Thursday, January 21, 2016

V alérie Brau devrait apprendre l'anglais, c'est si beau


« Is it that by its indefiniteness it shadows forth the heartless voids and immensities of the universe, and thus stabs us from behind with the thought of annihilation, when beholding the white depths of the Milky Way? Or is it, that as in essence whiteness is not so much a colour as the visible absence of colour, and at the same time the concrete of all colours; is it for these reasons that there is such a dumb blankness, full of meaning, in a wide landscape of snows—a colourless, all-colour of atheism from which we shrink? And when we consider that other theory of the natural philosophers, that all other earthly hues—every stately or lovely emblazoning—the sweet tinges of sunset skies and woods; yea, and the gilded velvets of butterflies, and the butterfly cheeks of young girls; all these are but subtle deceits, not actually inherent in substances, but only laid on from without; so that all deified Nature absolutely paints like the harlot, whose allurements cover nothing but the charnel-house within; and when we proceed further, and consider that the mystical cosmetic which produces every one of her hues, the great principle of light, forever remains white or colourless in itself, and if operating without medium upon matter, would touch all objects, even tulips and roses, with its own blank tinge—pondering all this, the palsied universe lies before us a leper; and like wilful travellers in Lapland, who refuse to wear coloured and colouring glasses upon their eyes, so the wretched infidel gazes himself blind at the monumental white shroud that wraps all the prospect around him. And of all these things the Albino whale was the symbol. Wonder ye then at the fiery hunt? »

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P our mes amis


« Je n’écris pas pour une petite élite dont je n’ai cure, ni pour cette entité platonique adulée qu’on surnomme la Masse. Je ne crois pas à ces deux abstractions, chères au démagogue. J’écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps. »

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Depuis le 9 juillet 2015, j’écris un long poème (fait d’une myriade de poèmes) dont je donne, pour une expo, cet extrait


La splendeur du temps qui passe



J’ai rêvé que j’allais écrire : oui, il me faut un nouvel espace. Rêver à ces romans. Qui commenceraient sans commencer, qui écriraient… Sur ma table de nuit, la photo d’un homme jeune. Un danseur. Disponible. Amoureux

J’aurais le titre d’un roman (j’en ai mille)
Je puiserai dans les poètes
comme dans des puits.
Oui, nous ne sommes pas seuls… 

Mais pourtant tout est là.
(Je m’exprime mal, je ne m’adresse pas, pas tout à fait…)

Mais peu à peu, pas à pas… Tout ce qu’a fait, dans la mémoire immédiate — et celle de demain — untel ou untel…
Louis de Funès ou 
Yves Montand




« Grimé en vieil homme »

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S uite à notre échange téléphonique


Peut-être le dire clairement par email : j’adorerais travailler à l’étranger et particulièrement dans un pays de langue espagnole (je m’y remets justement pour ça). J’ai failli travailler au Mexique lors de mon séjour de mai-juin dernier et finalement ça ne s’est pas fait (c’était avec l’université et ça tombait en période d’examen), mais je l’ai beaucoup regretté. A la place, j’ai écrit un texte que je suis en train de finaliser en ce moment (ça me prend mes nuits…) Je me considère bien meilleur homme de spectacle qu’écrivain !
Au plaisir, en tout cas, merci d’avoir pensé à moi, 

Yves-Noël Genod

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S ubtiles illusions


« C'est alors que toutes les teintes terrestres ne sont rien, toutes les couleurs variées et différentes sur la terre ne sont rien que de subtiles illusions qui n'existent pas en substance, qui ne sont pas inhérentes aux choses, mais appliquées de l'extérieur comme un enduit ; de telle sorte que toute la divine nature est peinte absolument comme une putain, dont les attraits ne font rien de plus que couvrir, et ne recouvrent rien que le charnier qui est dessous. Le livide univers gît devant nous comme un lépreux. » 

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E l Libro de arena



Bonjour Madame Legagneur,
Donc je vous envoie ce mail suite à notre échange au téléphone d’il y a un instant. Je cherche — et vous m’avez dit que vous pouviez m’aider dans cette recherche — une formation qui est sans doute rare : celle qui me permettrait de travailler avec des animaux. J’aime beaucoup voir des spectacles avec des animaux, l’immense poésie qui se dégage, par exemple des spectacles de Bartabas ou de ceux de Luc Petton, et je mets moi-même en scène des animaux dans mes propres spectacles (qualifié de « théâtre chorégraphié ») dès que je le peux (dernièrement, à Lyon, des agneaux empruntés à une ferme pédagogique), mais c’est très difficile, souvent très cher (les tigres, par exemple) et très rare. J’ai du temps dans ma carrière en ce moment, et je voudrais me former à ce rapport aux animaux dans le cadre du spectacle vivant, ou de l’audio-visuel, apprendre à travailler sur scène, ou à l’image, avec des animaux. Voilà ce que je recherche comme formation. Je connais quelques personnes (quelques noms) auprès de qui je pourrais demander un stage, mais vous m’avez expliqué qu’il fallait que ces personnes aient un numéro de déclaration d’activité en tant qu’organisme de formation, pour que l’Afdas puisse prendre en charge ce genre de stage. Vous m’avez parlé aussi au début de notre entretien de formation de reconversion, mais je vous ai coupé la parole, ce qui fait que je n'ai pas écouté les solutions envisageables par cette voie — qui est peut être une possibilité si nous ne trouvons pas la formation déjà existante que je recherche, par exemple demander à être former par un zoo, etc. Y compris en m’orientant vers un double métier, je ne crois pas que j’abandonnerais jamais — d’une manière ou d’une autre — l’art du jeu, je suis trop fait pour ça, mais j’aimerais beaucoup avoir aussi la possibilité de vivre d’autre chose. Un second métier en rapport avec les animaux me ravirait...
Merci de vos efforts.
Veuillez recevoir, madame, l’expression de mes sentiments les meilleurs, 
Yves-Noël Genod

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D ésastre, sagouin