Monday, November 18, 2013

P uede ser… (sagesse espagnole)


« Dicen que un hombre no es hombre mientras que no oye su nombre de labios de una mujer. »



« Para dialogar, preguntad primero; después... escuchad. »



« Descubrí el secreto del mar meditando sobre una gota de rocío. »



« La alegría consiste en tener salud y la mollera vacía. »



« Hay dos clases de hombres: los que viven hablando de las virtudes y los que se limitan a tenerlas. »



« La muerte es algo que no debemos temer porque, mientras somos, la muerte no es y cuando la muerte es, nosotros no somos. »



« La verdad es lo que es, y sigue siendo verdad aunque se piense al revés. »



« Aprende a dudar y acabarás dudando de tu propia duda; de este modo premia Dios al escéptico y al creyente. »



« La zona más rica de nuestras almas, desde luego la más extensa, es aquella que suele estar vedada al conocimiento por nuestro amor propio. »



« En cuestiones de cultura y de saber, sólo se pierde lo que se guarda; sólo se gana lo que se da. »

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Z elda


Photo Philippe Gladieux

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« Estos dias azules y este sol de la infancia »

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L 'Artiste

    
« L'artiste possède également une série de bouddhas debout, originaires pour la plupart de Birmanie, de Thaïlande et du Laos. Celui-ci, qui date du XVIIIe siècle, élève ses deux mains dans le geste de l'absence de crainte (Abhāya mudrā). »

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J ’écris


« Quand j’avais 12 ans je voyais la littérature comme ceci : un homme se mettait devant sa table et peu à peu du monde opaque suintait une sorte d’humidité, qui était la vérité.
J’ai depuis appris qu’il n’en est rien et que cette chose n’est jamais advenue. Ce qui suinte c’est l’opacité. 
D’autres illusions me déposèrent à la frontière d’un pays où la stupeur tient lieu de tout.
C’est elle qui franchit les montagnes, jette des passerelles sur les fleuves en crue, préserve du vertige comme de l’hallucination.
Elle est désormais mon épouse et mon garde du corps, jamais je ne m’en séparerai.
Pourtant j’écris.
J’écris pour savoir quel narrateur je ne serai pas et de quelle biographie restera la proie pour l’ombre. »

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« On ne parle jamais de soi sans préjudice. »

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Pour les amis belges : Laurent Chétouane passe à Bruxelles avec, je crois, SACRE SACRE DU PRINTEMPS, je ne sais pas où, la Biennale de Charleroi Danse, sans doute, j’avais noté les 20 et 21 (je voulais saisir ce prétexte pour débarquer encore à Bruxelles, mais…)

L e premier contact avec la musique


« J’ai encore le son de la valse à travers le bruit de la mer, enfin, le bruissement de l’eau, là, il faisait beau, je me souviens qu’il faisait beau et j’ai entendu, je crois que c’est la Valse au petit chien, je ne sais plus, la valse, assez difficile d’ailleurs, mais qui est la plus belle, de Chopin. »

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J ’écris ton nom


Parfois je suis si heureux, si libre et si plein de ce bonheur qu’il me semble que je pourrais écrire des livres sur ça. Mais les livres, je m’en rends compte, sont déjà écrits. Et mon bonheur a nom « Littérature ».
« C’est l’âge du roman, de la rêverie. »
Ma vie, c’est l’enfance.
« Le ciel était parsemé d’étoiles. »
« La neige avait blanchi la terre. »
Ma vie, ma vie personnelle, pas celle de mes spectacles (qui est une autre vie qui me vient d’ailleurs) (et qui m’est dictée).
Mais ma vie, ma vie maternelle, ma vie paternelle, ma vie d’enfant.
Je suis de passage. Ce passage va si vite. Il ne faut pas pleurer ;
« le don des larmes ».

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L épreux, chevalier



May Maketa et Louis Laurain dans Un petit peu de Zelda

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M arseille Massacre


Pascale Fautrier
Cette après-midi dans mon cours : un élève en traite un autre de Gitan ; j'interviens : J'espère que ce n'est pas une insulte ; Lancelot, surpris, me répond : Bien sûr que si Madame, c'est une insulte quand on se traite de Gitan. Je demande : Et qu'est-ce que ça veut dire. Lancelot (c'est son prénom), ingénument : Ça veut dire sous-homme, clochard. Toute la classe renchérit. Après ça, on va m'expliquer que les Français ne sont pas racistes, et qu'ils ne sont pas tout près d'intégrer les notions fascistes comme celle de sous-hommes. Je fais un point d'ordre, sur les injures racistes, passibles de sanctions pénales, sur ce que ça signifie de vivre en République (l'égalité devant la loi, l'interdiction de toute discrimination) sur l'histoire des Tziganes, Roms : j'annonce que je vais leur passer un film que j'ai fait acheter au CDRP par le collège sur le génocide tzigane. A propos du petit texte sur Henri Barbusse, que je leur ai fait coller dans leur cahier, j'évoque les incidents des Champs-Elysées la semaine dernière, je leur fais un topo sur la montée du racisme et des fascismes dans l'entre-deux guerres, l'extermination des Juifs d'Europe par les Nazis et autres « indésirables ». Après avoir étudié la guerre de 14, ils s'apprêtent à voir en Histoire (j'enseigne le Français) ce que le chapitre de leur livre appelle : Les totalitarismes (je passe sur la confusion intellectuelle que ça entraîne de mettre dans un sac indifférencié communisme et nazisme). J'ai eu une conversation à ce sujet dans la salle des profs avec leur prof d'histoire, qui m'a soutenu mordicus que la montée du fascisme n'avait rien à voir avec la Seconde Guerre mondiale. Je décide de leur montrer L'Espoir de Malraux, et d'étudier avec eux un chapitre du livre (la Guerre d'Espagne n'est pas dans le programme !) L'impression de leur tenir un langage qu'ils n'ont JAMAIS, jamais entendu. Que s'est-il passé pour qu'on en arrive à un tel degré d'amnésie collective ? 

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