Monday, April 28, 2014

C e que je cherche (et reconnais) en roulant dans l'auto (de mes parents)


« L’enfance est la voie royale par laquelle nous connaissons le mieux un pays. Au fond, il n’est pays que de l’enfance. »

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L 'Homme-sable


Hier j’ai regardé à la télé un documentaire assez pénible, commercial, pour une tour résidentielle haute comme la Tour Eiffel qu’aurait construite Christian de Portzamparc au-dessus de Central Park. Salles de bain en marbre de Carrare, etc. Bon. Plus tard, je suis tombé sur qqch qui rassemblait les acteurs de Spider-Man et, en fait, finalement, ça l’était, c’était un Spider-Man, un épisode qui m’avait échappé, et voici les voltiges et les bagarres en plein ciel avec l’Homme-sable… Avec cette phrase merveilleuse qui apparaît soudain : « J’en ai eu, des nuits blanches, à me demander comment changer le passé ». Ça valait le coup d’aller jusque-là... Comme la nuit est calme et déserte et pleine, pleine de nuit et de vert et d’oiseaux qui se sont tus, comme l’amour est encore à venir, nocturne-connu

L'Homme-sable peut transformer tout ou partie de son corps en une substance ressemblant à du sable et donner à cette substance la forme qu’il désire.

Il peut amalgamer du sable à sa propre structure et ainsi augmenter sa taille. Il semble qu’il puisse rester à l’état de sable pendant une période illimitée.

Son cerveau continue à fonctionner sous sa forme astrale même lorsque les particules de sable le composant sont éparpillées.

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L es Choses


Il était émerveillé par les choses, les choses apparaissaient dans la nuit, comme des formes de la nature. Il ne jetait rien, forcément. Il construisait le musée naturel des choses, un musée pour que les choses se sentent bien (entre elles), un musée de murs bâtis de choses. Il respectait les choses. Elles l’émerveillaient. Il ne faisait rien avec les choses, il les accueillait, il les respectait — et, bien sûr, qq dialogues. Toutes les choses étaient belles comme le jour, nocturnes, présentes ; il n’y en avait pas de plus belles et de moins belles. Il n’y avait pas la nature, grandiose, séparée de l’homme, non, ces choses, c’était la nature non séparée de l’homme, la nature de l’homme. Il avait construit une maison, mais, au fond (comme le faisaient les castors ou autres animaux bâtisseurs), par assemblages de choses, par assemblements de choses. Par ex, ds l’entrée, les bâtons de ski qui lui servaient de cannes (plusieurs paires), mais aussi des vrais bâtons (cannes aussi), mais aussi un ou 2 balais-brosses et une pioche. Cet assemblage étonnait, mais on s’émerveillait aussi de sa logique, que la pioche pouvait aller avec les bâtons de ski. De cette richesse de forêt parmi les choses, il s’émerveillait.

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J ulien Ribot me dédicace un œuf


De mon âme à ton âme, pour YNG   Julien

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