Tuesday, January 17, 2023


Sorry, sorry, Lucie, pas répondu, mais voici ce que je peux dire : 

Tout a été merveilleux à la Pop pour moi, simplement par vos présences réelles absolument soutenantes. L’impression de faire le même projet, de travailler ensemble (de ne pas être seul). Je regarde les diverses questions du questionnaire pour voir ce que je pourrais ajouter. Bien sûr, j’aurais préféré plus d’argent (c’était trois fois moins que ce que me donnait la Ménagerie de verre). C’est sûr. Que le régisseur soit parti a finalement été une chance puisqu’on a pu engager à sa place Philippe et Benoît. Toujours mes créations sont très contextualisées, dépendent d’une sorte de croyance superstitieuse dans le hasard, que le hasard va jouer en notre faveur, que les contraintes vont se retourner et devenir des atouts, que notre travail consiste même exactement à laisser le hasard retourner les contraintes (les contraires) en chance, en « idiosyncrasie »  du spectacle, toujours. L’espace sans gradin a été juste, il me semble, fort, une scénographie a été créée avec peu d’éléments. Le temps de résidence, nous nous y sommes adaptés. Une chance, dans le peu de temps que nous avions, c’est d’avoir réussi ces trois avant-premières qui ont agrandi l’impact de cette création (ce qui fait que nous avons joué six fois). La liberté d’accès à la péniche a été très agréable (la confiance, c’est toujours bien). Je suis habitué à jouer très peu (sauf à Avignon dans le off où j’ai joué plusieurs fois le mois entier), alors, oui, ce serait mieux de jouer plus, si on le pouvait. Mais faire venir le public est un tel boulot ! (sauf à Avignon où il est sur place et disposé à ça, venu spécialement pour). Oui, il y aurait peut-être la possibilité, à la Pop, je pense, de tenter des durées ; la proximité avec le public, l’originalité du lieu pourrait créer un bouche-à-oreille — dans le meilleur des mondes et en allant démarcher, je ne sais pas, des associations, des scolaires… (bref, Sisyphe, je sais…). J’avoue, mais c’est de ma faute, ne pas m’être beaucoup intéressé au comité scientifique. Je suis allé sur le site, puis je suis passé à autre chose...
Les questions auxquelles je n’ai pas répondu ici, la réponse est : Oui, bravo ! J’ai été satisfait en tout ! On devrait reprendre le spectacle !
Bonne année encore, 

Yves-Noël 

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A ujourd'hui mardi


Les amis, je rentre à la capitale pour participer demain mardi à un défilé. Oui, vous ne rêvez pas, moi non plus paraît-il, ma carrière théâtrale s’étiole, mais ma carrière de mannequinat débute ! La collection s’appelle VIVRE, c’est pour l’automne-hiver 23-24 si nous sommes encore vivants. Je ne sais pas pourquoi on a tellement insisté pour que j’en sois. Peut-être parce que « La collection VIVRE a pour égérie cachée SAGAN ». Bien cachée, alors. Je ne vois pas quel rapport je peux avoir avec cette femme, mais il doit y en avoir un parce que Dominique m’appelle souvent Françoise (je déteste ça d’ailleurs). Enfin. Si vous voulez en être, vous dites que vous venez de ma part et vous montrez l’invitation ci-dessus, on devrait défiler plusieurs fois pendant le créneau. Je porterai une très belle robe bleu électrique assez transparente, c’est en tout cas ce qu’on m’a promis, mais, mon Dieu, je ne sais pas si je rentrerai dedans, je n’ai fait que porter des caisses ces derniers temps, je suis fourbu comme un camionneur et tassé comme Marguerite Duras… Inspiration : « Et si le temps était venu de VIVRE ? » Aïe aïe

 

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