Monday, June 27, 2016

B oussay, coucher de soleil



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Q u’on soit homme ou démon


« Qu’on soit homme ou démon, l’on naît puis l’on meurt. C’est le périple entre ces deux futilités qui fait tout. Nous connaitrons-nous nous-mêmes parmi les dangers, les merveilles, les profondeurs impossibles du désert, où errerons-nous seuls, perdus, absurdes, jusqu’au trépas ? »

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J'aime bien que tu aies un p'tit sexe, chéri, ça te rend plus humain. En plus (si tu savais), je pourrais te donner tellement de plaisir en le lapant à ma manière, ton clito, que tu aurais vraiment l'impression d'en avoir un énorme... Tu veux pas venir à Nantes ? (Ouigo : pas cher), j'y suis toute la semaine chez des amis, on se marrera... YN

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C e naufrage qui sauve


« Comme nous l’avons déjà souligné, l’existence ordinaire du bateau est assimilée à l’ennui et à la servitude. De même au vers 16, le monde des hommes  (le rivage, le port) est associé à l’idée de niaiserie, c’est à dire de bêtise : « l’œil niais des falots ».  On reconnaît là la dévalorisation constante chez Rimbaud du travail, de la vie besogneuse (il se montre indifférent au sort des équipages, des haleurs), de l’humain en général tandis qu’au contraire la nature, la « tempête », « les clapotements furieux des marées », les flots « rouleurs de victimes », « les peaux-rouges criards », toute la sauvagerie primitive et la violence des éléments naturels sont valorisées. »

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« Quel système économique fonctionnerait d’après vous ?
Le système reste un outil, il n’est pas un objectif en soi. Nous avons bâti un système économique qui correspond à des idées. La vraie question est de savoir comment nous allons changer d’idées. Pour des pans entiers de notre vie sociale, on s’en remet au système économique. Vous voulez être heureuse ? Achetez quelque chose ! Vous êtes trop grosse ? Achetez quelque chose pour mincir ! Vos parents sont trop vieux pour s’occuper d’eux ? Achetez-leur les services de quelqu’un qui se chargera d’eux ! Nous devons comprendre que beaucoup de choses importantes de la vie ne s’achètent pas. De même, l’environnement a de la valeur en tant que tel, pas seulement pour ce qu’il a à nous offrir. »

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J ean


« Écoutez. Je suis Jean. J'ai vu des choses sombres.
J'ai vu l'ombre infinie où se perdent les nombres.
J'ai vu les visions que les réprouvés font,
Les engloutissements de l'abîme sans fond ;
J'ai vu le ciel, l'éther, le chaos et l’espace. » 

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L e Bateau Yves


J’ai une performance à donner samedi prochain dans une manifestation à l’école des Beaux-arts de Paris, en clôture d’un programme de trois jours très excitant (regardez, ça s’appelle Ouverture de saison, c’est organisé par Gabriel Gauthier et Elsa Michaud). Ce matin, j’ai envie de faire Le Bateau ivre, je viens d’entendre Luchini le faire (très bien), depuis je l’ai enregistré. C’est plus facile de l’enregistrer du fond d’un lit, dans la nuit et en mourant que de le dire en public en lumière et dans le bruit de la vie (mais c’est toute l’astuce du spectacle vivant : recréer l’obscurité, celle d’avant la Création, quand Dieu n’avait pas encore fait de connerie). Dans une boîte transparente, pas très haute de plafond, où l’on n’entend le son, extérieurement, que par des casques, je m’affalerai sur un tapis de jeunes boys (à poil), des petits Rimbaud que j’écraserai comme une allégorie. C’est ça, l’idée, mais je me méfie tellement des idées, ce serait mieux autre chose. En plus, François Stemmer le fait déjà, Le Bateau ivre. On me demande une idée, ce n’est pas que je n’en ai pas, je dis ce qu’il me passe par la tête : « J'aimerais faire une lecture (ou par cœur si j'ai le temps) entouré de bogosses à poil (un peu comme une meute de chiens, posés les uns sur les autres). Tu m'aideras à racoler les bogosses ? Un truc très décadent, très soixante-dix… » Bref, casting. Par MP ou à ledispariteur@gmail.com. Evidemment, j’aurais préféré le faire mélangé à une vraie meute (de chiens) ou au milieu des filles. Mais les filles nues et les chiens, « Echouages hideux au fond des golfes bruns », c’est plus cher-rare que les garçons.

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« C’est extrêmement pénible d’être en même temps vivant et seul, comme dirait Peter Handke. »

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