Tuesday, June 22, 2010

c'est très beau, ces lignes de Borges sur le "naturel", ça me replonge dans cette semaine de stage où j'ai l'impression maintenant que tout m'a été "soufflé" comme par en dessous, sans que je m'en aperçoive sur le moment et ça travaille encore chez moi, de manière très douce, en suspension,
et je voulais te remercier aussi, tu parles de santé psychique, c'est exactement ce que je ressens aujourd'hui, je me suis senti heureux et libre durant cette semaine et très désirant, désirant de participer à créer cette vie commune, cette collaboration, et ce désir se poursuit, continue au-delà du temps passé ensemble, se sentir désirer c'est quand-même terrible, ça afflue à nouveau et j'espère que ça va déborder sur après, se réinventer et qu'on pourra se retrouver pour faire de nouvelles choses ensemble, refaire du théâtre et désirer,
c'est quand même pas mal,
en tous cas je suis chaud pour la pièce sur la Suisse et incarner la Belgique ou
pour autre chose...

mille mercis

je t'embrasse fort

raphael



(Raphael Defour)

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Belles de fin d'après-midi

"Une usine à larmes"

"Sublissime..."

"Une villa "pour avoir le soleil" et "intéressante à habiter""

"Une simple célébration de la vie"

"De quoi parle l'album ?
- De la jeunesse : aimer les gens, avoir le cœur brisé, faire la fête, les erreurs, la solitude, tout ça fait partie de la l'adolescence qu'on a tous eue."

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Dora in the plane


Felix a réussi à faire prendre l'avion à son poisson rouge !

You and Caroline Ablain like this.

Caroline Ablain How did you manage to enter the plane with water ?! I hope she likes the landscape...

Felix Mathias Ott I weared her underneath the shirt, in a little bottle you see it in the album Dora in the sky.

Belle de jour

"Ne venez pas danser votre haine, votre amertume..."

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Se refaire à Paris, il faut deux jours

C'est atroce, Paris ! Enfin, faut s'habituer. Quand on revient du monde où les insectes, les herbes, les rivières ont de l'importance, les étoiles, etc. - et la pluie -, on se retrouve bien agressé avec sa propre espèce. Pourtant Paris fait village. Village de la dépression, village Blade Runner, tous ces androïdes... Enfin, c'est une question d'habitude. On met deux jours pour se réhabituer. Relire les journaux, regarder la télé. Faire comme tout le monde. Comprendre la nullité comme une donnée, la marée humaine. On a hâte que la grande guerre nous rase ces crétins surdimensionnés... (Demain, ça ira mieux.)

En fait
(le lendemain)
Il a suffit d'un concert de Jeanne Balibar à la Flèche d'Or et de ma position de VIP (puisque je lui faisais ces lumières), concert certes pharamineux, de poésie exceptionnelle (comme la fille)
Puis d'une nuit de quatre heures (mon amant dont la chef, en ce moment, a une péritonite met le réveil à cinq heures trente)
Puis d'un cours de danse avec Wayne Byars (et Claire Chazal...)
Puis d'un coup de Vélib' pour rejoindre Sylvie Coumau chez Dries Van Notten, rue du Plâtre, et déjeuner aux Bouledogues en face de chez Colette en rupture de stock du magazine "Mouvement" où mon nom (celui de mon père) m'apparaîtra en couverture un peu plus tard
Et que Stéphane Wargnier nous rejoigne au café
Et encore de nouveau à la Bastille pour une séance d'Alexander avec Luigia Riva
Pour reposer pied dans les délices du Paris bobo que j'aime...
Comme dit le poète : "Ce ne sont là que des exemples."

These are merely instances.

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Belles de jour

"Y a plus de repères chez les bourgeois. Chez les gens qui dominent. Ils ne songent qu'à faire du pognon."

"La démocratie de marché, c'est un régime dans lequel la corruption est à toutes les portes."

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Eva Joly n'est pas folle

Eric Wœrth raconte comme toujours : "On est dans une république moderne..." (avec un brin de vulgarité sur "moderne") et cela sonne faux. Quand quelque chose est révélé, apparaît, cela ressemble à du Shakespeare - et cela sonne vrai. Le moderne, parisiennement moderne, c'est de la propagande, de la pravda et c'est ça, c'est là qu'il faut dénoncer ! Eva Joly n'est pas folle.

Belle de jour

"Le théâtre comme les bateaux sont des lieux de voyage, en fait."

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Pierre, tu vas bien ?

Je te conseille le spectacle de Jeanne Balibar que j'ai mis en lumière avec l'aide de Sylvie dimanche dernier à La Flèche d'Or. C'est un concert très, très beau, très fragile d'une poésie suprême, de la série des chansons intitulées Les Tronomettes (une version sur YouTube). Jeanne y est sublimissime (elle se met à poil à un moment), je ne dis pas ça parce que je suis amoureux : tout le monde l'est !

Bisous


Yvno

(Tu y pensais pour Compil' d'Avril - en plus de moi, ce dont nous reparlerons, n'est-ce pas ?)

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