Monday, May 18, 2009

Les photographes


Photo Marc Domage, Marlène Saldana dans Yves-Noël Genod.

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Beau temps à Paris

Avec Sophie Mihran et Pierre Courcelle (photo Stéphane Moreaux).

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Jackass




Photos Marc Domage. Kate Moran et Felix M. Ott dans Yves-Noël Genod.

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Figures






Photo de Marc Domage, Marlène Saldana, Kate Moran, Felix M. Ott dans Yves-Noël Genod, lumières Sylvie Mélis.

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Belle de jour

"Nous rencontrons dans la rue tous les jours des gens qui ressemblent à ces saints, à ces rois à ces reines, à tous ces gens, à ces damnés à ces anges."

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Aux acteurs

Humilité + Générosité = Lumière

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Rachid Ouramdane fait un spectacle idéal

De : yvesnoelgenod@wanadoo.fr
Objet : hommage
Date : 18 mai 2009 18:52:24 HAEC
À : rachidouramdane@free.fr


Très occupé à mes affaires, Rachid, comme tu peux imaginer, mais je tiens à te dire la splendeur de ce que j'ai vu samedi après-midi. Bien sûr, cela dépend de l'état dans lequel on se trouve - et sans doute que j'étais dans l'état idéal - et comme j'apprécie ces répétitions ouvertes ou tout n'est que cadeau, que délicatesse, où l'on échappe à la lourdeur des représentations !... mais je crois que tu es en train de faire ton chef d'œuvre. C'est ce que j'ai vu de plus beau et de plus inoubliable chez toi en tout cas (je n'ai pas tout vu comme tu sais). Pour moi, dans cette version, il n'y a rien de trop et rien de pas assez. C'est d'une justesse sidérante, plus vraie que réelle. Le lien vérité-beauté est absolu. Il y avait longtemps que je n'avais pas vu une danse aussi belle, aussi soignante. Le groupe de tes interprètes est sublime, les deux garçons, les trois filles. Inoubliable. On les aime à la folie. C'est pur amour. Travail sidérant, immense. Le sens de tout pour moi est donné par ce que tu as fait. Les témoignages, la qualité de l'écoute est telle qu'on ne voit pas ce qui pourrait compléter ça (quand on les écoute au commencement.) Puis on se dit : des marches, ah oui, c'est possible (parce qu'elles sont sublimes). Mais le peu de ce que l'on se dit n'a rien à voir avec ce qui se passe. Puis la danse, et on n'en croit pas ses sens ! On la touche. On tourne avec cette fille, l'idée m'en fait presque pleurer, d'y repenser... On est à l'envers avec eux la tête au sol... Tu es allé - tu vas - très, très haut dans l'expression humaine. Je suis heureux d'être sous ta protection, Rachid, tu es mon suzerain (si je dépose ma côte de maille de Chaillot) !

T'embrasse

Yves-Noël

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Men





Photos Marc Domage. Felix M. Ott, Yvonnick Muller, Mohand Azzoug dans Yves-Noël Genod (lumières Sylvie Mélis).

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AFP

Yves-Noël Genod alias "Yvno", un ovni du spectacle contemporain à Chaillot
PARIS, 16 mai 2009 (AFP) Par Benoît FAUCHET

Yves-Noël Genod, "Yvno" pour ses intimes, présente jusqu'au 6 juin au Studio du Théâtre national de Chaillot à Paris un spectacle inclassable, qui se joue des frontières entre théâtre et danse et s'avère gentiment branché et déjanté, parfois drôle mais souvent brouillon.
Il y a pour cet artiste underground de 36 ans au visage christique comme un retour aux sources dans le fait de venir créer un spectacle sur la colline de Chaillot, là où il a été formé, à l'école d'Antoine Vitez.
D'abord comédien, Yves-Noël Genod s'est glissé dans les univers exigeants des metteurs en scène François Tanguy (Théâtre du Radeau) et Claude Régy. En tant que danseur, il a notamment été l'interprète du chorégraphe Loïc Touzé.
Depuis quelques années, il signe ses propres spectacles à un rythme soutenu (une vingtaine en cinq ans), osant des propositions loufoques, comme leur nom l'indique ("Dior n'est pas Dieu" sur le parisianisme, le one man show "En attendant Genod"), ou atypiques ("Le Dispariteur", joué dans le noir complet).
Son spectacle pour Chaillot s'intitule simplement "Yves-Noël Genod". Ce qui devait être un solo dansé par l'artiste est devenu une pièce pour cinq interprètes autres que lui, inspirée par un spectacle créé en 2007 ("Blektre", avec un texte de Nathalie Quintane) et un projet de "ballet de SDF".
Partant de là, il n'est pas illogique qu'"Yves-Noël Genod" développe une forme indéfinie, sans narration, dans un décor pauvre (les gradins en bifrontal de la petite salle de Chaillot, à l'allure de cave-bunker) et sous des lumières qui ne cherchent pas la beauté.
Les acteurs se dénudent volontiers, parfois totalement, et revêtent divers habits comme pour évoquer un monde d'identités incertaines. Ils font écho à leurs origines: Kate Moran récite quelques vers de Shakespeare, Mohand Azzoug parle arabe... Marlène Saldana, elle, tire la langue à travers un masque d'homme affreux et fait bouger sa silhouette plus que plantureuse au rythme des cris d'un baigneur en plastique.
Sans doute perplexe à l'entracte, le spectateur est invité à s'asseoir, pour la seconde partie, sur l'autre gradin, en face. Il y découvre un spectacle plus dense, plus musical (chanson joliment entonnée par Yvonnick Muller), en un sens plus dansé (Felix M. Ott et sa belle aisance de funambule). Qui pratique le dérapage verbal incontrôlé ("Si vous croyez que ça m'excise...", dit le personnage de Marlène, avant de lancer "Ils sont cons ces Arabes !").
C'est sans doute le prix à payer pour un tel spectacle : pour quelques fulgurances, combien de gestes gratuits ? Yves-Noël Genod s'en moque et vient saluer avec son élégance chaleureuse et désinvolte, la tête recouverte d'un camail (cagoule médiévale en cotte de maille). Ultime posture décalée, façon Monty Python, d'un spectacle qui n'en manque pas.
© La Scène © Agence France-Presse

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Gérard Philipe




Photos Marc Domage. Felix M. Ott dans Yves-Noël Genod (lumières Sylvie Mélis).

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