Sunday, February 22, 2009

Le voyage éparpillé



Sans mon lapin, je suis comme un lapin

La peur de la poésie

Est-ce que l’homosexualité m’emmène de l’autre côté du miroir ? Oh, oui… Oui, par la main, par l’ami, la main amie… La main du grand homme

Alors de conversation en versation…
La minutie de mon domicile et la sortie de mon domicile et le boulevard des Invalides… Je ne l’ai pas inventé… je l’ai lu…

Sommeillent les animaux, sans appréhension (chez Kataline)…
L’homme qui n’a pas de réalité, réel. Non rencontré, comme s’il était mort, mais rencontré ! (Comme non rencontré.) Il donne du lait à la vache. Il fait pleurer le coquillage. Il parle à l’éteint

Je me demande souvent si l’amour d’une femme serait réel, réel et irréel que ça… Je ne me souviens plus si j’ai jamais aimé. (Hôtel de lierre transparent.) Une vallée, une allée… Thomas, Thomas

Rémy malade, si je résume… Dès que la première saison est finie… (la première maison s’émancipe…) Au milieu du siècle, si tu lis, tu t’arrêtes. Et n’être pas compris

Dans les rues, les collines de glaise, glisse la nature… Même si le givre, la vie réelle. Oh, oui ! Quand l’œil phosphorescent ne lit qu’une page et délivre…

Jaune safran, d’or, sont les dimanches et les nuits des dimanches aux dimanches… Modifier les messages des prêtres… La nuit rose.

Le temps clair et le traversin (je pensais « tocsin »). Une grande femme, géante. Je ne me souviens plus du plaisir pur. Mais d’une grande femme. La nuit de la nature, le clair soleil, l’île. On ne chasse pas, mais l’on trie. Sur tout le petit territoire… Ramassé. Alors éparpillé. Papillonné. « La tour de mes poèmes s’écroula au sol » !

C’est dur à lire de me laisser lire, comment supporte-t-il ? « La paix du soir aborde chaque pierre ». « L’air était maternel / Les racines croissaient. » De la beauté partout occupé. Le médicament chaud

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Belle du soir

« L'être idéal ? Un ange dévasté par l'humour. »

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Fleeting moment

Photo Nicolas Moulin.


Une odeur de transpiration, de tequila, de joie… Je n’ai de nostalgie que du futur… Le poissonnier, heu, sent l’poisson, eh ben, le publicitaire sent l’bonheur. (Gift from me to whomsoever.) Qu’est-ce que ton ex-mari fait dans la salle ? Erik is stressing that he has not done any of things necessary for him to do before leaving on his trip.

Les campagnes sont vides. La laideur, on pourrait être contre. L’entrée des villes… Nicolas Moulin travaille à remettre la beauté dans un monde absurde – mais réel – déposé par les politiciens. Lui m’a appris l’extrême beauté des immeubles récents, les années soixante-dix, quatre-vingt… (quatre-vingt-dix, on a un peu d’mal encore) car le temps et l’usure du temps dans la force centrifuge de la planète emportent tout très vite dans une grisaille de particules – peut-être atomiques – qui est belle. J’ai encore envie de coucher avec Nicolas Moulin (bien que je ne sentirais plus son odeur) qui jouissait en sautillant comme un petit lapin. La maîtresse du banquier ne sera pas jugée pour assassinat. Le blanc, le vert. Les yeux dont je me sers… Tu croises des tortues qui viennent te lécher les pieds. Le monde me donne la gueule de bois et l’alcool arrange ça. Le malheur fait un malheur partout. Le bonheur dans ma vie fait un malheur ! On peut vraiment faire des rencontres avec ça ? Les gens, ce qui veulent tous, c’est des belles histoires avec des gens beaux. Pierre veut que nous soyons ensemble pour trente ans. Je calcule la date : 2039 et mon âge : soixante-seize (à l’arrivée). Je suis content (c’est possible !) Trente ans, ça fait un peu « peine incompressible », comme on se disait avec Thomas, cela dit, celle réservée aux grands terroristes… Mais l’amour est une terreur à l’envers – et cette violence ne me fait pas peur ! Ma princesse, mon diamant. Oh vas-tu pendre sans force comme des « strange fruits » ? Qu’est-ce qu’elle a cette phrase ? Elle est minable. Elle est blette. Elle est Marguerite Duras. Marguerite dura.

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Belle de jour

« En Occident, on n’a jamais été aussi heureux et on ne le sait pas. »

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Olivier is in Royaumont

Olivier is in Royaumont. 7:53pm - Comment - Like

Yves-Noël Genod at 9:22pm February 21
encore ! t'es sociétaire ? ça y est, j'ai joué avec les habits atrocement chers que tu m'as fait achetés... j'assume plus...
bises

Olivier Normand at 11:19pm February 21
T'assumes plus du tout ou encore plus?
C'est la dernière session à Royaumont, on présente nos travaux le 28, tu viens?
bises

Yves-Noël Genod at 11:27pm February 21
oui, j'assume enfin... pourquoi pas le 28, j'ai envie de voyager en effet, tu m'en di(ra)s un peu plus ? gare, programme, couchette (dans ton lit ?)

Olivier Normand at 11:47pm February 21
Oui je t'envoie ça vite. (Mon lit est une couchette de moine, un lieu d'ascèse et de contrition, désolé.) Faudra que tu me racontes ta pièce sous la neige et les chats.

Yves-Noël Genod at 11:50pm February 21
ah mais ne sois pas désolé, une couchette de moine, un lieu d'ascèse et de contrition, c'est tout ce qui m'excite ! tu me feras pas acheter des costumes à 3000 euros tous les mois !

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