Thursday, June 15, 2017

O ikos


Encore merci, Vincent, d’avoir été là ! 
J’ai mis ta photo sur Facebook et une fan, Violette Villard, commente : « Darré est splendide, inéluctablement élégant et parfaitement idoine dans ton univers. L'ensemble un même oikos. Regrette de ne pouvoir voir en vrai. »
(Bon, j’ai dû chercher le mot oikos dans le dictionnaire.) T’embrasse, 
Yvno

Bonsoir Yves-Noël, 
Merci pour ce voyage Saigon Aubervilliers, j’ai adoré, suis toujours prêt à partir dans tes aventures extraordinaires !
Bacis da Pariji
  Vicenzino 

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Bonjour Blandine, 
Bon, je m’aperçois qu’on s’est un peu perdu de vue avec notre projet de Baudelaire à la radio. Et bien, ce serait bien d’aboutir ! (entretemps, comme vous savez sans doute, je me suis intéressé à Proust et à la « beauté contemporaine »). Maintenant j’ai aussi un autre travail — qui se joue en ce moment — qui pourrait se faire avec virtuosité, onctuosité à la radio, c’est L’Amant, de Duras, interprété par Yuika Hokama, excessivement douée. Je suis très fier de ce travail.
Le spectacle fait une heure trente (on réduirait les temps, à la radio), il se joue encore ce soir et demain à 20h30 
Si vous pouviez venir…
C’est au 1, rue Berthier, à Pantin (au café ‘Pas si loin’)
Bien à vous, 
Yves-Noël

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L'Amant, de Marguerite Duras, par Yuika Hokama, au café 'Pas si loin'
C’est au 1, rue Berthier, à Pantin

Métro ligne 7, Porte de la Villette ou Aubervilliers-Pantin-Quatre Chemins. Moi, je pose mon vélib à La Villette, je me dirige à pied vers le périphérique, avant d’atteindre le périphérique, je prends à droite un sentier de macadam en diagonal dans le parc qui longe le périphérique et rempli d’Africains, le sentier me conduit à un tunnel qui passe sous le périphérique (où la nuit dorment les Africains), le tunnel débouche sur la rue Berthier et le café à l’angle

Les 15 et 16 juin, à 20h30
Entrée libre, réservation : gildas.goujet@gmail.com

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P our ce soir


Tiens, pour ce soir, voilà un ensemble de phrases sur lesquelles je tombe par hasard dans mes notes, la première est de Duras, après je ne sais plus, mais c’est toujours la même histoire, tu le vois, toujours le même mystère et plus ce mystère est mystérieux, c’est-à-dire, pour moi, ne ressemble pas à ce que je te dis de faire, mais augmente ma perception (mon intelligence, ma sauvagerie, ma lucidité, ma solitude),  plus c’est beau. D’ailleurs, dans un des plus beaux moments d'hier soir (je ne sais plus lequel), j’ai pensé que c’était « incroyablement personnel,  c’est ce que c’est et c’est ce qu’il faut que ce soit », et c’est ce que Duras dit et c’est ce que tu dois dire aussi : une chose incroyablement personnelle de toi (c’est ce que Proust dit aussi) : bref, liberté et génie, c’est ce que tu es, c’est ce que tu es libre d’être : géniale et personnelle. Je t’embrasse

« le corps qui lit et qui veut connaître l’histoire depuis les origines, et à chaque lecture ignorer toujours plus avant ce qu’il ignore déjà. » 

« Je ne sais rien de moi à l’avance. Mes aventures arrivent quand je les raconte. »

« Le pardon est un luxe, il devrait être un mode de vie. »

« Le problème, c’est notre esprit. Nos esprits luttent, mais nos âmes et nos corps sont en parfaite harmonie. »

« Pourquoi est-il aussi difficile d’être présent face à ce qui arrive ? »

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People : Vincent Darré au café 'Pas si loin' pour L'AMANT hier soir, assez en avance (mais on peut manger et boire, c'est un café)



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« démeublement »

« Le problème, c’est notre esprit. Nos esprits luttent, mais nos âmes et nos corps sont en parfaite harmonie. »

Il laisse sa vie. Elle se démeuble. Il n’est pas content. Il range encore les choses. Mais à quoi bon ? l’air, l’eau, la vie va manquer… On croit toute sa vie qu’on va pouvoir changer le monde, déjà en avoir conscience et, si c’est pas aujourd’hui, ce sera demain : on va pouvoir changer les choses. Et puis, non, on s’aperçoit qu’on ne peut pas changer qu’après la vie il y a la mort. C’est comme ça, ça ne change pas. C’était une illusion.

Il y a tout, par la fenêtre, à l’intérieur et à l’extérieur, tout est à sa place, mais, cette fois, c’est le réel. Les arrangements, tous les arrangements, ce n’était rien, c’était le réel. Et c’était la vie. Et maintenant, c’est l’occupation, l’occupation avec le réel comme les personnages de Beckett, un peu. 

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