Tuesday, April 01, 2014

« Y ves-Noël Genod, metteur en scène de l’invisible »

L 'Invisible


Photo Marc Domage. Dominique Uber et Ana Pi, lumière Philippe Gladieux, dans 1er Avril

Labels:

« J 'aime les moments d'inquiétude »


Ysé Tran
Nous sommes sortis enchantés, la petite aussi.
Ce que j'aime, c'est que c'est au bord du rien, du à peine.
Les costumes et les déplacements me font penser à certaines peintures belges.
La trompette bouchée est merveilleuse.
Quand on va vers de la danse, c'est aussi très beau.
Ton moment à toi est magique : texte, présence, plaisir...
J'aime les moments d'inquiétude.
Ce lieu te va très bien, et l'eau qui tombait dans la bassine devant nous ajoutait à la poésie palpable.
Nous avons été très heureux, certainement parmi les plus heureux de la terre samedi soir.
Nous te remercions et t'embrassons tendrement
Ysé

Oh, merci, Ysé !!! Oui, allons vers la danse !
Yves-Noël



Gilbert Traina
Oyez oyez...! Amis d'ici et d'ailleurs et surtout de paris, message important :
à partir de ce soir et jusqu'au 12 avril, Yves-Noël Genod partage son rêve avec ceux qui le voudront, au Theatre des Bouffes du Nord...
N'hésitez pas une seconde.
Cet homme produit du beau et de l'élégant la ou d'autres nous noient dans le grossier. Il assume le temps, l'errance, l'insignifiance, l'émotion, le rêve éveille... Il nous extrait, le temps de la présentation, de la rugosité du monde matériel pour nous soulever... Pina et Barbara pourraient être ses marraines...
Si vous sentez le besoin d'un assainissement des sens en ces temps plus que troubles, allez vous apaiser avec cette incroyable troupe...
Yves-Noël Genod ou la possibilité d'une consolation...



Fabienne Oxo
1er Avril...  j' adore... encore  plus... et, s' il  y avait  une  bande  sonore  de  la  pièce... j' achèterais  illico...  Bravo ! bravo !...



Anne Béatrice Klauck
Un pur jus d'élégance et de beauté que j'ai biberonné gentiment, goulûment, on m'a retrouvée sur le trottoir, repue, souriante & les yeux chavirés, « je voyais enfin passer l'amour » Ah, Emmanuelle ! Alors je reviens ce vendredi pour une autre dose. BRAVO & MERCI A TOUS



Gurshad Shaheman
Yves-Noël Genod, révélateur de beauté. Il y a 9 représentations. Vous avez donc 9 chances de goûter au sublime.



Marie-Elise Beyne
Merci pour cette magnifique soirée. Non mais quelle beauté !



Frédérique Pierson
Bonjour Yves-Noël, J'étais aux Bouffes dimanche avec des élèves et des ami-e-s. J'ai plané dans les bras de cette parenthèse enchantée!



Bruno Marin
Cher Yves-Noël. Je souhaite  qu'avril frétille tel un poisson bien vivant dans les eaux  des Bouffes du Nord. Merci pour samedi. Je suis venu vous voir. J'ai trouvé la  pièce inspirante Moi aussi, j'aime les pluies d'été et la trompette. Sentir l'espace avec le son. Je trouvais aussi qu'il y avait une belle prise de risque. J'aimais bien cette jeunesse qui m'évoquait une jeunesse croisée dans Proust. Je ne saurais expliquer exactement pourquoi. Une sensation. Aussi, parfois, j'ai fleurté avec le sommeil, comme dans certaines représentations de nô, où l'on dit que l'inconscient du spectateur est alors touché. Je te souhaite une bonne suite. A bientôt, j'espère. Merci donc ! Bruno

Labels: ,


Photo Marc Domage. Fernanda Barth, Pietro Marullo et Baptiste Kubich, lumière Philippe Gladieux, dans 1er Avril

Labels:

F euille de salle Bouffes

1er Avril


1er avril est un son-et-lumière

Un spectacle d’Yves-Noël Genod
réalisé, au son, par Benoît Pelé et, à la lumière, par Philippe Gladieux
  
