Tuesday, April 26, 2016

N uestra separación definitiva


« Tu dis
Que le bonheur est une chose et la tristesse
Une autre compatibles
Passons. »

L 'Amitié


Revu Guillaume Desanges. C’est lui qui m’a lancé. Il me dit : « C’est vrai que j’ai toujours cru que tu allais devenir une star… » Je ne le suis pas devenu, je ne sais pas quand ça n’a pas pris. C’est Guillaume qui a parlé de moi à Marie-Thérèse Allier et il l’avoue encore aujourd’hui : il croyait vraiment en moi. Il me parle de cet artiste merveilleux, très beau, Bas Jan Ader, disparu en mer lors de sa dernière performance (traverser l’Atlantique sur une coquille de noix), ses œuvres s’appellent : I’m too sad to tell you ou In search of the miraculous, et je lui dis, à Guillaume, que voilà, je veux rester aussi libre, aussi free, faire ce que je veux que ce type alors comment demander des subventions ? — et, en moi-même, je pense : « Non, je ne veux pas disparaître ». En le raccompagnant à sa porte (nous sommes voisins), je lui dis : « Ce dont j'ai besoin, c'est seulement d'amitié, pas d'administration... »

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« Le printemps à Paris est souvent une simple prolongation de l'hiver — pluvieux, froid, boueux et sale. »

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J ean-Michel Ribes


Il y avait un très bon passage dans le spectacle de Jean-Michel Ribes, Par-delà les marronniers, qui s'est terminé dimanche : celui où un directeur de théâtre (joué par Stéphane Roger) se plaint d’un acteur qui ne dit pas son texte (et qui est censé jouer Hamlet) ou si bas qu’on ne l’entend pas. Il énumère les problèmes qu’il a eu de par le monde à faire jouer cette pièce, c’est très drôle. Problèmes avec les acteurs. Il parle d’un Polonais qui jouait avec des faux seins parce qu’il pensait qu’Hamlet était une femme, etc. C’est sa fille qui joue Ophélie et qui ne veut pas pour autant qu’il annule la représentation, elle dit qu’elle le dira, elle, le texte (« Etre ou ne pas être… ») C’est loufoque, digne des meilleurs moments de Palace, la célèbre série télé…

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P rintemps


Avec Marc, on se dit mutuellement qu’on a l’air en forme. Lui, il sort d’un week-end de défonce « Je suis rentré lundi matin, on est allé d’after en after… », mais il est bronzé, il a pris le soleil dans le parc de la rue Pajol ; moi, je sors de mes prises de sang, j’ai des récits atroces de maladies épouvantables parce que, quand on avoue qu’on est malade — ça ne se dit pas d’être malade, mais, quand on avoue qu’on est malade, beaucoup d’amis affluent et te racontent leurs problèmes passés ou présents (seuls les morts ne témoignent pas). Beaucoup de gens sont vraiment malades, en fait.
On veut aller au cinéma. A côté de nous, le couple à la même table nous conseille Merci, patron ! Va pour Merci, patron ! Mais, quand je regarde la bande-annonce, je trouve ça bien ennuyeux. Les riches sont des prédateurs, les pauvres des victimes, c’est ennuyeux parce que c’est exact ! (c’est un documentaire, d’ailleurs). Il y a un retournement de situation, paraît-il. Il y a aussi un film beaucoup plus sexy, mais qui me fait peur aussi (peur de perdre mon temps) : Everybody Wants Some !! Un truc américain avec des jeunes, j’ai rien contre, mais c’est trop facile. Ça, ce serait ennuyeux parce que ce n’est pas exact. Pour la raison inverse, finalement. Et puis Fatima me reste plus que je ne pensais, en fait. J’aurais voulu ajouter le mot « profondeur » à ce que j’en disais : Très beaux portraits de femmes, profonds. De toute façon, le monde est à l’eau de rose, à Paris, pour les bobos. Ça se durcit, ça se durcit, la dictature (complète) approche à grands pas, à grands cris (de guerre). Mais Paris-Paris est encore à l’eau de rose.

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L es Pauvres


« Dans l’Evangile il y a : ‘Tu ne peux pas servir Dieu et l’argent’. Donc, voilà. Où tu sers tes frères, où tu sers le fric. »

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J ouer


I had a manic phase again… Just out of the hospital...
Love

Oh, my God ! Different, but sooo cute !
Love, no more manic phase, darling, just play, 
Yvno

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M ort à l'hôtel de France, overdose


« Le nantais Jacques Vaché, « inventeur de l'umour sans “h” », comme il disait, ne définissait-il pas ledit umour comme « l'inutilité théâtrale — et sans joie — de tout » ? »

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Titre d’un livre : Oui mais non

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