Friday, October 14, 2011

« Je voudrais écrire un livre, comme j’écris en ce moment, comme je vous parle en ce moment. C’est à peine si je sens que les mots sortent de moi. En apparence rien n’est dit que le rien qu’il y a dans toutes les paroles. »

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Papillon

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Résumé




Voici comment je vois les choses.
Je pense que financièrement cette nouvelle solution va te permettre d'encore économiser de l'argent (et ainsi de compléter la prod). Et cela permet aussi de rajouter des répétitions, denrée rare. Donc d'améliorer le projet. Si nous jouons six fois, comme je le souhaite, c'est aussi jouer une fois de plus que le dernier modèle annoncé (ce n'est pas trois fois de plus, comme je l'espérais, mais c'est déjà une fois).

Le premier spectacle est donc joué dans la foulée de ses répétitions et de ses avant-premières, le 3 et 4. Le second spectacle est joué le 10 et 11, dans la foulée de ses répétitions qui ont lieu du mardi au vendredi (deux services par jour, je pense, suffisent car le montage est déjà fait, même espace, même lumière, même son). Le troisième spectacle, si nous le faisons, est joué le 17 et 18, dans la foulée de ses répétitions qui ont lieu du mardi au vendredi (deux services par jour, je pense, suffisent car le montage est déjà fait, même espace, même lumière, même son). Le troisième spectacle est sans doute proche du deuxième (j'en suis le protagoniste principal), mais peut aussi être présenté comme totalement différent car il suffit que le ou les invités changent – ou les textes que je propose – pour que tout change (j'ai quelques idées que tu comprendras que je garde secrètes pour le moment...)

J'ai entendu ce que tu m'as dit sur la fatigue, pour les cadres du théâtre d'être présents trois dimanche de suite. Cela ne concerne donc pas le samedi 17. Je remarque aussi qu'une fatigue sera évitée en ne jouant pas le soir. Ce qui n'est sans doute pas négligeable. Mercredi, tu avais tant envie de rentrer chez toi boire un verre et te détendre…
Je pense aussi que l'événement sera plus considérable de jouer six fois, trois week-ends, exactement, que cinq fois. Plus affirmé : c'est l'après-midi, trois week-ends en décembre, en lumière naturelle.
Ça parlera de quoi ? De l'après-midi et de l'hiver et même, plus exactement : des après-midi d'hiver en décembre. Les après-midi, je préfère l'ancienne orthographe, sans s. De même que si on les entend au masculin, ces après-midi, on entend aussi : après-midi divers.

Je prépare de la com, ce week-end, pour le rendez-vous de lundi avec Stéphane. Plusieurs idées de titres (je cherche un titre à la fois efficace évidemment et ouvert).
Galerie de la Mort ; Après-midi d'hiver – ou Les Après-midi d'hiver (programme 1,2 et 3) ou Galerie de la mort, en sous-titre : Les Après-midi d'hiver. Ou Eleven. Ou... Ça, ça va être tout le week-end et Stéphane, bien sûr, va beaucoup aider (tout le monde peut donner son avis). Comme je t'ai dit, Galerie de la mort était son préféré (au moment du programme de saison)...

Je pense qu'il faut jouer tôt. Je pense qu'on ne peut pas jouer plus tôt qu'à 14h (la lumière du matin ou de midi serait néanmoins plus belle) pour une raison d'habitude, sans doute, à ne pas trop déranger (je te suis là-dessus car je ne sais pas – comme je te suis aussi sur jouer le week-end plutôt que la semaine). Je ne pense pas, en revanche, qu'il faille jouer au-delà de 14h car la lumière tombe très vite et que c'est une denrée rare et essentielle dans ce travail (à 16h, c'est fini).

Je pense qu'il ne faut pas faire la com sur Barbara (ou subtilement). Ce serait une grave erreur de faire débarquer des gens sur Barbara. Sans rire, je suis plus connu qu'elle… (Quand j'ai donné Hamlet, trois spectacles différents, heureusement que personne n'est venu pour voir la pièce...)

Je t'embrasse (et reste, bien sûr, joignable tout le week-end)



Yves-Noël

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L'Excellence




Voilà, Pierre, c'était très sympa, Bruxelles, surtout de vous voir, Bram et toi, et de sentir Bram si enthousiaste à l'idée de retravailler avec moi... J'ai été heureux aussi de te sentir favorable. J'ai – aujourd'hui – réussi à réduire le nombre de représentations en présentant à Pascale Henrot la présence de Bram comme extrêmement désirable (et d'autres arguments aussi concernant la lumière...) Voici donc ce qui serait par rapport à ce que j'avais proposé (j'ai envoyé aussi à Sofie) :
Répétitions du 4 au 10 nov. C'est le début, là, tu m'as dit que ce serait les vacances de Toussaint, donc il y aurait la possibilité pour Bram de descendre (ce ne sera pas la totalité du temps).
Ensuite, reprise des répétitions à partir du 22, ça, ça ne change pas. Mais, ce qui change, c'est qu'on jouerait le 3 et 4 en matinée (un samedi et un dimanche), ce qui libérerait pour Bram une semaine (par rapport à ce que j'avais proposé qui était jusqu'au 10). Bram pourrait donc arriver le samedi 26 novembre (ou le vendredi 25 après l'école) et ne louper ainsi qu'une semaine l'école. Tu as entendu, comme Bram a parlé de son excellence à l'école et que ce ne serait rien du tout de louper une semaine (surtout à cette période, mais, là, je n'ai pas retenu l'argument...) Penses-tu qu'ainsi ça soit possible ? On espère...