Assistants : Simon Bomo, Gildas Gouget
Conseils dramaturgiques : Youness Anzane
Conseils scénographiques : Boris Dambly

Guests, apparitions, fantômes et séraphins :

Soleïma Arabi la femme en petite robe noire, Fernanda Barth la femme en robe de couleur chair, Damien Côme Bernard Chapelle l’acteur de casting, Bertrand Dazin contreténor, Simon Espalieu le fiancé, Mario Forte, violon, Bernard Genod le maître des anges rebelles, Yves-Noël Genod lui-même, Boris Grzeszczak l’hoplite, Baptiste Kubich le magicien, Louis Laurain trompette, Pietro Marullo l’acteur italien, Jeanne Monteilhet soprano, Perle Palombe la femme au manteau, Ana Pi la danse, Ambroise Sabbagh le militaire, Dominique Uber la femme camping

Production : Le Dispariteur
Coproduction : CICT / Théâtre des Bouffes du Nord, Charleroi Danse / Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
L’association Le Dispariteur est subventionnée par la Direction régionale des affaires culturelles d'Ile-de-France - ministère de la culture et de la communication au titre de l'aide au projet chorégraphique


« Poi, sì cantando, quelli ardenti soli
Lorsque chantant ainsi, ces ardents soleils
si fuor girati intorno a noi tre volte
eurent tournés trois fois autour de nous
...
donne mi parver, non da ballo sciolte,
ils semblèrent dames, non déliées de la danse
ma che s'arrestin tacite, ascoltando
mais s'arrêtant, en silence, à l'écoute
fin che le nove  note hanno ricolte
pour recueillir le son des notes nouvelles »

Dante, La Divine comédie, Le Paradis/Chant X


« Autour d'elle, on avait fait le vide
Emmanuelle se déchaînait, splendide
Je voyais enfin passer l'amour »

Pierre Delanoe/François Valéry, Emmanuelle 


« La joie est, par définition, illogique et irrationnelle. La langue courante en dit là-dessus plus long qu’on ne pense lorsqu’elle parle de « joie folle » ou déclare de quelqu’un qu’il est fou de « joie ». Il n’est effectivement de joie que folle ; tout homme joyeux est à sa manière un déraisonnant.
Mais c’est justement en cela que la joie constitue la force majeure, la seule disposition d’esprit capable de concilier l’exercice de la vie avec la connaissance de la vérité. Car la vérité penche du côté de l’insignifiance et de la mort, comme l’enseignait Nietzsche et l’enseigne aujourd’hui Cioran. En l’absence de toute raison crédible de vivre il n’y a que la joie qui tienne, précisément parce que celle-ci se passe de toute raison. »

Clément Rosset, La Force majeure


« Je sortais d'un théâtre où tous les soirs je paraissais aux avant-scènes en grande tenue de soupirant. Quelquefois tout était plein, quelquefois tout était vide. Peu m'importait d'arrêter mes regards sur un parterre peuplé seulement d'une trentaine d'amateurs forcés, sur des loges garnies de bonnets ou de toilettes surannées, — ou bien de faire partie d'une salle animée et frémissante couronnée à tous ses étages de toilettes fleuries, de bijoux étincelants et de visages radieux. Indifférent au spectacle de la salle, celui du théâtre ne m'arrêtait guère, − excepté lorsqu'à la seconde ou à la troisième scène d'un maussade chef-d'œuvre d'alors, une apparition bien connue illuminait l'espace vide, rendant la vie d'un souffle et d'un mot à ces vaines figures qui m'entouraient. »

Gérard de Nerval, Sylvie

Remerciements :  Sofie Kokaj, Pierre Droulers, Arthur Egloff , Chloé de Grom, Gus Sauzay, Lucien  Reynes, Benjamin Boiffier, Kataline Patkaï, Dominique Issermann, Valérie Gaudez (boutique Antirouille), Catherine Laurain, Théâtre des Amandiers de Nanterre, Bruno Perramant…

Labels:

L 'Enfant qui pleure


Photo Marc Domage. Simon Espalieu, lumière Philippe Gladieux, dans 1er Avril

Labels: