Sunday, December 28, 2014

R ester vivant, livre d'or, 10


Erwan Hakyoon Larcher
Yves-Noël, merci pour ce soir…
Je suis sorti sans pouvoir dire un mot, tentant de nommer ce que je venais de traverser, ou plutôt ce qui m'avait traversé.
Quelle beauté... le corps et l'esprit réunis dans la pénombre.
La plus belle et sensible expérience qui m'a été offerte depuis longtemps.
D'ailleurs la seule comme celle-ci.
Je cherchais dans les premières minutes à ne perdre aucune chose, forçant mon écoute peur de 'rater' quelque chose…  puis ma peau s'est ouverte, et en moi se déployait un espace mental et physique, les mots retrouvaient une matière, un goût, le traitement du son venant tisser un maillage de fil d'or, le tout me rendant plus alerte à la moindre saveur, changement d'espace, sensations.
Et voilà des silhouettes fantomatiques qui apparaissent pour définitivement et de façon heureuse, me perdre dans mes perceptions et ouvrir mes sens anesthésiés d'une certaine réalité formelle.
Merci.
Douce nuit.

— Oh, mais c'est très beau ce que tu me racontes ! Ce maillage de fil d'or... C'est ce que je disais, avec ce spectacle, c'est ceux qui le reçoivent qui en ont le talent... Au moins le talent de l'amitié, merci !

Jeanne El Meliani
Oui, il faut venir partager ce voyage immobile collectivement étrange et personnellement bouleversant de beauté et d'amour.

Vincent Dieutre
Très heureux d'avoir vu le spectacle. Tu es décidément un fou furieux… Et un grand artiste !

Jean-Baptiste Lévêque
Eyes wide shut
Bonjour Yves-Noël
Désolé, nous n'avons pas pu attendre que tu redescendes pour te parler.
Nous prenons le train pour Bruxelles tout à l'heure et la nuit va être très courte, même si tu y as ajouté 2h1/2 de rêves.
Merci pour ces fantômes qui nous ont frôlés !
Félicite Benoit et Philippe pour leur magnifique travail !
Mais nous n'en resterons pas là et en reparlerons bientôt, j'espère.
Je t'embrasse,
jb'

Arthur Navellou
« Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche. »
B2O2LR
Merci, Yves-Noël Genod

Jeanne Alechinsky
Magnifique et sensuel, vite plus que quelques jours pour y aller ! Yves-Noël Genod you made my night <3 comment-3--="">

Stephan Gregogna
:-)
Et si le public reste VIVANT, serait-ce grâce à l'acteur qui se TUE à essayer de le lui démontrer ?
Y aurait-il quelque CHRÉTIENTÉ dans le théâtre...?

Alexandra Scicluna
SI VOUS ETES A PARIS
PUTAIN VOUS RATEZ LES FETES
LA FETE C'EST YVES-NOEL GENOD
SVP POUR CHRISTINE BOISSON
VA LE VOIR
TU VAS PAS EN REVENIR
C'EST UN ARTISTE ! CHRISTINE T'ES A PARIS
BOUGE TON CUL SUBLIME
ET VIS CETTE EXPÉRIENCE
BORDEL
LACHE TA COPINE : SOLITUDE
VAS VOIR
YVES-NOEL GENOD
TU VAS TE RÉCONCILLER AVEC LE MONDE
GRACE
A LUI

Jeanne El Meliani
Bonjour,
Je souhaitais venir pour la dernière le 31-12 à 18h30, avec une amie certainement, est-il possible de m'inscrire en billets détaxés ? Sinon, je vous ai envoyé hier un message mp via FB  à ce sujet, message resté sans réponse. Je pourrais venir assister chaque soir à Rester vivant puisque cela me recharge en bonnes énergies, suis ravie du succès remporté par l'événement.
Jeanne

— Ah, excusez-moi, j'ai loupé... Oui, je vous inscris en détaxe et en liste d'attente pour le 31. Merci de votre enthousiasme ! C'est vrai, ce que vous dites, moi aussi, ça me recharge...
Yves-Noël

Dimitri Repérant
Coucou Yves-No,
Je n'avais pas pu rester pour te le dire la dernière fois, mais j'ai adoré ton spectacle, cette aventure dans laquelle tu nous mènes est lumineuse et c'est merveilleux qu'elle ne dure pas 1h, ni 1h30 mais 2h30, cela laisse le temps enfin de prendre le temps du noir, du silence, du rien, du néant, d'être seul avec la vibration de ta voix nue. J'aurais tellement aimé revenir le voir mais je n'ai pas pu et je ne pourrais pas malheureusement, peut-être existera-t-il une nouvelle fois, autre part, dans un autre temps, et je pourrais alors de nouveau me plonger dans la pensée abyssale de Baudelaire grâce à toi. Merci de m'avoir permis de vivre une telle expérience (au théâtre), c'était beau. Ce noir était si beau. Tu étais beau. Merci.
Je t'embrasse et j'espère que tu vas bien !

Moni Grégo
Tous les gens que j'ai envoyés voir Rester vivant marchent maintenant à 20 cm du sol. :-). Certains l'ont vu plusieurs fois.