Dis-moi

Bisous

Yvno






Voilà, Sofie, c'était très sympa, Bruxelles, encore plus si je t'avais vue, mais, comme tu sais, j'ai vu Bram et Pierre. Bram très enthousiaste à l'idée de retravailler avec moi... Pierre, favorable aussi, je crois. Alors j'ai – aujourd'hui – réussi à réduire le nombre de représentations en présentant à Pascale Henrot la présence de Bram comme extrêmement désirable (et d'autres arguments aussi concernant la lumière...) Voici donc ce qui serait :
Répétitions du 4 au 10 nov. C'est le début, là, Pierre me dit que ce sont les vacances de Toussaint, donc il y aurait la possibilité pour Bram de descendre (ce ne serait pas la totalité du temps).
Ensuite, reprise des répétitions à partir du 22, ça, ça ne change pas. Mais, ce qui change, c'est qu'on jouerait le 3 et 4 déc. en matinée (un samedi et un dimanche), ce qui libérerait pour Bram une semaine (par rapport à ce que je t'avais proposé qui était jusqu'au 10). Bram pourrait arriver le samedi 26 nov. (ou le vendredi 25 après l'école) et ne louper ainsi qu'une semaine l'école. Bram me dit qu'il est excellent à l'école et que ce ne serait rien du tout de louper une semaine (surtout à cette période, mais, ça, je n'ai pas retenu pourquoi, tu lui demanderas...) Bref, quel est ton avis ? Penses-tu qu'ainsi ça soit possible ? On espère...

Dis-moi

Bisous

Yvno






Y.

Oui, j'aurais aimé te voir aussi. Les garçons m'ont dit que chez Maman, Jean Biche était très délicat.
Je vais regarder les dates. Et ça me touche ton attention vers père et mère de Bram.
Quel travail d'amour tu fais ! C'était seulement avant-hier sur le chemin que Bram m'a dit comme il avait aimé (adoré) travailler avec toi. Sinon de franchise en pudeur, oui ce serait bien.
On va voir (école, etc.) et te disons vite.

Dans le tard de cette nuit,
je t'embrasse

La maman

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L'Oréal




Toujours au Portugal ? Tu rentres quand déjà ? Tu me dis et on s'appelle (ou par Skype si tu préfères). Ce qui est maintenant décidé : jouer en matinée les samedi et dimanche. C'est à dire les 3 et 4 et les 10 et 11, deux spectacles différents. (J'espère aussi les 17 et 18, mais Pascale, à l'heure actuelle, n'est pas décidée.) Il y a plusieurs raisons pour cela. Et, concernant la lumière, il y a aussi plusieurs raisons. Le mieux, c'est que je t'explique tout ça au téléphone ou de visu. En gros, ma dernière visite (mercredi soir) ne m'a pas laissé croire à la pertinence, la légèreté et la disponibilité de ce que nous désirions. Pour reproduire l'effet du jour la nuit, il faut que ce soit extrêmement bien fait. Je l'ai vu (chez Mnouchkine...), mais avec quels moyens ? La sécurité, les finances, la plainte continuelle, la croyance que le travail (ou alors « avancer »), c'est résoudre des problèmes, tout ce monde n'est pas le mien et je ne peux plus me permettre de le laisser prendre la place du projet réel. Je le ressens physiquement : ce qui me tue n'est pas ce qui me sauve. Le projet réel, c'est de travailler – travailler le réel parce que je le vaux bien ! C'est-à-dire de ne rien faire. Le peu de jours de répétitions qu'on me concède, ne pas le perdre à autre chose que ça, bâtir un spectacle, le mien, tel que je le conçois – et tel j'invite les gens qui me rejoignent (chez L'Oréal) à ça : ne rien faire. Leur spectacle. Parce que nous le valons tous bien ! C'est thérapeutique (à mon petit niveau). Ça s'appelle aussi (si c'est La Callas qui parle...) : « Ne pas tricher ». Je suis sûr que tu pratiques ton L'Oréal sur le bout des doigts, ma chère Caty !

Dieu sait si j'aurais adoré rendre la nuit complètement artificielle, mais je pense que les conditions et les moyens du TCI ne le permettent pas. C'est un trop grand risque. Même si Pascale me dit maintenant avoir trouvé les trois mille euros qui manquaient. Mais je n'ai pas fait cette nouvelle proposition pour qu'elle les trouve. Ce n'est pas un bras de fer. Plus rien ne doit être une lutte, maintenant, il y a eu tant de choses jetées. Il faut embrasser. Je pense que nous gagnons de la liberté – et de notre liberté – de cette manière.

J'ai plein de choses à échanger avec toi très vite, j'espère de tout cœur que tu auras encore envie de m'accompagner. Laisse-moi susciter en toi plus profondément encore cette envie


Yves-Noël

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Chez Maman



Sublimissime soirée orchestrée par Jean Biche, hier soir, à Bruxelles, chez Maman. On conseille les prochains épisodes ! (Une fois par mois ou je me trompe ?) Bruxelles, ville sublime, dans cette lumière, avec les amis... Encore failli dévaliser les boutiques, d'ailleurs... Dormi chez Jean Biche. Vu Bram, Pierre (Mégos et Droulers), Benoît, Jou, pas vu Claude, Sofie... On a réussi à emmener Bram chez Maman (pour le premier show à 22h30). Il a adoré. Et, hop, au lit, y a école demain !

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