et musical »



Jessica Batut
J'aurais bien aimé oui parler un peu avec toi, mais, pour la prochaine fois, je t'embrasse bien fort depuis Montréal où il fait chaud, avec un vent agréable, balade au parc et apéro déjà... Ça va être mon jour le plus long de l'année ! J'ai trouvé des choses vraiment très belles dans votre spectacle et en plus j'en avait rêvé deux nuit avant, des drôles de coïncidence... que je montais sur scène pour mieux voir et que je m'enfonçais et que ça devenait des montagne d'un paysage romantique allemand avec le ciel, etc. C'était très beau et de grosse filles blondes nues qui dansent...













Le miracle ! Le miracle ! Le miracle. 

J'ouvre pour qu'il existe. Sans moi sans vous sans nous il n'existe pas et il faut être prête.

Alors j'ouvre grand et le miracle est grand.

Après. Après il existe encore, dans l'oubli.

Thanks Yves-No
I still love you

Marievachette







Dans le TGV qui me ramène à Grenoble, je repense au spectacle d'hier soir, somptueux, ah là là là là !
Les chanteurs lyriques et toute ton équipe, extra !
J'étais venu à la générale  et ce fut un autre spectacle hier, un autre moment du songe, un autre manière de le traverser. J'ai pensé à l'attente durassienne, celle où l'on attend que « quelqu'un sorte du monde » et nous ravisse. Dominique Uber joue cette attente, je trouve, et c'est très beau.

Je t'embrasse,
À bientôt 
Alain (Klingler)






Laurent Pautrat Yaanbath
Un moment de bonheur intense. Merci, bravo !









Jean Daniel Fricker
Oui , nous sommes venus aujourd'hui , ou revenus, comme à la maison.

Depuis 2 ans, quand je danse, Céline Angèle choisit une phrase, la met sur un papier et me la donne juste avant que n'arrive le public.
Nous arrivons et vous lui demandez de choisir un papier.

Oui !

Vois le miracle et puis oublie-le !

« Quand on parle de quelque chose qui caricature la réalité, tout le monde pense que c'est du théâtre ; alors que nous sommes nombreux en France à croire que le vrai théâtre peut seul nous montrer la réalité. » Antonin Artaud.

Moi, avant de voir vos spectacles, je pensais que le théâtre était mort.

Je vous remercie

Jean Daniel



Merci ! Moi, je pense souvent que le théâtre est mort, mais c’est à titre personnel – mais, je ne sais pas pourquoi, encore hier soir (et tous les soirs jusqu’à maintenant, je croise les doigts) il a rené de ses cendres. Il y a un animal comme ça, non ? Le Phénix. Oui, je lis (sur Wikipédia) : « son pouvoir de renaître après s’être consumé sous l’effet de sa propre chaleur ». Encore faut-il la consumation… Et la chaleur du public aide à cette consumation… Elle est même indispensable… C’est donc moi qui vous remercie (chaleureusement), YN

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Ce salut de ce soir

(La Part des Anges)


Photo Philippe Gladieux.

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