Zineb Zineb
Voyager dans le verbe poète et cette nouvelle version tout aussi enivrante, maestro, de quoi rester longtemps vivante !

Anne Peko
Yves-Noël
J'ai voulu vous parler l'autre soir après le spectacle, mais vous étiez entouré et je n'ai pas voulu déranger.
Je tenais à vous remercier pour ce magnifique ouvrage, travail... Je souhaitais de l'inédit, du sensoriel, faire un voyage dans une terre nouvelle, être saisie par la magie du théâtre... etc. J'ai été gâtée, avec les moments d'humour en prime !
Depuis les Rêves de Kafka de Philippe Adrien, spectacle dans lequel je jouais, depuis Pina Bausch, Bob Wilson.... je n'avais pas assisté à un travail de cette teneur et de cette audace. J'ai adoré. Je suis sortie vivante et vivifiée!
Comme musicienne et chanteuse, j'ai trouvé fantastique le travail sur le son. Je ne parle pas des lumières, celles de l'obcurité ou du clair obscur ! Pour cette palette que vous nous avez offerte, je vous dis bravo.
Artistiquement, j'ai été très touchée.
Merci et au plaisir de vous revoir
Belles dernières et belle fin d'année.
Anne

Phlippe Ulysse
Cher Yves-Noël, merci pour ce moment précieux... Je sors du théâtre beaucoup plus heureux que je n'y suis rentré. Quel beau cadeau vous m’avez fait ! Je vous ai attendu un petit peu mais devais partir. Au plaisir de vous rencontrer,
Philippe Ulysse

Alexandre Périgot
Très cher Yves-Noël, encore merci pour les spectres et l’opium ! Amitiés,
Alexandre et Margot

Fabien Damnède
Magnifique! J'ai voyagé comme au 1er Avril. Merci pour ce beau pestacle, Vyves-Noël !

Benoît Bourreau
Walkin beauty, thanx !

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D imanche 28 décembre, Paris



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Le spectacle Rester vivant marche très bien (passées les trois soirées d’invitations des pros ! il a toujours très bien marché) et, comme presque toujours dans mon cas, va s’arrêter alors qu’il est lancé… Heureusement, restera, cette fois, la version en ligne… et peut-être un disque… Reste trois soirs, en liste d’attente, ce soir dimanche à 18h30, mardi à 21h et mercredi à 18h30… et c’est fini. Ah, autre chose, c’est bien au théâtre du Rond-Point ! Hier, une spectatrice (fan de 1er Avril) qui avait pourtant acheté son billet s’est rendue aux Bouffes du Nord, qu’elle a été bien étonnée de trouver fermées. Bon, elle a fait un ou une heureuse car, hier, tout le monde est rentré tout juste. Ce qui ne sera sans doute pas le cas pour ces trois dernières, snif, snif...

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R ester vivant, livre d'or, 9


Jocelyn Cottencin
Cher Yveno,
désolé de ce mot tardif, mais pas vraiment d'espace pour te faire ce petit mail hier soir.
Arasse dit : « On n'y voit rien », on pourrait même dire : On n'y voit rien et on n'entend rien non plus.
Comme cette maxime que j'avais faite lors du Journal d'anticipation : une société qui prévoit tout mais ne voit rien, un journal qui ne prévoit rien mais qui voit tout. Une époque d'amnésie et surdité.
Alors, Restez vivant, c'est tout le contraire, un moment ou l'on retrouve la vue et l'audition, dans ce tunnel qu'a été 2014 pour moi, c'est une belle manière d'enterrer ces 12 mois.
Encore une fois, tu réussis cette facétie de faire partager un moment que l'on croit totalement éphémère et qui ne peut se répéter.
Alors, oui, durant 2h30, j'ai entendu et vu les mille voix et mille visages que tu peux avoir. Je me suis senti extralucide, à voir des choses sortir du noir velours de la nuit, à me laisser vagabonder dans le flot des mots et des sons.
Même le chemin de lumière pour faire sortir les potentiels voyageurs fatigués a pris durant cette brèche une autre couleur. La salle était devenue une sorte d'animal ou mammifère en apnée et les apparitions de ce chemin avait des allures de respiration à la surface pour mieux replonger dans le noir. 
Ce que l'on croit, c'est que tu te déplaces, que tu viens nous dire au creux de l'oreille ces mots. Il y a aussi une récurrence de convocation de forces contradictoires, c'est cela que j'aime. Quand l'on croit être entrainé au fond de la noirceur, il y a toujours une îlot qui émerge de dérision, quand le rire gagne, pointe alors un écueil de désespoir. Nous sommes toujours sollicités pour ne pas rester statiques à un endroit dans cette « carte de tendre » noire.
Et évidemment j'étais très heureux de pouvoir être là durant l'intervention lumineuse de Madeleine.
Je t'embrasse, à bientôt,
Jocelyn
PS : j'étais content aussi d'amener Noé voir cette pièce !




— Ah, jamais tardif ! au contraire... C'est très beau, ce que tu dis, et précis... l'animal mammifère en apnée, la carte du tendre noire... Merci de ta poésie vivante (équivalente à ta vie) et à bientôt ! hâte ! pour de nouvelles aventures avec toi...
Yveno

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