Sunday, March 05, 2023


« Je me suis appuyée à la beauté du monde 

Et j'ai tenu l'odeur des saisons dans mes mains. »

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L a Présence


Valérie Dréville dit : « Ça se travaille […] pas en ajoutant, mais en retirant ; en se retirant, en fait. Et, voilà, pour moi, Claude, il est vraiment aussi, en tant que metteur en scène, la personne qui incarne le plus celui qui disparaît, en fait. »


« Plus je suis occupée à quelque chose d’impossible à faire, mieux c’est pour moi. Et, comme ça, je pense pas à tout ce qui va me détourner du vrai travail, vous voyez ce que je veux dire ? Je n’ai pas à m’occuper du résultat. Le résultat, c’est pas mon affaire. Ni l’apparence ni le résultat. Je dois être au travail, c’est-à-dire : je dois chercher quelque chose que je n’ai pas encore trouvée, voyez… »


« 80% de ce que fait l’acteur sur scène, c’est lui qui l’amène, de chez lui, c’est son rêve. C’est pas le metteur en scène qui va vous indiquer votre rêve, il va vous donner des stimuli pour que ce rêve grandisse, mais le rêve, c’est l’acteur qui le forme en lui. »


« Ce problème de hiérarchie, il existe. Il existe dans la  société-même, comme vous dites. Et c’est aussi à chacun de trouver comment s’émanciper, quoi. C’est un travail intérieur. Comment je fais. Même si ça existe. Comment je fais. Et c’est un peu au jour le jour parce que y a pas de recette toute faite pour s’émanciper définitivement. On a aussi nos propres clichés, comment dire, représentations qu’il faut ré-interroger. C’est aussi un travail intérieur, hein. C’est pas que dirigé vers les autres, c’est aussi dirigé vers soi… C’est un combat quelquefois. Mais ça fait partie du travail, du travail de la personne, je dirais, avant même celui de l’artiste, l’émancipation. La recherche de la liberté individuelle. »