Sunday, March 24, 2013

Thomas Lévy-Lasne

Le Fou



Patrick Sommier s’est présenté à moi en me tendant la main en disant « Gérard Depardieu ». Comme je ne le connaissais pas, j’ai pensé que c’était un fou qui ressemblait vaguement à Gérard Depardieu. C’est après qu’on m’a dit. Alors j’ai été flatté que lui, au moins, me connaisse. (Ça doit être un ami de Gérard Depardieu, Patrick Sommier...)

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L'Entretien



2 bonnes raisons, pour moi, d’aller voir Les Coquillettes. 1) Thomas Lévy-Lasne a adoré. 2) J’y suis avec Manuel Vallade, mon acteur favori du moment, et il rit beaucoup (parce qu’il est intelligent). Et voici la 3ième raison qui va vous permettre d’y aller : moi aussi, ça me plaît à 100% ! Ça dégage le sens tout le temp (le sens qu’on fabrique dans sa tête). Réplique culte : « Et c’est là qu’on est allé faire caca dans l’chinois. » C’est filmé très près et très précis et joué pareil. Monté, très bien monté. Ça m’étonne toutes ces qualités qu’il y a dans le cinéma. Je ne savais pas. Français. Je veux dire. Je ne savais pas. C’est vif. Après, Manuel me dit qu’il se demande comment c’est tourné, que c’est un film qui se réécrit forcément au montage. Après encore, je cherche sur internet un entretien avec Sophie Letourneur, je tombe sur des critiques très mauvaises. On se sent bête quand on lit une critique très mauvaise d’une chose qu’on est en train d’aimer. On se dit qu’on doit être con. Heureusement, il y en a une bonne, « Le Monde » ; je vais pouvoir m’endormir tranquille... (Il y a beaucoup d’autres bonnes raisons d’aller voir Les Coquillettes.)

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Lull


je suis infiniment nostalgique, je ne peux que le crier. je ne peux le crier. vous voyageur. si peu connu. dans vos déserts. vos foules. houles. vos vagues. votre désert. vous voyageur. réveille-toi ! cette angoisse te sert, te sert à déposer ces quelques mots sur le papier. le papier ! le papier n’existe plus, ma chérie ! comme la neige et le feu. Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir ! que tu dis !



« Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ; »



« J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
— Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles, 
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ? »



Appris un nouveau mot en français : « bonace », le calme avant la tempête (ou après). Anglais : « lull ».

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aimer aimer


                       avant de me coucher, je voulais encore parler de rien, alors j’ai fait la vaisselle, j’écoutais la chanson de Woodkid I love you, en boucle, comme il se doit. oui, doigt. Oh boy your eyes betray what burns inside you, encore un monde imaginaire. je pensais à ça et à ça et à ça. je pensais qu’il y avait des choses que je ne pouvais pas mettre sur mon blog (j’avais promis) et j’étais heureux d’avoir des choses que je ne pouvais pas mettre sur mon blog et tous ces gens, tous ces gens qui vivaient avec moi, et moi. oh, comme c’était facile, la vie ! qu’est-ce que j’inventais, après tout ? « tu es prise à ton propre piège, poupée », moi aussi, je voulais dire ça, moi aussi, je voulais commencer une nouvelle vie et ne pas travailler, juste aimer aimer à n’en plus finir comme j’avais toujours rêver de faire. toujours rêver de faire. I love youmes cheveux sont comme une ville détachée. j’ai rencontré machin et machin. et j’ai vu la beauté. c’est une femme, c’est un sourire. c’est un sourire de satin et de femme aimer comme une ville étrangère fait aimer, le monde est rond, petite fille, c’est une. c’est une femme comme une bille qui est ronde, comme une bille

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