Tuesday, November 15, 2016

C’était beau, les poèmes de tes roses, de tes plantes, l’érables dont les feuilles…, le prunus…, la glycine si bien élevée et si… désinvolte, si menaçante, si apaisante… elle pourrait tout écrouler, la folle, la fautive, la pleine santé envahissante — et les roses, d’être déplacées… J’aime en été… Ma mère, tu sais, c’est comme une blessure… Elle fait semblant de parler de la mort, comme de la mort, elle blesse — 

« Siempre digo la verdad, incluso cuando miento digo la verdad. »

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A ussi pour un titre


« Les conflits ont leurs saisons. »

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« Moi, je suis un livre ouvert »

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Titre d’un livre : Dans l’amour mélangé

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« J’aime sentir la liberté en moi. »
Titre pour un livre sur mon travail : Atelier de beauté

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O u bien une biographie


Titre pour un livre (de poèmes ou bien une biographie) : L’Air absent

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T he Death


Je rêve d’un spectacle où le texte soit immense, mais de très peu de mots. Après tout, des livres immenses et de très peu de mots existent — comme C’est tout, de Marguerite Duras ou The Death of the Moth, de Virginia Woolf. Ce spectacle donnerait l’essence des choses, quelques vers. Quelques vers sauveurs, un poème, suffiraient parmi l’océan des merveilles de son et lumière comme une chanson...
Titre : Des couilles dans la cathédrale 

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« Je suis seule dans le langage, mais ça va, rassurez-vous »

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Il paraît que Sarah Bernhardt une fois qu’elle passait en voiture à l’arrière de la Comédie-Française un jour de matinée vit un attroupement et qu’elle demanda : Mais que font tous ces gens là ? — Madame, ils attendent les artistes — Pour les tuer sans doute…
« Comprenons enfin que nous sommes confrontés à l’incompréhensible. »

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D es poèmes conversationnels


« Si bien que cette petite révolution personnelle a transformé mon rapport au poème. Tout d’un coup, j’ai pensé que la phrase plus que le mot était le cœur du poème. J’ai pensé que le poème n’avait pas à voir avec la nomination, comme on le répète assez souvent, mais avec la construction d’une conversation. Ce qui s’est mis à compter ce n’est plus de dire des mots qui nomment les choses du monde mais faire des phrases qui les mettent en relation. J’ai commencé à écrire des poèmes conversationnels si on veut. Ce personnage de Monstre ne dit pas seulement qu’elle est seule, elle dit aussi avec une sorte de jubilation : blablablabla. Ce blabla est un horizon qui me sied pour le poème. A la limite, il faudrait écrire une seule longue phrase dansante qui ne se taise jamais. »

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MONUMENTAL, de Jocelyn Cottencin, reprend, au TCI. Jeudi et vendredi. A 19h. J'ai une invitation encore vendredi. Pour les détaxes, ça ne vaut pas le coup, elles sont plus chères, dans ce théâtre, que le tarif intermittent. Il y a quelques places possibles à la générale demain mercredi soir, à 19h. Envoyez sms (0684609458) dans la journée car la jauge pour la générale — dans ce théâtre — est limitée. 

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S on étoile


Quand Kataline Patkaï m’a proposé de donner une performance dans ce nouveau lieu comme « réel », le café Pas si loin, au bord du périphérique à Pantin, porte de la Villette, c’était au printemps dernier, j’avais du temps, j’ai proposé : « Et pourquoi pas un cours ? un cours régulier… » L’expérience — après deux cours de préfiguration en juin — a été tentée sur la saison d’automne, tous les lundi et mardi, de septembre à décembre un cours d’interprétation de trois heures intitulé JOUER COMME GERARD, les étudiants  viennent quand ils peuvent, quand ils veulent, c’est 5€ le cours. Maintenant, je peux déjà dire que c’est une expérience magnifique, idéale d’ailleurs, au milieu de ce café plein de vitrines sur la rue, le carrefour, le quartier « sensible » comme disent les politiciens. Nous avons laissé la lumière naturelle, nous avons avancé peu à peu l’horaire dans l’après-midi pour célébrer cette heure d’entre chien et loup que j’ai toujours aimée, « Il y eut un soir… » Le 5 et le 6 décembre, ce sont les derniers cours et nous les ouvrons au public. Les beautés que nous voyons naître jour après jour, d’une manière très consciencieuse,  divine, très précise, très ouverte, comment ne pas avoir envie de les partager avec vous ? C’est tellement fait pour le partage, jouer ! Vous viendrez jouer avec nous à jouer ? Car il y a le réel et, finalement, c’est un jeu. Un jeu de peu, un jeu de Dieu. Ça joue, ça ne demande que ça, les êtres et les choses et les prisons et les vitrines et il y a du jeu partout et on joue avec ce jeu, ce mica, ce miracle, ce miroitement craintif et sensible comme une bête, une bestiole, ça joue à jouer avec les bêtes et les bouts de béton, de métal, les miroirs et les cheveux et les voix — et les fragments de peau et de cornée, — par exemple, le poète, il dit : « Quand tu en déchires sans bruit le tissu pour que respire son étoile de quel côté du réel es-tu » Et le poète, il ne met pas de point d’interrogation, le poète, non, parce qu’il n’y a pas de question et pas de réponse —
Les 5 et 6 décembre, à 14h30 (durée : trois heures), 1, rue Berthier, à Pantin. Participation : 5€

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