Saturday, December 10, 2011

Irène Jacob




Chouette, Irène, d'être en contact !
Ce serait chouette aussi qu'on travaille ensemble un jour...
En attendant ce plaisir, je vais faire ce que je fais aussi avec Fanny Ardant (vu ma nullité) : voir tous tes films !

Des bises

(Voici une photo de l'enfant travesti du premier spectacle dont je parlais hier.)

Yves-Noël



Oui, avec plaisir.
La face B m'a vraiment donné envie de voir la face A. J'ai aimé ton spectacle en après, en nuage, en souvenir, ou en manque ou en bribes pour moi qui n'avais pas vu le premier. J'ai aimé ton public aussi. Que des gens qui avaient l'air super chouette. J'ai aimé les images du premier. Le témoignage de Céleste. Le nuage. Le son. Le temps. Le calme. Le champagne. J'aimerais voir tes autres spectacles.
Tu as appelé ton spectacle – je peux. Et, moi, j'ai fait un disque qui s'appelle Je sais nager...
A bientôt, j'espère,
merci. Irène

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L'Heure exquise...

(Versant théorique)
– je peux / – oui
Demain dimanche, 14h30, dernière, théâtre de la Cité internationale





Photo François Stemmer. Bernard Genod.

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Patricia Brignone




C'était un sublime spectacle ; il faut que ça se sache !… Avis partagé avec Anne Delahaye !

Bravissimo et bonne der des der !!

Patrizia

PS : l'interview Fce-Cu était-elle inventée pour la circonstance ?



Merci, très chère Patricia !
Voici un lien pour le texte de Joëlle en entier qui raconte tout : http://ledispariteur.blogspot.com/2011/12/texte-integral-de-joelle-gayot-ecrit.html


Bises (toujours un plaisir de te voir)

YN

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Splendeur de fille(s)




Fanny Ardant, dont je suis le fan adolescent depuis seulement quelques semaines (malgré mon grand âge, j’étais passé, jusque là, sans la voir) et par le truchement de mon nègre et néanmoins ami Olivier Steiner, triomphe en ce moment au théâtre de l’Atelier et c’est mérité. J’aurais voulu crier bravo aussi longtemps qu’à un concert de Barbara (La Callas ?), mais elle arrête d’un geste bref adressé à l’éclairagiste (et donc au public), « A mourir pour mourir, je choisis l’âge tendre… » J’ai été sidéré par la précision et la maîtrise de son art, de son intelligence, de sa confiance et de sa force de femme, je débarque : je suis amoureux. Je n’ai jamais encore rencontré ce théâtre, celui qu’elle propose, dans l’une de mes représentations, mais je l’ai rencontré en stage – ce stage fameux, « Jouer Dieu », par exemple, qui sera peut-être encore reconduit cette année – je l’ai rencontré avec le travail (mais j’ai tort de nommer, je vais en oublier) de Sandra Iché (sur la première version de L’Echange), de Boutaïna El Fekkak (Madame Bovary), de Solène Arbel (Lol V. Stein), d'Armelle Letanneux (Anaïs Nin)… Le travail de récit incarné à partir de textes. Je hais le théâtre de texte, mais pas quand c’est une femme (de cet accabit) qui le fait, qui le diffuse, qui le dispense – est-ce que j’ai manqué des histoires de ma maman ? C’est possible, c’est possible… Fanny Ardant, c'est la splendeur de fille ! En plus, on est allé (grâce à mon ami Olivier Steiner) la voir en coulisse, échanger quelques mots, en plus, c'est là que je l'ai constaté : nous faisons le même métier... Elle a dit que ç'avait été quand même une gageure de faire ça, de réussir ça, par ces temps de crise où on dit que les gens n'ont qu'une envie, celle de se distraire, de s'amuser. J'ai dit qu'en effet, c'était faux, ce dont les gens avaient le plus envie, ce n'était pas de rigoler ou de se distraire des mauvaises pensées, non, ce dont les gens avaient le plus envie, particulièrement aujourd'hui, dans cette fameuse « crise période » (mais on sent bien que ce sera pour toujours), c'était de vivre. Et c'est ce qu'elle proposait avec conscience, confiance, détermination, bonté : vivre ! Pas besoin, monsieur Lonsdale, d'aller manifester contre le théâtre du Rond-Point, vous vous trompez de combat, le combat, c'est de vivre.

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Moi, j’ai du respect pour Michael Lonsdale et sa croyance, mais il faut qu’il en ait aussi pour moi et ma croyance



(Lu dans « Le Figaro » ce matin en mangeant des huîtres au Terminus Nord qu'il avait manifesté devant le théâtre du Rond-Point.)

(Mon père propose de s'habiller en soutane (je ne sais pas, c'est Simon Bourgade, l'un de mes assistants, qui lui a dit qu'il en avait une), j'approuve immédiatement et je le fais se balader avant le spectacle dans le hall car, moi aussi, je veux participer à la polémique – ça me donne même envie de faire un spectacle, le prochain, sur ce thème (moi qui n'en fais jamais)... Je ne comprends absolument pas comment des catholiques ne se désolidarisent pas de ces malades mentaux, non, bien au contraire, les « modérés » disent qu'ils comprennent les « extrémistes », les « intégristes » ! Antoine Vitez (qui avait monté les évangiles) disait, je me souviens, que les textes religieux n'appartenaient aucunement aux seuls croyants, mais qu'ils étaient le patrimoine de l'humanité toute entière et qu'il fallait évidemment se les approprier, ne pas les laisser aux croyants. Ça tombe sous le sens, mais Antoine Vitez était (vraiment) intelligent, peut-être que son intelligence n'arrive plus jusqu'à notre époque...)

Moi, ma croyance, ma religion, elle est du côté de Grisélidis Réal. Je pensais tout à l'heure pendant la représentation, qu'on avait oublié d'enregistrer Nicolas Maury disant du Grisélidis Réal, je le regrettais... (C'était dans le premier spectacle.) (C'est quand il veut que je le mets en scène sur cet auteur...)

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Voyage au pays sonore


Photo François Stemmer.

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« Il s’agit de détruire l’idée même de représentation. »

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« Comme Duras disait : « Y a quelqu’un à côté de moi qui écrit. » (C'est une façon très simple de clarifier les choses.) »




J'étais là quand « je » n'était pas là, cette après-midi de paysages repeuplés,
qui fait le regard du songe chavirer.
Des baisers, Valérie Crunchant

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