Thursday, June 27, 2019

D ernière semaine


Dernière semaine. A ne pas louper ! Deux représentations de chaque. Il faut voir les trois. Même lieu, même traitement, même mise en scène, trois écritures fondamentalement différentes, Tchekhov, ça n’a rien à voir avec Duras ; Duras, ça n’a rien à voir avec Houellebecq ; Houellebecq n’a rien à voir avec — etc. C’est une merveille de découvrir ça : l’irréductibilité, la singularité de Tchekhov, Duras, Houellebecq, trois génies, trois immenses solitudes, humbles, honnêtes, trois compassions, trois cruautés, trois dévouements. Trois égoïsmes. L’expérience est sidérante. L’AMANT, d’après Duras, est joué par la japonaise Yuika Hokama (pour la troisième année dans ce lieu), LES TROIS SŒURS, la pièce de Tchekhov, est jouée intégralement par la biélorusse Ireïna Labestkaïa, en russe et en français, et RESTER VIVANT n'est joué que par moi-même. Venez tous !

Calendrier :
Dimanche 30 juin, 17h : LES TROIS SŒURS 
Lundi 1er juillet, 20h30 : L’AMANT
Mardi 2 juillet, 20h30 : L’AMANT
Mercredi 3 juillet, 20h30 : RESTER VIVANT 
Jeudi 4 juillet, 20h30 : RESTER VIVANT
Dimanche 7 juillet, 17h : LES TROIS SŒURS

Café Pas Si Loin : 1, rue Berthier, à Pantin, métro ligne 7, Porte de la Villette ou Quatre Chemins 

L’entrée est libre, le café est ouvert avant la représentation.
La pièce LES TROIS SŒURS est présentée en deux parties d'1h30, première partie à 17h, deuxième partie à 20h30, un entracte d’1h (possibilité de se restaurer) prévu entre les deux parties ; durée (entracte compris) : 4h. L’AMANT dure 1h20. RESTER VIVANT dure 45mn

Réservation :
lamantles3soeurs@gmail.com (vous ne recevez de réponse que s’il y a un problème de place)

Labels:

M ourir après


« Donc il faut toujours faire quand même comme si on… ce qui est possible, hein : il faut faire comme si on allait mourir après. Ça vous concerne pas vraiment, les réactions. Et, ça, on peut y arriver. Il suffit de convoquer une maladie. On se dit : Oh, de toute façon, je vais y passer, allez, advienne que pourra. »

Labels:

E tre compris


Les premiers mots trouvés sur le dictaphone du téléphone qui enregistrait toujours — de Mathieu Menghini (un Suisse ! trop chou !)
« Bravo. Bravo, bravo. Non, j’ai trouvé que c’était… J’ai vécu un moment formidable. Moi, je trouve que ce sont ces moments-là qui donnent du sens à l’acte théâtral. Dans un cadre comme celui-ci. Non, vraiment. Et puis avec une probité, le texte est amené avec une probité nonchalante qui permet à toutes ses vérités de passer — parce qu’on pourrait considérer que ce sont des affirmations très dures qui nous sont envoyées, mais la manière… Y a même un soupçon de lyrisme… » Et puis nous avons été interrompu… Par quelqu’un sans doute qui voulait coucher avec moi, je ne me souviens plus. Tout le monde veut coucher avec moi, en ce moment, mais, moi, je préfère dormir — les gens ne veulent pas dormir ; en général, ils préfèrent coucher — ce qui fait d’ailleurs que j’accepte parfois de coucher juste pour pouvoir dormir — mais, moi, dans l’acte sexuel, ce que je préfère c’est dormir... Ensuite, avec le Suisse, nous avons encore longuement parlé… Et il y avait encore quelques-unes de ses phrases dans le dictaphone :
« En fait, y a une qualité d’empathie (pour repérer dans les vies tout ce qu’il [Houellebecq] dit)... » 
« dans ces moments-là, on accède à la présence dans ce qu’elle a d’informel — et réussir à, dans une structure, mettre de l’informel — c’est un peu tout ce qu’il dit dans la première partie… — et je pense que l’art poétique que vous ambitionnez, c’est celui-là, exactement. En tout cas, je pense que, là, il y a la ligne pour le comédien. Mais sans en faire trop, comme vous l’avez fait, c’était très délicat. » 
« Vous savez, ça m’a fait penser à Aristote qui dit : « Entre amis, y a pas besoin de justice ». »
Etre compris est un plaisir sexuel !

Labels:

Titre : 
Un melon aux Lilas

Labels:

C e soir, je remets le couvert (RESTER VIVANT, 20h30)


Photo Marie Sorbier

Labels:

Bonjour mon grand !
Tu avais raison, j’ai bien dormi après la douceur de notre promenade. J’ai juste regretté de ne pas t’avoir suivi jusqu’aux Abbesses puisque c’était si bien ; après tout, la vie est courte et les occasions de ce genre…
Voilà les dates à répandre (mais rajoute un petit mot de toi pour ceux qui ne me connaissent pas) :
Bises, 

Yvno

Labels: