Sunday, January 20, 2019

H Ier, au théâtre de l'Odéon, une soirée émouvante d'évocation de l'Ecole d'Antoine Vitez que j'ai eu l'honneur, très jeune, de fréquenter


« Un jour, on forme un petit groupe pour demander à Antoine s’il était possible d’ajouter un cours de danse dans le cursus.
La réponse est immédiate : «  Ce qui me passionne chez l’acteur, c’est le corps désirant mais empêché, le dialogue irréconciliable de la carcasse et de l’âme… 
Allez prendre des cours de danse si vous voulez (pouvez), mais c’est titubants que vous êtes  beaux… » »

Labels:

L a Salle de gym



Labels:

« J’ai été malade toute ma vie et je ne demande qu’à continuer. »

Labels:

L e Contresens


« Et quelle religion est-ce là, le Vatican, avec ses banques, sa police et ses services secrets ? Le Christ a dit : « Mon royaume n’est pas de ce monde. » »

Labels:

J anvier



Labels: ,

S érie B, aimer un pd


Du Racine toute la nuit avec la langue et les yeux dans les yeux ? Quel (h)ardeur (tu fais) ! Je suis encore là cette nuit, mon lapin tout chaud, et je termine tôt, on joue à 17h, mais je ne vais pas aller à Lausanne, j'aime passionnément ma chambre with vue de l'hôtel Cornavin (la 809), hôtel qui a l'avantage aussi de se situer à côté de la gare où je prends mon train demain — note bien (je te l'ai déjà dit) que je ne tiens pas spécialement à y être seul avec mes fantômes... Sinon on se verra, si tu n'as pas perdu ta flamme (ce qui m'étonnerait), à ton retour aux chutes du rein, ou je ne sais où en Suisse profonde, contrée inexplorée, d'où peut-être nul voyageur ne revient, ou même — pourquoi pas ? — osons Lausanne puisque j'y donnerai deux jours de cours à la Manufacture les 21 et 22. Langue, YN

Labels:

T rois sœurs


Salut Kataline (et Ireïna en copie), 
On s’est déjà parlé d’une reprise des cours en mars-avril-mai : ce que j’ai en tête maintenant, c'est plutôt un travail avec Ireïna (qui jouait des poèmes de Garcia Lorca à la sortie du dernier cours) autour des Trois sœurs de Tchekhov — travail qu’on pourrait présenter en mai (donc avant la reprise de L’Amant). C’est ce que nous avons envie, Ireïna et moi, de pousser jusqu’à la grande beauté un travail solo sur toute la pièce, toute la matière, comme je l'avais proposé à Lyon, mais aussi l’année dernière avec Hamlet et bien sûr avec L’Amant, mais il n’est pas impossible encore que les répétitions (ou certaines répétitions) soient ouvertes non pas à tous, mais à certaines femmes (ou peut-être certains garçons très féminins, je vois ça comme une histoire de femmes) (aussi parce que le dernier Hamlet était purement masculin) qui auraient envie d’étudier et de travailler Tchekhov, pas de cours ouvert donc, mais sur invitation. 
Voili-voilà, on en parle quand tu veux pour les modalités de réservation des espaces. Je t’embrasse, 
Yvno

Labels:

T out ce qui a rapport à l’« identité »


Tout ce qui a rapport à l’« identité » n’a aucun intérêt. Voilà l’erreur de l’ultragauche, avoir voulu faire croire aux gens qu’ils sont ce qu’ils sont, un ouvrier, un travelo, une femme, un musulman, etc., d’une « minorité » quelconque. Dès qu’on parle d’identité, on est dans le faux — mais j’insiste parce que, dans les journaux que je lis, les émissions que j’écoute ou que je regarde on en parle EN CONTINU — dès qu’on parle d’identité on est dans le faux — et l’extrême droite remporte la mise, c’est une évidence pour moi. Les Gilets Jaunes n’ont rien à faire des artistes ou des intellectuels (encore des identités) — comme on peut le voir avec les Deschiens qui ont, il y a déjà quelques années, excellemment traité le dossier. Il y a une chose qui me fait presque pleurer, c’est le pathétique de l’ultragauche qui leur court après et ne les rattrapera plus. Il suffit à Le Pen d’enfiler un gilet...

Labels: