Friday, March 02, 2012

Parmi les Dogons

Paris recèle la beauté, recèle la richesse du monde. Il y a la richesse, les pistes de ski, mais il y a la richesse abordable, au musée du quai Branly (gratuit avec la carte chômeur). Paris est une huile, une urne, une huître, non, je ne dirais pas une huître, celle qui recèle la perle, « lorsque nous étions à même enseigne », avais-je écrit à Duras et elle avait écrit, dans un livre, « Le corps enseignant a sauvé l’Indochine de l’imbécillité blanche. » Oui, ce même événement, la neige et le sang.

« Camouflage »… « prédateurs »… Les gens savent les mots et indiquent les mots aux enfants.

Puis je suis passé chez Colette qui est le musée de la beauté et des sports d’hiver.

Trouver. Trouver la veste. Trouver l’aiguille. Trouver la femme. Trouver.

J’ai eu envie de tout chez Colette. Et j’ai pensé à Arthur Rimbaud, « Aux glaces des magasins splendides ! »

L’opéra, mon quartier. Crépuscule, crépuscule de toutes les matières.

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Malika Djardi, Sophie O'Byrne, Romain Flizot.

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« Un mot, n'importe lequel, se présente comme un faisceau et le sens, au lieu de se concentrer en un point donné, se projette dans diverses directions. En prononçant « soleil », nous effectuons une sorte de voyage immense dont nous avons une telle habitude que nous le parcourons comme en rêve. Ce qui distingue la poésie de la parole machinale, c'est que la poésie justement nous réveille, nous secoue en plein milieu du mot. Ce dernier se révèle alors à nous d'une étendue bien plus vaste que nous ne l'imaginions, et nous nous souvenons soudain que parler veut dire : se trouver toujours en chemin. »

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La vie elle même qui s'écoule




Yves-Noël,

Très touché par ton appel, ta confusion.
Je suis très heureux de notre rencontre,
j'espère que nous pourrons poursuivre cet échange,
très bientôt ou plus tard.
Je souhaite simplement que dans ton choix ne pèse pas le fait que je n'habite pas Paris,
car ce n'est pas pour moi une difficulté.

Je t'embrasse
Loïc

Cette phrase en écho au travail :
« J’espère avoir retenu ainsi le chant de la mer et des oiseaux, l’aube et le jardin, subconsciemment présents, accomplissant leur tâche souterraine… Ce pourrait être des îlots de lumière, des îles dans le courant que j’essaie de représenter ; la vie elle-même qui s’écoule. » (Virginia Woolf, Journal, à propos des Vagues.)