Thursday, March 28, 2019

En ce moment, à Paris, des chefs-d’œuvre de dessin et une expo de mode
Stéphane Mandelbaum, très fort, très puissant, c’est l’un des fils — mort très jeune — d’Arié Mandelbaum, peintre aussi, avec qui j’ai joué en Belgique, Centre Georges Pompidou, exposition à l’intérieur du musée
Edi Dubien, sublime, au Carreau du Temple (Drawing Now Art Fair), jusqu’à dimanche. « Et c’est tout caressant », j’entends, à la place du mot « récent », récent / caressant. Enfance  cauchemardesque. Changement de sexe. Et, là, la grâce. (galerie Alain Gutharc)
Bruno Perramant, only trois dessins (pris parmi une prolifération fabuleuse d’autres dans son atelier plein d'air et de formes flottantes), mais impeccables (comme toujours),  au Carreau du Temple aussi, jusqu'à dimanche, Galerie In Situ (photo)
Alaïa et Adrian (couturier hollywoodien, Garbo, etc.) qui se répondent et s’admirent dans « L’Art du tailleur », à la Galerie Azzedine Alaïa, 18, rue de la Verrerie, c’est somptueux

Labels:


Labels:

A uthenticité notre séjour


« La Poésie est l’expression, par le langage humain ramené à son rythme essentiel, du sens mystérieux des aspects de l’existence : elle doue ainsi d'authenticité notre séjour et constitue la seule tâche spirituelle. »

Labels:

Jhon raconte un rêve
« Vous avez acheté une bouteille de lait, mais vous avez oublié de payer l’autre. »

F ouine égoïste


« Quelqu’un qui ne sait pas être à la hauteur dans la vie (pour de bonnes — il est inadapté — et de mauvaises — il est une fouine égoïste — raisons) peut tenter de l’être dans l’art. Il peut tenter de réparer le mal qu’il a fait. »

Labels:

D éblesser un fantôme


Cher Rachid, tu as employé un mot qui m’a étonné quand tu as voulu inclure le public (et, ça, je le comprends bien) en début de soirée lundi, c’est le mot « dénonciation ». Certes le mot est dans l’air. Mais il me semble que l’art, la poésie — ou même Jésus, le « premier poète romantique » selon Oscar Wilde — proposent justement le contraire de ça. Dénoncer quoi ? « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre. » Par exemple, ce film, de Yolande Zauberman, M, qui est en salle, mais pas pour longtemps, c’est un documentaire, c’est sublime, il opère justement comme une réparation — en commençant pourtant par le projet d’une vengeance —, c’est pour ça que je l’ai tant aimé (c’est sur la pédophilie, mais parmi tant de documents sur le sujet (actuellement), tous dans la dénonciation, il se distingue justement par son art). Il me semble que ce que tu fais ressort aussi de cette « réparation », de cette magie, bien loin de dénoncer. Ou que la dénonciation est volontairement affaiblie. Toute cette eau de la danse de la vie… et de la mort… mélangées, oui. « Est-il possible de déblesser un fantôme ? — lis-je dans un livre récent — Oui, certainement, cela est possible. Est-ce que l’art n’est pas toujours le désir de soulager ? De se soulager soi et de soulager les autres ? »
Je t’embrasse, très cher, 
Yves-Noël

Labels: