Saturday, January 25, 2014

L es Filages


Vincent Dedienne
Tu es à croquer dans cette interview.

— T mignon. (Viens me croquer quand tu veux, je suis chez moi cet après-midi.)

— Je suis à Amiens, je fais filage sur filage je n'en peux plus.
Je hais les filages, je ne veux plus jamais en faire.

— Ah, oui, j’ai lu que tu le disais... des filages de quoi ?

Je marche dans la nuit par un chemin mauvaisJe t'embrasse, je file. Filer. Bel après-midi, grand !

— Pas étonnant que vous faites des filages… un titre pareil !

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C omo el negro absoluto, en el theatre


Oh, mon Dieu, j’ai encore lu la presse à propos de l’ « affaire » ! La réalité, c’est la fiction et, donc, si c’est de la fiction, c’est que tout est vrai ! (sauf les déclarations officielles qui ne cherchent qu’à endormir les badauds). Pauvre François Hollande ! elle s’accroche ! et il va céder (selon certains…) Comment va-t-il se supporter cette pauvre folle qui lui fait des scènes et avec qui il ne baise même plus ?... Comment disait Montaigne ? « Tempestueux » et « tumultuaire ».

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S chnee



« C’était des questions du genre : « Qu’est-ce que tu aimerais bien faire en dessous d’un pommier ? », par ex. »


« Eine kleine Zärtlichkeit » (Une petite tendresse)

« Par ex, je vous dis : « Oui… », ou comme hier, dans…, je dis : « J’ai peur du noir, c’est pour ça que j’ai toujours laissé la porte ouverte pour savoir si qq’un allait rentré… » et si je vous dis ça sur une scène personne ne me croira et pourtant c’est qqch qui me caractérise, c’est vraiment la vérité : j’ai vraiment peur du noir. »

« Es gibt keine Regel. »

« Dans une pièce, par ex, il neige dans tout le second acte, mais vraiment tout le temps, il neige et ce sans interruption. Ce sont des petits morceaux en soie qui tombent un petit peu comme des flocons de neige et lorsqu’on les regarde, c’est un petit peu comme qqch qui va vous hypnotiser et les cheveux des danseurs sont blancs de neige, de cette neige artificielle : ils dansent et plus ils dansent, plus il y a de neige qui vient s’accumuler sur leur cheveux et ils secouent les épaules et les cheveux et c’est vraiment ce qui va rendre une certaine image et Pina était qq’un qui aimait cette idée de l’art, ces arts plastiques, elle connaissait beaucoup de personnes qui s’intéressaient à ce sujet, tout est interconnecté… »

« Mais, honnêtement, on était rarement à la maison. On était toujours sur la scène en train de répéter. Elle n’aimait pas rentrer chez elle, c’est qqch de très connu. Pina war immer arbeiten. »

« diese Traurigkeit » (cette tristesse)

« I’ll never give up ! »

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The disabled drummer, me dit Fabienne

C ouple (2)


Charlie & Jackie, me dit Régine

Sehnsucht


« La danse contient tant de choses. »

« Je vise une certaine multitude. »

« Avec tout cela, on fait peut-être des miracles ou peut-être des spectacles qui se situent entre la réalité et le miracle. »

« pour moi, beau, ça veut dire honnête, ça veut dire qqch d’intérieur, profond… »

« Je crois qu’on doit toujours recommencer avec l’homme et pas par qqch d’utopique. »

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Syrian Refugees, me dit Clara

C ouple


Photo Marc Domage. Jeanne Monteilhet, Boris Grzeczszak, Bertrand Dazin dans Un petit peu de Zelda

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Bonjour Valentine, 

Voici un texte pour le dossier de presse. Bien sûr, vous pouvez remettre aussi celui de la brochure. Vous pouvez reprendre aussi le poème de Fernando Pessoa (ci-dessous). Je me retiens d'indiquer une partie de la distribution puisque je n'ai pas tout le monde sauf si vous me dites que c'est important d'indiquer qq noms et sauf, à la lumière, Philippe Gladieux et, au son, Benoît Pelé, vraies « stars » du spectacle (que j'imagine d'abord comme un son et lumière), même s'il va y avoir — je l'aimerais — probablement beaucoup de monde au final et des gens merveilleux (comptez sur moi !) C'est un spectacle sur le lieu, sur les Bouffes, sur le quartier aussi j'aimerais, quartier où j'habite (je suis à 5 mn) ; ce sera le poème du lieu (tel que je le ressens).

Hier, je suis intervenu dans une entreprise de Com', Babel (ils ont même fait une interview-portrait). Il s'agissait de rencontrer ceux qui le voulaient dans la boîte et de leur exposer mon travail. J'ai montré la vidéo d'Un petit peu de Zelda et j'ai parlé, c'était très agréable. L'organisatrice qui m'invitait se propose d'acheter des places pour l'entreprise (elle me dit : « La dernière fois, nous sommes allés à la Comédie Française, nous étions 80 »). C'est peut-être une idée (pour le remplissage), aller voir les gens sur leur lieu de travail et les appâter. Pour moi, ce n'est pas du tout inintéressant car ça me sort de mon milieu... 

Sinon il faudrait faire beaucoup d'avant-papiers, même si Olivier me dit que c'est malheureusement une pratique qui se perd. Je suis prêt à tout avec enthousiasme ! (même aux télés, si on en trouve !) sauf pour les choses inutiles (comme cette longue émission sympathique sur Radio Nova où vous m'aviez envoyé, mais qui n'est sortie que le soir même de la dernière d'Un petit peu de Zelda : fatiguant car totalement inutile).

Les photos, on peut piocher partout, dans la première version de 1er avril (Bruxelles), dans la version de septembre, et dans Zelda, par ex. S'il vous en manque, je vous en renvoie...

Faites attention de conserver les italiques de ce texte que je vous envoie (en pièce jointe).

Merci, à bientôt,

Yves-Noël 



« Je ne sais combien d’âmes j’ai.
J’en ai changé à chaque instant.
Je me sens continuellement étranger à moi-même.
Je ne me suis jamais vu, jamais trouvé.
En étant plusieurs, je n’ai qu’une âme.
Celui qui a une âme n’a point de calme.
Celui qui voit n’est que ce qu’il voit.
Celui qui sent n’est pas celui qui est.

Attentif à ce que je suis et vois,
Je deviens eux et pas moi.
Chacun de mes rêves ou désirs
Est à celui qui naît et pas à moi.
Je suis mon propre paysage,
J’assiste à mon propre passage,
Divers, mobile, seul,
Je ne sais pas sentir que je suis là où je suis.

Ainsi, étranger à moi-même, je lis
Mon être, comme les pages d’un livre.
Je ne prévois point la suite,
J’oublie le passé.
Je note sur la marge des pages lues
Ce que j’ai cru sentir.
Je relis et je me dis: « Est-ce moi ? »
Dieu le sait, car il l’a écrit. » (Fernando Pessoa)

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C hez Eva



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