Monday, July 30, 2012

« …the loincloth looking as if bashfully added to the painting afterwards… »

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« éclaboussé par la lumière claire venant de l’extérieur »




































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« this cold white room so far from home »

« the stars are the diamonds of the poor »

une porte mais je n’peux pas user de mon sang précieux et tout dire en un seul geste

« drowned in the waters of forgetfulness »

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« Les conditions de vie sur Encelade ne sont pourtant pas des plus simples. Chaque jour depuis au moins 100 millions d'années, il neige sur cette lune située à plus de 1 500 milliards de kilomètres du Soleil. Mais selon le robot d'exploration Cassini, qui évolue depuis huit ans dans ces contrées glacées de l'espace, Encelade a non seulement une atmosphère, mais aussi des geysers d'eau qui s'échappent de sa surface et contiennent des composants organiques complexes, tels que le propane ou l'éthane. Selon ces observations, Encelade possède aussi un océan souterrain qui reste liquide grâce à la chaleur interne de la lune, qui ressemble étrangement aux sources d'énergie géothermique qu'on trouve sur Terre. »

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Depressive realism


« Everyone carries a room about inside him. This fact can even be proved by means of the sense of hearing. If someone walks fast and one pricks up one's ears and listens, say in the night, when everything round about is quiet, one hears, for instance, the rattling of a mirror not quite firmly fastened to the wall. »
Laurent me demande de parler un peu de cette histoire sexuelle à laquelle je fais souvent allusion, mais qui semble incohérente. « Eh bien, j’aime les femmes, mais je suis amoureux des garçons. – Ah, ça, je comprends », dit-il immédiatement (cerveau puissant). « Je comprends, mais c’est la première fois que je rencontre quelqu’un comme toi. » En effet, je me demande (encore hier, dans cette fête dans le squat) pourquoi je ne tombe pas sur des gens qui auraient la même bizarrerie que moi, pour au moins en parler, se remonter le moral, les nains rencontrent bien des nains, etc.
Laurent raconte que sa mère lui a dit qu’il a marché très tôt, mais qu’il a mis très longtemps à traverser les espaces, il avançait en touchant les murs. Je lui dis alors que peut-être chacun développe un travail contre un handicap, une sensibilité première extrême, je donne l’exemple de Claude Régy qui – je l’ai déjà dit ici – place sans cesse la mort et la folie au centre de tout alors qu’il en a très peur. Laurent est d’accord. Il travaille sur l’air, sur le vent. Il me parle de sa nouvelle pièce sur la musique du Sacre du printemps qu’il travaille avec l’air (alors que la pièce est traditionnellement reliée à la terre, au territoire). Il me montre des photos où on voit en effet, en studio, la force sidérante du travail – sur certains danseurs, sur Mathieu Burner en particulier. Il me dit : « C’est presque plus un ballet tellement c’est tridimensionnel. » Première le 27 septembre à Essen.
Je lui dis que ce qu’il propose, c’est s’approcher de la débilité. Penser à travers (avec) le corps. (« S’il pense avec la tête, c’est mort. ») Au passage, c’est la première fois que je comprends le mot « corps » (par rapport à la danse), tellement employé. Je parle des dernières expériences de Claude Régy (Brume de Dieu), de Jérôme Bel (Disabled Theater). Il est d’accord et il ironise un peu sur Jérôme Bel (spectacle qu’il n’a pas vu). Il ironise sur tout, Laurent Chétouane. Mais je lui rabats son caquet en disant : « Attends, Laurent, n’oublie pas que tu es plus fort que tout le monde… » Et j’insiste beaucoup pour qu’il me laisse étudier à ses côtés. Il promet. Même sans être assistant, je m’en fiche. Il trouve toujours des jeunes très beaux, très gracieux, disponibles. (Il couche avec ou, en tout cas, il les a sous les yeux.) Il voulait me montrer une répétition du Sacre, à Avignon, quand il a su que je venais à Berlin, mais, là, ce n’est plus possible. C’est une période très dure, les danseurs pleurent, etc. On parle de l’incroyable difficulté de ce travail, de l’incroyable difficulté de ce que faisait Mikael Marklund à Avignon pour avoir « l’air » simplement disponible, l’innocence, sans défense aucune. Il me dit qu’il avait repéré que Mikael Marklund, chez Anne Teresa de Keersmaeker, travaillait (déjà) sur l’espace (contrairement aux autres). Il me dit qu’il a moins bien joué (selon lui) quand il est parti des représentations (il reprenait les répétitions du Sacre), que Mikael lui dit que c’est un duo, qu’il ne pouvait pas le faire seul. Je dis que Christian Rizzo m’a dit la même chose, que c’était un duo entre lui et Kerem Gelebek. Et je raconte que, quand Thomas Gonzalez a raté la dernière représentation de la Bastille, alors que j’étais suspendu à lui en priant chaque seconde pour qu’il trouve le passage, il m’avait dit après : « Je ne te sentais pas ». Sans parler de Claude Régy... (Voilà la question des solos réglée : ça n’existe pas : ce sont des duos.)
Je parle de la façon dont l’espace changeait dans la pièce sur l’air (sur rien), à Avignon, la taille du danseur dans l’espace, je lui raconte que Thomas Scimeca faisait changer l’espace dans Monsieur Villovitch.
Il me dit qu’il se sent de plus en plus hétérosexuel. Il n’est pas avec une fille, mais il remarque qu’il est de plus en plus sensible aux filles et moins aux garçons. Il se demande un peu ce qu’il lui arrive.

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Un beau lapsus de Laurent Chétouane



« Où es-tu garé ? » me demande Laurent Chétouane, et nous rejoignons le vélo garé juste de l’autre côté de la rue. « Si tu veux nous pouvons marcher en chambre… » 

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« Je ne mise plus
Je ne brille plus
Je m’avoue vaincue »

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Pour les stagiaires



« Comment est-ce que le vent peut être une métaphore pour  vivre ensemble ? »
« L’air, c’est la liberté, le sans frontière. »
« C’est tout le contraire de la possession. » 

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