Sunday, January 13, 2013

Marginaux dans le groupe


Je n’ai rien à cacher parce que je ne suis pas un homme de pouvoir. Ce sont les hommes (et les femmes) de pouvoir qui ont — seulement — à cacher. A cause du pouvoir (sur les autres). Le respect de la vie privée, l’atteinte à la vie privée n’a bien sûr été inventée que par des puissants (les hommes députés) pour se protéger. Ça ne protège pas le chômeur. En fait. Pas le pauvre gars. Ça ne protège que la personne de pouvoir. Et malheureusement, ça semble inévitable. Aurélie Fillipetti va porter plainte contre « Voici » qui a publié des photos de ses vacances à l’île Maurice qu’elle voulait cacher (car le chef de l’Etat avait fait passer le message médiatique que les ministres ni lui-même n’allaient prendre de vacances pour les fêtes). Elle a d’ailleurs niée (elle ou son cabinet) d’abord les faits et c’est après les photos de « Voici » que le démenti n’a (bien sûr) pas tenu. Moi, je prétends que « Voici » fait œuvre d’utilité publique et que c’est à « Voici » qu’on devrait donner la médaille. Au lieu de cela, Aurélie Fillipetti dit : « Comme tout le monde, j’ai droit au respect de ma vie privée. » Non, pas comme tout le monde. Moi, je m’en fous de ma vie privée — et le chômeur aussi. C’est ce que je dis (mais Pierre Bourdieu avant moi.) Après, on pourrait dire que nul n’est exempt du pouvoir, et que, comme disait Zouc, « Du pouvoir, il en faut quand même un peu », d’une certaine façon (je me souviens).



Enfin pris ?



Pendant ces heures de la nuit, je me sens libre. C’est terrible à dire. Ça va s’arrêter. Je reprends les rendez-vous lundi matin. Ces heures de la nuit d’hiver. Ces merveilleuses heures de la nuit éternelle.


« The beauty of concision — you know, saying a couple of sentences between 2 commercials — the beauty of that is that you can only repeat conventional thoughts. »




Les gens n’aiment pas passer pour des cons. Ils ont torts, mais, bon. Comme dit le psychanalyste : « Nous sommes in-cu-ra-ble-ment dans la naïveté et l’innocence de notre aveuglement sur nous-mêmes. »




Nicolas Moulin
Cher catho, en ce jour du seigneur :
Te voici donc en train de battre le pavé avec tes chaussures arche couleur caniche mort, et tes mocassins à pompon, pour défendre la suprématie déchue de ton ordre réactionnaire : laisses-moi te dire : je t'emmerde. Tu es en voie de disparition, tu es fade et pale comme un calque photoshop mal réglé. Tu es autodissous par la platitude de ton existence... et saches bien : les momies aux abois, la caravane passe. Défiles donc avec tes pancartes minables, puis rentre chez toi dans un théoz sncf désigné comme un institut de gérontologie, puis crêve. 
Ta brebis égarée chérie qui t'emmerde et va adopter tes gosses.

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