Wednesday, January 28, 2009

Les touffes des rêves

(Lu à la télé)






Nicolas Sarkozy est clairement exceptionnel.

Comment, tout simplement, on comprend ce qu’il faut faire pour se libérer ?

Ce que j’aime le plus au monde, c’est le papier blanc.

Le new modesty.

Lumière, lune, lucarne, luciole…

Je vois les éraflures sur la surface d’une table avant de voir la table.

Il lit les rides, mais pas le visage, hein ?

Comme a dit l’écrivain Shakespeare, on est tous les touffes des rêves.

C'est l’histoire du p’tit café… dans sa culotte.







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Duras, Jean-Pierre, Pierre

De : yvesnoelgenod@wanadoo.fr
Objet : la même idée
Date : 19 janvier 2009 13:43:41 HNEC
À : jpc@jeanpierreceton.com

... Je me demande si Pierre, l’écriture de Pierre, ne représente pas pour moi la libération, la respiration d’un amour plus étouffant, celui, disons, sur le modèle, en jumeau avec la mère, de la même façon que ton livre, Rauque la ville, avait proposé pour moi, dans cette adolescence sans joie, un amour beaucoup plus fort, beaucoup plus libre (et inconnu) que celui de Marguerite Duras dans lequel j’étais embringué (et le suis encore…)

YN



De : jpc@jeanpierreceton.com
Objet : Rép : libération piste préférée
Date : 28 janvier 2009 13:10:01 HNEC
À : yvesnoelgenod@wanadoo.fr

Coucou YvNo,
Je devais te répondre pour poursuivre la conversation en reparlant de la libération, il y a des jours déjà, et puis je me suis mis à lire ton blog que je trouve très bien. J'y aime ta liberté, y compris celle de dire que tu n'écris plus sur papier...
C'est une sorte de roman en direct, et même de la fiction en construction puisque tu (vous) inventes la vie des jours, avec des rituels choisis comme tels, et puis c'est assez drôle, cette sorte de tornade de libération sur laquelle tu surfes comme un danseur que tu es...
Donc sur la libération... qui reste ma piste préférée, bien que pas très à la mode ces temps derniers. Évidemment qu'elle est présente chez Duras, sauf que pas mal de durassiens ont privilégié la piste de la plainte, surtout parmi les nouveaux, et ceux qui ne l'étaient pas avant...
Mais même chez des anciens, Michelle Porte par exemple qui paraît-il disait : Avec Duras, on se plaignait et on pleurait ensemble.
Non moi je n'ai pas vécu ça, j'ai beaucoup parlé et pensé avec elle et surtout beaucoup ri...
Ceci écrit je ne tiens pas à te réembringuer dans Duras.
D'ailleurs c'était ce que je voulais te dire, que c'était dommage de te sentir embringué par elle alors qu'elle écrivait tellement la liberté,
bise
jean pierre ceton



De : yvesnoelgenod@wanadoo.fr
Objet : Rép : libération piste préférée
Date : 28 janvier 2009 14:35:15 HNEC
À : jpc@jeanpierreceton.com

Oh, oui ! Mais c'est mon problème, ça... cette connaissance-méfiance... malgré mon amour des femmes, qui revient... De sorte que quelques événements semblent faire fi du passé, semblent neufs, garçons, adolescents-forts (pas plaintifs) et qu'ils ont rapport avec des écritures « émancipées » – même si c'était Marguerite Duras qui t'avait fait connaître de moi, bien sûr, par la préface à ton livre, mais quand même ! Et, maintenant, Pierre vient peut-être de la même « libération » du travail sur Liliane Giraudon, Mamzelle Poésie (qui parle aussi de liberté, à n'en pas douter...) Mais je cherche une femme d'un type nouveau (pour moi), ce qui n'est pas évident... Voilà pourquoi je m'allie avec un chevalier, un prince, un roi, que dis-je ? un dieu... Sans parler de Dieu, c’est mieux à deux, de toute façon, pour cheminer, sur ces chemins de poésie (ou de folie). Pierre a dit une chose qui m'a plu hier (oh, parmi tant d'autres, n’est-ce pas ?...), il a dit que nous n'avions pas, nous, ce qu'on écrivait là, une écriture exhibitionniste, mais une écriture naturiste, ça me va très bien ! J'avais trop adoré ces séjours dans ces domaines en bord de mer... Avec Anne de Sterk, Hélèna Villovitch... Voici une raison de plus de retrouver une femme ! Tu sais, je vois toujours Stéphane Wargnier qui était là quand je t'avais rencontré à Lyon pour la première fois, après Fréquence perdue, c'était même à cette occasion que nous nous étions nous-même rencontrés, lui et moi, il était avec une fille qui s'appelait Marion, je dîne avec lui demain. C’était d'ailleurs chez lui (en Corse) que j’avais commencé le naturisme (ou l’amour) avec ma première femme, Annabelle Pulcini. Il a été longtemps directeur de la communication chez Hermès et, maintenant, il se demande un peu quoi faire, je crois (m'a-t-il dit...)

Des bises !

YN

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Pendant ce temps, sur Facebook...

oui, vous êtes bien jolie...

(j'suis un ami de Jean-Luc, mais plus hétéro que lui)

Au plaisir

Yvno

Aliénor

merci beaucoup :s

Yves-Noël

si vous me permettez de vous inviter dans mon amitié, j'aurais des nouvelles de vous, comme ça, de temps en temps...

Aliénor

voilà ;)

Yves-Noël

je vois qu'il y en a 444 qui ont eu la même idée que moi... je comprends

au plaisir

Aliénor

les autres je les connais tous plus ou moins :)

Bises

Yves-Noël

ah, ben, voici une manière de me distinguer : je serai celui que vous ne connaîtrez carrément pas ! moi, de manière que je sois* à part dans un cœur... d'une manière ou d'une autre... je prends pas beaucoup de place. bises

* vous remarquerez que j'ai mis le subjonctif selon la règle que je viens de lire : "de manière que" exige le subjonctif quand il s'agit d'un but (Il parle lentement de manière que je le comprenne.), et l'indicatif lorsque qu'il s'agit d'une conséquence (Il parle de manière que je le comprend.). en ce moment, je vis avec un garçon, pour tout dire, mais c'est très exceptionnel ! j'me suis fais chopper, quoi. et il est prof de français... mais si j'en raconte trop...

Aliénor

alors je comprends mieux pourquoi j'ai la chance de recevoir une leçon de grammaire à 21h !
être avec un homme de lettres, quelle chance, j'en suis incapable, je les choisis toujours en fonction de leurs neurones... non existantes ! je dois aimer ça ;)
Bises

Yves-Noël

oui, ben moi, ch'uis con de chez con, alors, là, y a pas plus con – mais con, si vous saviez, vous seriez contente de me connaître ! ch'ais même pas faire les p'tits trucs que vous faites si bien, là, avec les virgules et les yeux...

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