Sunday, April 01, 2018

« Printemps

Il y a sur la plage quelques flaques d’eau
Il y a dans les bois des arbres fous d’oiseaux
La neige fond dans la montagne
Les branches des pommiers brillent de tant de fleurs
Que le pâle soleil recule

C’est par un soir d’hiver dans un monde très dur
Que je vis ce printemps près de toi l’innocente
Il n’y a pas de nuit pour nous
Rien de ce qui périt n’a de prise sur toi
Et tu ne veux pas avoir froid

Notre printemps est un printemps qui a raison. »

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Titre : Faire mourir

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Bonjour Lionel, Philippe, Martin, 
Pourriez-vous me redire ce que vous chantiez de Wagner à la fin du cabaret ? C’est ce qui m’avait le plus touché, la découverte de Wagner en français (qu’est-ce que vous le faisiez bien !). Et je rêve, quand on me demande mes projets, d’en donner un un jour, de cette même façon qui renouvelle complètement l’histoire, ça fait de Wagner comme un auteur mineur (sens positif, vous m’avez compris).
Et si vous avez une référence discographique — il me semble que vous m’aviez parlé d’un chanteur ancien dont on avait des enregistrements de Wagner en français... 
J’ai des nouvelles, de Philippe surtout, par Facebook, je regrette de ne pas être de votre public le plus assidu.
Au plaisir, 

Yves-Noël

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« des secrets, des entrailles qui les charment »

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Bonjour Hubert, 
Est-ce qu’il y a encore de la place dans ton festival de cet automne ? Je dois faire une création  à l’Arsenic à Lausanne les 1er, 2, 3, 4 novembre, sans doute le développement sur 4-5h de ce que j’ai fait à Vanves sur 2h20 (sur Hamlet). Et Rennes me propose une reprise le week-end du 22, 23, 24 novembre (le Proust ou le Baudelaire). Entretemps j’aimerais bien, si c’est possible faire une pièce chez toi. Je travaille en ce moment avec un jeune comédien surdoué (celui qui se tape tout Hamlet), j’ai une grande amplitude de possibilités. T’embrasse

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E n marge de la société


Salut Lætitia, 
J’ai retiré mon post où je m’étonnais de ton KissKissBangBang. J’ai été choqué parce que je viens de faire un spectacle — sublime et très ambitieux — avec (à Vanves, je n’ai jamais eu moins), 5 000 €. Alors, tout d’un coup, bien sûr, quand j’ai vu que tu faisais la quête pour 12 000 € sur un budget de 240 000, j’ai avalé de travers. C’était pourtant facile à comprendre : je n’ai jamais accédé à une production, j’ai toujours fait avec de l’argent d’accueil, sans pouvoir payer les gens en répétition, mais, toi, avec ta notoriété, tu es obligée d'en passer par le montage d'une production, c’est comme ça. Et l’argent de production — quand il y en a —, c’est tout de suite beaucoup d’argent (et ton budget est même très raisonnable) parce que le système (capitaliste, faut-il le rappeler ?) fait que tout le monde doit se nourrir sur la bête avant même qu’il y ait «  création » de quoi que ce soit. De même pour les livres, avant même qu’il y ait un livre, il y a tout un tas de gens qui vivent du marché du livre. Et, ça, c’est toujours pour moi quelque chose de pas évident. Mais, bien entendu, quand on pense comme ça, on ne travaille presque jamais, personne n’a envie d’être en marge de la société, on sent qu’il y a aussi quelque chose de faux dans cette attitude (si c'est une attitude). Je te souhaite donc le meilleur pour toi et ton cheval ! Bisous, 

Yvno

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Titre : Malgré mon chagrin dévorant

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Orléans, c’est une salle du même type que Toulouse, je veux dire immense. On a réussi Toulouse (j’ai eu si peur), mais peut-être pas autant qu’on aurait pu. L’engouement a été plus palpable à Lausanne. Je me disais que peut-être j’avais manqué de précision, n’ayant pas tout à fait le son de la salle. Comme cette situation va se reproduire, je me demandais si on ne pouvait pas imaginer des retours par oreillette, moi qui n’y connais rien. J’ai bien compris que si on garde l’espace de la cage de scène immense et libre à la promenade, avec, en plus, l’ouverture vers la rue, on ne peut pas mettre de retours nulle part, mais par oreillette ? Que j’arrive à imaginer plus ce que je suis en train de produire, plus au présent… Je comprends d’autant la difficulté de la chose puisque on n’entend pas partout pareil dans ces salles immenses, que ceux qui se sont plaint de ne pas avoir tout entendu, à Toulouse, étaient placés un peu partout (pas seulement devant, ce qui avait été identifié à la générale) . Si on peut améliorer ma perception du problème... (sinon si c’est trop compliqué, tant pis — parfois de nommer la difficulté suffit à la régler).
Des bises pascales, 

Yvno

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T a neige


En fait, elle est très réussie, ton émission ! (que j’écoute à la neige, en revenant du ski !) Oui, l’intervieweur est peut-être un peu « province » (mais c’est France Inter), mais, en fait, c’est bien monté et il y a pas mal de choses assez précises sur ton travail qui sont dites (qui m’ont parlé, en tout cas) —comme « j’aime réussir la commande », par exemple. Et c’est joli de terminer par : « Tant qu’y a des photos à faire, j’préfère faire des photos. »
Je connaissais pas Agnès b (en fait), j’ai bien aimé l’écouter, elle aussi…

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H ello Paris !



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« Au moment où l'oiseau descend sur la prise de vue, le silence se fait, je sais que j'ai la photo »

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