L e Poème

Tiens, j’ai écrit un poème sur toi, il est court, mais il est très beau (je trouve) : 

Je confonds les Boris, mais est-ce les confondre ? 

« Il explique que faire un roman, que faire un livre, c’est  comment jeter une pierre en l’air et faire qu’elle ne retombe pas. »

R ouler vers le néant en musique

« Je roule donc au néant en musique. »

« Donc sauver sa vie, c’est ça que ça veut dire, ça veut dire en musique, sinon ça n’a pas d’intérêt. »

« Donc, là, c’est être vivant, c’est-à-dire, rouler vers le néant en musique, ça veut dire : rouler vers le néant, mais en étant vivant. »

« Primum non nocere »

L e Sourire

Avouons-le, je n’ai pas encore commencé le travail sur Merce Cunningham. J’ai accepté — quand Amélie Couillaud me l’a proposé — de m’intéresser à la figure de Merce (à laquelle beaucoup de gens vont s’intéresser parce que c’est le centenaire de sa naissance) parce que Merce Cunningham est un artiste dont j’ai une image miroitante, celle d’un jeune homme millénaire s’avançant, perclus d’arthrose, sur une immense scène, celle de la cour d’Honneur du palais des Papes, à Avignon, à la fin d’un spectacle, c’était dans mon enfance, et que cette image a la générosité et le sourire tchekhovien

YN

P our Ireïna au café

« L’unique joie au monde c’est de commencer. Il est beau de vivre parce que vivre, c’est commencer toujours à chaque instant. »

A utrefois

Cher Krzysztof, j'ai admiré hier la puissance de ton inspiration et de ton travail, l'œuvre m'est arrivée en pleine gueule et en pleine lumière et j'ai pourtant l'impression d'avoir rêvé. Je ne suis pas près de m'en remettre. Tu as déjà fait tant de splendeurs, mais, là, c'est le plus beau, on ne peut rien séparer de l'ensemble, miracle comme pour le plus beau film. Toute ma bande était sur le cul (on m'avait généreusement offert la place) et, en te voyant sur scène, ils ont tous pensé que tu avais 30 ans. C'est vrai, en plus, tu parais rajeuni ! Love, Yvno

Merci, pour les deux compliments, dommage qu'on se soit pas vus.... on ne se voit jamais !!!!!!

Oui, je l'ai regretté aussi, embarqué avec tout un aréopage... Bon, et j'étais quand même tellement sonné par ce que j'avais vu, mieux valaient les bords de Seine, l'eau noire, la cathédrale brûlée, le printemps, toutes choses qui prolongeaient le spectacle inouï, violent et sexuel, mais l'amitié en a malheureusement été sacrifiée. Porte-toi bien. Que les anges, les archanges, les chérubins et les séraphins (je recopie Tchekhov) te gardent ! YN

Toujours aussi poète qu'autrefois !!!!!!!!!! Hahahaha...... je tembrasse, créature sublime, fortissimo !!!! K

R ussie (2)