Tuesday, April 28, 2015


Titres : Les Chevaux, Les Arbres, Dédié aux oiseaux...

J'habite à l'autre bout de la ville, chez un philosophe, bon, ça me fait voir du pays ! C'est avenue des Cerisiers et, en effet c'est une assez longue rue bordée de cerisiers ! Pour être plus littéral encore il faudrait dire : avenue des Cerisiers en fleurs car c'est le cas et les cerisiers ne sont-ils pas cerisiers seulement quand il sont en fleurs (titre pour Lyon d'ailleurs)

Lyon. Je veux laisser ouvert le plus possible... Mais il y a quand même des choses à organiser... Logements, par ex, c'est un point noir, pour l'instant, mais je vais trouver

J'ai plein d'amis qui baisent tout azimut surtout au printemps

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Après la représentation, au foyer du théâtre, les comédiens, très bien distribués, ressemblaient vraiment à ce qu'ils étaient en scène, Arlequin continuait d'être tout fou…

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U n peu de tendresse bordel de merde !

     
Julian me dit : « Tu es tout à fait mon genre de metteur en scène, mais tu n’es pas mon genre de plan cul ». Je suis forcé d’admettre la pertinence de sa formulation. Julian est adorable. D’une gentillesse à chaque seconde bouleversante. Il est venu ce matin me dire au revoir, quelqu’un l’emmenait à la gare. Il s’est allongé sur moi alors que j’étais dans un profond sommeil où j’étais enfin moi-même (ma libido et mon amour). J’ai eu la force de le serrer dans mes bras, cet adorable petit ourson (il s’habille en douze ans — fille — ou alors sur-mesure), mais je n’ai pas eu la force de le retenir, mon sommeil était si bon, si sensuel. Je l’aurais accepté sans frein, mais je ne pouvais pas le forcer — et il avait son train, il était dans mes bras à la dernière seconde (la fameuse). Mais cette fois qui m'en rappelait une autre à Berlin, c’est moi qui bandais (puisque c’est moi qui dormais) et, après son départ, j’ai vécu entre deux eaux, la bite longtemps douloureusement tendue avec le rêve que je la lui avais mise, dans son petit q de noisette.

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J’entends les chants géorgiens que Thomas fait répéter sur la pelouse devant ma chambre. Puis il y a la pause, les rires… Beaucoup de nouveaux aujourd’hui, c’est la deuxième semaine. Avec les anciens, il a dû se passer quelque chose car nous avons l’impression de nous connaître depuis dix ans… Il y a une île, ici, dans ce château, il fait si beau, et le monde « all right » est si rapide. Les arbres déploient à vue d’œil ; le soleil brûle la vie par les deux bouts. Les lézards, l’écureuil, le concert des oiseaux, les détails… Toutes les fenêtres ouvertes, tous les chants. Pas de réseau téléphonique. Internet marche dans certains coins.

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E lément de langage


« le milieu théâtral subalterne »

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Alex Caroll
« Vous saviez que Rosa Luxemburg, tout en voulant mourir au combat (ce qui lui est arrivé), se savait plus proche — en son for intérieur — de l’espèce des mésanges charbonnières que de l’espèce humaine ? »
Lire ceci et observer une mésange charbonnière, depuis quelques jours, faire son nid sur ma terrasse, l’admirer dans ses incessants va-et-vient, le bec chargé de brindilles, de pédoncules, de bourgeons et de feuilles... être réveillée par les rouges-gorges, endormie par les merles, toujours émerveillée par les bouvreuils, guetter les geais.. délaisser quelque peu la vacuité du monde digital, revenir à des affinités primordiales.

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L e Roi


« Le roi est environné de gens qui ne pensent qu’à divertir le roi et à l’empêcher de penser à lui. Car il est malheureux, tout roi qu’il est, s’il y pense. »

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(R erun)


Louis Laurain

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L 'Affiche



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O ublie donc Shakespeare


« Oublie donc Shakespeare, tu le trouves par toi-même. Chez les grands écrivains, les grands artistes, on a souvent le sentiment de trouver les choses par soi-même… »

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Simon Espalieu