Friday, June 18, 2010

Les Mains après le bain

Marlène, ça a l'air d'aller (moi aussi)

Switzerland news

Aloooors, comment va ? C'est fini ce stage ? Tu es content ?
On est en Suisse avec Jonathan, on finit notre Déjà, Mourir c'est pas facile, on est épuisé mais on tient le bon bout ! On a rencontré des gens épatants, tiens, encore aujourd'hui, une fée qui parlait aux trolls...
Seras-tu à Paris le 26 juin ? On présente nos 10mn au Théâtre de la Ville, j'aurais vraiment aimé que tu vois ça. Lundi on a enregistré Dick Rivers, c'était magique, magnifique, je crois que c'était un des moments les plus importants de ma courte vie, comment tu vois le truc dont tu rêves depuis longtemps arriver, c'est vraiment fascinant, le truc de se dire "putain, je me suis pas trompée", une sorte de plénitude qui m'a un peu sonnée. La chanson est d'une beauté !!! mais d'une beauté !!!! Je te la ferai entendre quand elle sera mixée.
On sera aussi à la Ménagerie le 23, ça ça va être un peu plus difficile mais on va y arriver, on fait beaucoup de choses en même temps...
Bon bref, j'espère que ce mail te trouvera en forme, tu me manques (bin oui !), on arrivera à se voir avant Avignon ou quoi ?
Je suis allée à rennes au Musée de la Danse bosser une semaine sur une expo, il faudra que je te raconte, toi aussi tu l'as fait, non ? Ça m'interesse de savoir ce que tu en as pensé...
Bon allez, je t'embrasse et je retourne à mes vieux qui dansent, mes archers qui tirent dans le pré et mes vaches qui dansent en boîte...
Marlène

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Le Réveil des travailleurs chinois

On est si éloigné de "l'actualité" que, quand je tombe sur le journal "Le Monde", j'ai l'impression d'une contrefaçon (d'une parodie). Physiquement, je ne reconnais pas le journal ni la véracité des informations qui me paraissent extraordinaires (dans un sens invraisemblable, anachronique).

Le réveil des travailleurs chinois, Les souffrances du Colisée de Rome, Les "Bleus du dimanche", Le voleur de goûter met le tribunal à l'épreuve...

Ça annoncerait le guerre, peut-être cela me paraîtrait aussi fictif (futile). Et peut-être, cela l'annonce-t-il... Ici, nous ne recevons que les faux journaux. Des parodies, des contrefaçons... Un paquet était aussi arrivé lundi au nom d'Arnaud Guy - avant son arrivée et avec l'étiquette (sur le gros paquet) : DANGEREUX. C'était embêtant. En fait, c'était pour un feu d'artifice qu'il a organisé hier au soir : chaque participant du stage a allumé une fusée en prononçant les mots de Twin Peaks : FIRE WALKS WITH ME. Quelle attention pleine d'imagination ! Arnaud Guy... On reparlera de ce gars. Bon allez, je me lève, moi, le p'tit dèj... Last p'tit déj... (Je reprends tout à l'heure...)

A propos des journaux, on a aussi reçu, ce matin, "L'Equipe", avec ce titre que tout le monde, en France, a vu, j'imagine : "Va te faire enculer, sale fils de pute !" C'est bien de s'intéresser à tout comme ça. Dans cette phrase, Arnaud Guy était d'accord avec moi, c'est le "sale" qui fait vraiment sale... Retrouver la France...

Pourtant il y avait ce beau mot d'"insouciance"... (pour la rime, dans la chanson désuette). C'est ce que nous avons essayé, nous, ici, pendant trois semaines. Juin 2010, Pontempeyrat, Haute-Loire.

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Belle de nuit

"On a fait fuir les circassiens..."

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Salut Yves Noël,

Je suis parti ce matin un peu speed et je n'ai pas eu vraiment le temps de te dire à bientôt. On a fait un peu la fête au bar hier soir et j'ai loupé mon bus de 8h, ce matin.

Je suis très content de ta venue à Pontempeyrat, de ton travail qui me réconforte dans ce que peut être le théâtre aujourd'hui, de ton amour pour les comédiens, de tes
visions poétiques et sensuelles.

Je pense venir te voir jouer à Avignon, cet été... une nouvelle occasion de se croiser ...et, enfin, déjeuner ensemble à Paris en septembre... après que tu te sois reposé... pour imaginer une suite à cette histoire... Imaginer un stage un peu plus fou !

D'ailleurs, j'ai un petit service à te demander... je vais rencontrer Giselle Vienne à Paris en septembre... pour construire un projet de formation. Elle est très occupée... et un peu flippée à l'idée d'être seule à intervenir. Je me dis qu'elle pourrait le faire avec son collaborateur Jonathan Capdevielle... dont j'aime beaucoup le travail... Tu crois que tu peux lui en parler... tu as son numéro ?

Bon voilà... je vais finir ma valise avant de m'envoler pour la Parade de l'Amour à Berlin !
Continue bien Yves-Noël...

Je t'embrasse

A bientôt

Sébastien

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Forêt de doigts d'oiseaux

La source qui déborde
Le chien qui a voulu jouer avec moi
Rebecca voudrait que nous achetions une maison et vivions là, faisant des enfants et cultivant un potager qu'elle me montre ensuite
Bastien m'apprend le nom de la fleur, la bardane, une fleur qu'adorent les bourdons (mais il se reprend maintenant, il pense qu'il se trompe, "Non, ce n'est pas la bardane...")


"Ça, c'est des bluebells", me dit Rebecca, mais elle n'en est pas sûre, assez vite, elle non plus.

Belle du soir

"Pourquoi est-il mal de montrer du doigt ?
Parce que Dieu est partout, on n'sait jamais, on pourrait lui mettre un doigt dans l'cul."

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