Dans le train, le garçon en face de moi avec lequel je n’échangeais aucun regard lisait : Comment se faire des amis. Je lisais, moi : Aurais-je été résistant ou bourreau ? Et, maintenant, je lis un entretien de Bernard-Marie Koltès et cette phrase : « Le plus grand conflit s’élève dans ces murs très hauts, dans ces obstacles très complexes qui existent entre chaque individu ». Pendant ces longues heures (c’était un train lent), j’ai pensé que si je finissais à temps mon livre, j’aurais bien aimé l’échanger avec celui de ce garçon peut-être un peu con.

Dans un autre train, celui du retour, j’étais assis à côté d’un autre garçon rien à voir, très joli et, lui, très bien élevé. J’ai failli le remercier du voyage. Je lui aurais dit : Votre présence m’illumine la journée 

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Zut

Bonjour Sandrina, j’apprends (par « Libé ») que tu étais en liste pour le théâtre du Châtelet, ç’aurait été vraiment chouette ! Plutôt que ce vieux pédé déprimé d’Olivier Py. Je peux me permettre de le traiter ainsi, je le faisais déjà dans mon premier spectacle il y a vingt ans : un sketch contre les pédés, qui, par une série de réductions (« en fait, ce ne sont pas TOUS les homosexuels que je n’aime pas... »), en arrivait à dire que c’était Olivier Py dont il s’agissait…

Amitiés, 

Yvno