Sunday, August 02, 2015

J eunesse pure

    
Ça m'a touché, le film de Gaspard Noé, Love. Il essaie de ne pas séparer l'amour du sexe et ça ne me semble pas une mauvaise idée (bien que totalement liés, la représentation de l'amour et du sexe ne peut pas aller ensemble dans la « société du spectacle »). Les trois acteurs sont d'une beauté stupéfiante et assez vides et vivants pour qu'on les fréquente un peu. En tout cas, moi aussi, je me suis baladé avec eux au Père-Lachaise ou aux Buttes-Chaumont... Moi aussi, je me suis écouté aimer et parler... « — Quel est ton secret ? — J’ai oublié... » 

C’est génial, Paris, au mois d’août, tous les cons sont partis ! Du coup, j’ai envie de traîner un peu… Aujourd’hui, une cantatrice m’a déchiffré Carmen au piano (la pianiste s’appelait Justine). Comme elle était de dos (penchée sur la partition) et que sa voix et cette histoire sont d’un fort pouvoir érotique, ça m’a réveillé et j’ai vu deux culs magnifiques dans la rue. D’abord une asiatique assez grande et très charnue dans une robe moulante et un déplacement des fesses rien à redire et ensuite une jeune blonde carrément dans une robe transparente, crème, ou chair, en tout cas de la couleur de sa peau claire, c’est comme si elle avait le cul à l’air. Je me demandais pourquoi on ne la remarquait pas... je l’ai suivie un long moment...

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