Friday, December 12, 2014

L a Maladie d'amour


Eh, mon Dieu, ce n’est pas facile de faire sa peau à un poète maudit ! Mais c’est demain ! Enfin vous rencontrer de nouveau ! Il faut tellement travailler pour avoir le droit à cette rencontre (« Qu’est-ce que c’est que le talent ? disait Barbara, est-ce que ce n’est pas entrer en scène et sourire ? ») Ce que je vous propose là est un peu extrême, je le reconnais. C’est 2h1/2 dans le noir (avec un peu de lumière de temps en temps pour permettre aux mourants d’être évacués), c’est une expérience, « an experiment », comme disent les Anglais ; Baudelaire, c’est infini, mais, enfin, voici un cours de 2h1/2 sur Baudelaire, c’est une parcelle, mais, quand même, le sujet est traité (je trouve). J’ai fait ce que j’ai pu, comme d’habe. Maintenant, c’est à vous.
Ah, encore une chose. On peut dormir. C’est très hypnotique. C’est pas grave. Mais, alors, apportez votre oreiller, vous serez mieux. Apportez le coussin pour le cul et l’oreiller pour la tête, vous serez bien…
Ah, encore une chose. Prenez un petit peu d’opium avant de venir, ça aidera.
Ah encore une chose : comme toujours je rêve d’un seul groupe de 50 spectateurs qui reviendraient tous les soirs, les spectateurs idéaux, toujours les mêmes. Après tout, moi aussi, je reviendrai tous les soirs.
Avec au son : Benoît Pelé, à la lumière : Philippe Gladieux, Assistanat : Gildas Gouget.

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