Thursday, November 22, 2018

Tiens, j’ai écrit un bout de texte cette nuit : 
« Vous savez les spectacles qu’on vous montre, ça ne va pas pouvoir continuer, ça continuera peut-être des années, mais c’est fini, c’est fini la vie comme elle est et on le sait déjà ; alors, soit on fait des spectacles qui font semblant comme on voit la plupart du temps, soit on montre des spectacles qui sont déjà terminés, qui ne sont plus des spectacles. C’est ce que je réalise depuis quinze ans : des spectacles qui sont finis, passés, terminés. Il n’y a plus de spectacles. Quand il a fallu créer et trouver un nom d’association est apparu : « Le Dispariteur ». C’est en regardant la télé la nuit au mois de juin à Marseille que je me suis dit : je veux faire le contraire de ça, de cette production permanente de spectacles, de ce remplissage, moi, je veux vider… » 
Ce qui résonne avec le vers de Baudelaire (déjà dans le programme) : « Car je cherche le vide, et le noir, et le nu ! »

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