Monday, March 11, 2013

Charlie s'est baigné


11 mars. Dunes de Sainte-Marguerite























Charlie Fouchier.

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Alexandra Wellensiek


Un bonjour à Alain Roux. (J’ai rencontré votre femme charmante.)

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Maison de l'Océan (2)



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Maison de l'Océan



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L’Interview



« Je me rappelle surtout de la rue de Siam. Il y avait une voiture accrochée au quatrième étage. Et, partout, c'était épouvantable. Mais il y avait la vie. Y avait une fête foraine, déjà, qui reprenait. Et puis, aussi, on était venu pour retourner à Ouessant. Et l'Enez-Eussa, le bateau de Ouessant, lui, il avait été endommagé — par la dernière conflagration mondiale — et alors c'était un autre  bateau, un thonier, qui faisait le voyage, ce qui fait que je me rappelle, je m'en souviens très bien. »

« Je connais Brest depuis très longtemps, depuis des années (...). Je n'ai pas fait le tour du monde, mais j'ai été dans différents pays. C'est le Finistère que je trouve le plus beau pays. Expliquer pourquoi serait très long, mais, Brest, c'est une ville toute particulière, Brest... Pas seulement parce qu'on allait prendre le bateau pour aller à Ouessant... Mais Brest, c'était Brest. »

« On ne dit jamais : « A la paix comme à la paix ! » Un jour peut-être on dira cela. Mais, puisque nous sommes à la télévision, ça ne paraît pas un probable chemin. Parce qu'en général les actualités télévisées, ce n'est que massacres ou projets de massacres, c'est-à-dire nouvelles inventions fort intéressantes pour le progrès, voilà. »

« A Ouessant, il y avait plusieurs filles qui s'appelaient Barbara. C'est pas spécifiquement un nom breton. Dans le monde entier... C'est un nom international, Barbara (...) C'est international comme un port, les ports sont internationaux, Brest comme Hong Kong ou Hambourg, Hambourg dont on peut dire alors qu'il en restait rien. (...) Je ne dis pas que Brest a eu de la chance, mais, enfin, c'est bien que Brest revive. En apparence heureuse. » 

« J'ai connu plusieurs Barbara, mais je les ai connues non pas au sens biblique du mot, non, mais j'ai rencontré souvent des filles qui s'appelaient Barbara. Et je dois dire que j'ai souvent aussi reçu des lettres — d'un peu de tous les coins — qui me disait : « Barbara, c'est moi. » Je disais : oui, pourquoi pas ? Je répondais pas parce que je réponds pas à toutes les lettres. »

« La ville a beaucoup changé. La rue de Siam, qui était une rue chaude, dans tous les sens du terme, est un grand boulevard glacé... C'est désagréable. — Vous aimez moins Brest ? — J'aime Brest de même que j'aimais Toulon, mais la guerre abîme les villes, les tord, les brûle. Les urbanistes, ensuite, viennent, c'est un autre travail... »

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Remorques



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Les 3-mâts anciens de Brest et de la mort



« Dans nos ténèbres, il n'y a pas une place pour la Beauté. Toute la place est pour la Beauté. » (237)



« À tous les repas pris en commun, nous invitons la liberté à s'asseoir. La place demeure vide mais le couvert reste mis. » (131)

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