Sunday, November 11, 2012


Alors qu'est-ce que tu racontes de beau ? Tu as des projets pour cette année ?

Eh, ben... non. (Mais Cioran ne dit-il pas que tout projet est une forme camouflée d'esclavage.)

C'est vrai mais c'est tellement bon d'être l'esclave de temps en temps... J Profite d'être le maître alors pour l'instant J     

Labels:


Labels:


« Qd on est hors de soi, on entre dans la chose juste. On n'a pas besoin de tricher. C'est du bonheur. »



« 1 film, ce n'est pas des vacances. C'est l’ailleurs de soi. Il faut se quitter de temps en temps, pr mieux se retrouver. »



« J'aime bien sentir en moi une petite transformation et l'intelligence s'élargir. »

Labels:


Labels:

Psychanalyse du crayon


« The pen will never be able to move fast enough to write down every word discovered in the space of memory. Some things have been lost forever, other things will perhaps be remembered again, and still other things have been lost and found and lost again. There is no way to be sure of any of this. »

Labels:

Orion...














Labels:

Les Maladies incorporelles



Tout ce monde qui va disparaître et dont je n’ai plus besoin.
L’hiver…
Rien n’est du tout
est fragile.
« Tant que je fais du sport à côté »
Un climat de parano partout dans les rues me semble juste.
Rien ne se voit et tout se voit : ça se voit que ça ne se voit pas.
En des journées d’hiver intense, recomposer la vie.
Ma faiblesse insigne.
Les foules immenses, irrégulières.
Quelques chats soyeux.

Labels:

Arnaud et sa « tête de biche »










Labels:

Maladies incorporelles



« Et je cours je me raccroche à la vie je me soûle avec le bruit des corps qui m’entourent comme des lianes nouées de tresses sans comprendre la détresse des mots que j’envoie »

Labels:



Labels:

Miroir vivant



« Or, as Leibniz put it: « Every living substance is a perpetual living mirror of the universe. » »

Labels:

Ma vie à Berlin chez Arnaud Bourgoin



Labels:

Every book is an image of solitude...



« Every book is an image of solitude. It is a tangible object that one can pick up, put down, open, and close, and its words represent many months, if not years, of one man’s solitude, so that with each word one reads in a book one might say to himself that he is confronting a particle of that solitude. A man sits alone in a room and writes. Whether the book speaks of loneliness or companionship, it is necessarily a product of solitude. A. sits down in his room to translate another man’s book, and it is as though he were entering that man’s solitude and making it his own. But surely that is impossible. For once a solitude has been breached, once a solitude has been taken on by another, it is no longer solitude, but a kind of companionship. Even though there is only one man in the room, there are two. A. imagines himself as a kind of ghost of that other man, who is both there and not there, and whose book is both same and not the same as the one he is translation. »

Labels:

Lovers are Strangers


Labels:


Oui, c’est un grand malheur que la solitude, mais, déjà, à l’heure où je la quitte, j’en ai la nostalgie. Oui, elle est insupportable, mais elle m’est insupportable. C’était moi qui souffrais. C’était moi qui m’intéressais… Faut-il encore se donner au monde (qui demande le beurre et l’argent du beurre...) ? De la musique toute la journée, du désespoir toute la journée, de la solitude absurde, affreuse, mais de la solitude, oh, mon Dieu, oui, toute la journée ! Le retirement, l’ascèse…



Le but de cendre le but de son : jouer. Jouer met ensemble les décisions.






La mémoire du grand secret toujours effacée.

Labels:

Eine klare Sache


Nicolas Moulin, Alter Kapitän.

Labels:

« En apprenant le langage, vous n'apprenez pas seulement ce que sont les noms des choses, mais ce que c'est qu'un nom ; pas seulement ce qu'est la forme d'expression d'un désir, mais ce que c'est qu'exprimer un désir. En apprenant le langage, on n'apprend pas seulement la prononciation des sons et leur ordre grammatical, mais aussi les formes de vie qui font de ces sons les mots qu'ils sont, en état de faire ce qu'ils font . Dans ces conditions plutôt que d'affirmer que nous racontons aux débutants ce que signifient les mots, ou que nous leur enseignons ce que sont les objets, je dirais : nous les initions aux formes de vie pertinentes contenues dans le langage et rassemblées autour des objets et des personnes du monde qu'est le nôtre. » 

Labels:


Labels:

Sans alcool, la fête est plus folle



Je regardais cette bouteille de Coca-Cola que j’avais dans la main. Ainsi j’y étais venu  – je ne buvais plus d’alcool – et j’aimais ça. La bouteille inaltérable, la production mondiale, la marque des marques, tout le 20ième siècle – et je regardais ces gens autour de moi qui fumaient, habillés seventies dans ce bar en fausses ruines lui aussi seventies où l’on fêtait l’anniversaire de Ghazi Barakat. Les années 70 étaient aussi, pour Berlin, une marque inaltérable. Rien ne changeait en tout cas à cette heure de la nuit parmi ces figurants, avec ce poster de Marilyn ou de Mae West (j’y voyais mal) et moi en perfecto et avec la chemise à rayures bleu-blanc-rouge que m’avait donnée my lover Arnaud Bourgoin  j’étais dans les années 70 (je passais outre l’atmosphère enfumée) de ces photos en noir et blanc dont nous avions vu l’exposition, avec Nicolas Moulin, soulevant des huées d’enthousiasme de sa part, des photos du quartier de Kreuzberg où Nicolas habitait – il me disait : « C’est à cause de ces années-là que je suis venu à Berlin, c’est ma mythologie ! » – et où avait lieu aussi cette fête rétro.

Labels: