Friday, March 17, 2017

M auvais genre

S oirée mousse du côté de chez Swann


Valérie Osouf

Rarement vu un spectacle qui portait si bien son nom. C'est très beau : cette jeunesse, ces corps, cette nonchalance, cette mélancolie, ces fulgurances, ces questions, ces différentes langues qui se comprennent ou pas, ces tableaux et tout à fait contemporain. Merci et Bravo Yves-Noël Genod ! 
Michèle Bargues
Cette œuvre, ancrée dans son temps ne fait pas table rase du passé. Et c'est tant mieux.
Viviane Perelmuter
La Beauté contemporaine, c'est celle de Babel.
Pas qu'une langue, pas qu’une.
La Beauté contemporaine, c’est, à la fin du spectacle, une forme blanche étrange qui envahit l'espace comme une vision futuriste.
Un mélange indécidable entre présence extra-terrestre et écho de Fukushima. Mais la puissance de Yves-Noël Genod, c'est de la transformer in fine en une joyeuse fête avec la neige qui est l'enfance du monde, comme un Brueghel moderne.
Christophe Pellet
Cher Yves-Noël, je sors de ton spectacle La Beauté contemporaine : non seulement j'ai vu passer le temps, mais je l'ai respiré, j'ai respiré cette beauté du temps qui passe et qui n'est pas perdu. Tes spectacles sont une respiration. Ton travail sur la figure, sur l'élégance, le « trait », la silhouette, me touche, j'aimerais que des cinéastes le découvre… J'essaie quelques recherches de ce côté-là, mais j'ai du mal à y parvenir. Alors chercher encore… Oui, Ackerman dans la radicalité, mais à présent j'ai besoin d'apaisement — oui, d'apaisement dans cette période de conflit —, l'apaisement et la beauté et le silence et la lenteur et le clair-obscur. Et tu m'apportes cela. Tu me laisses libre comme spectateur (moi qui suis paniqué dans une salle de théâtre). Merci. Hâte de découvrir ta prochaine proposition, ton prochain échange. Merci pour ces sensations, ces images que tu laisses en moi à chaque représentation. Christophe.
Clarisse Fabre
La Beauté contemporaine, ce sont des corps, des langues, des langages, que l'on comprenne ou pas, peu importe on comprend, cette légèreté, ces mouvements, ces rires joyeux, cette envie de vivre en 2017, ici et maintenant. J'ai trouvé ça magnifique.
Caroline Gillet
Merci Yves-Noël, j'ai adoré le spectacle, je l'ai trouvé beau, énergisant, profond -- merci pour tous ces moments et ravie de voir Guy Marcel si heureux de participer à ce beau projet collectif…

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Une chose que j’ai remarqué ce soir, Albertine jouait si bien, Nine d’Urso, sur la déambulation de laquelle je lis les quelques lignes qui la nomme Albertine, mais, elle, quand elle se met à parler, on croit alors qu’elle dit des phrases d’Albertine, tirée de Proust, mais pas du tout, c’est un extrait de La Chevauchée sur le lac de Constance que jouait Delphine Seyrig (mise en scène par Claude Régy) et, quand son partenaire (Simon Espalieu), fait mine de lui apporter le livre comme si elle avait un trou de mémoire, le livre qu’il lui apporte et qu’elle feuillette ensuite est Notre-Dame-des-Fleurs (de Jean Genet) et voilà par quel détour on se retrouve A l’ombre des jeunes filles en fleurs, tout ça s’étant formé et formulé par hasard (bien entendu)…

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« Silence, attention, enthousiasme », c’était : La Beauté contemporaine
Le festival continue, mais nous sommes déjà ailleurs — dans vos têtes, dans vos cœurs, c’est comme ça, c’est le jeu, nous sommes toujours ailleurs

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