Tuesday, November 21, 2017

M ontaigne



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I l paraît


« Il paraît qu’il existe dans chaque journée un instant auquel le diable n’a pas accès : si l’on parvenait à se glisser tout entier à l’intérieur de cet instant, la vie ne serait plus qu’une extase »

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« l es poètes font de vous des poètes »


Qu’est-ce qu’on apprend dans ce cours ? On y apprend ceci (en toute simplicité) (laissons le poète parler) : « l’abîme sans quoi on n’est ni un amant ni un écrivain ni un écureuil »

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Une femme me dit : « Ce que vous avez sur vous, la clé et la croix, c'est la même. »
Elle m’avait sourit, j’avais cru à la fourrure que je porte en col, mais plus tard elle m’avait abordé, c’était la croix, avec les clés, non je ne suis pas croyant, mais j’ai essayé, mais non, mais c’est une grâce, la foi (elle était d’accord), mais j’aimerais bien, « Il faut chercher », elle me dit. Moi qui rabâche à mes étudiants de justement trouver sans chercher ! (selon l’exemple de Picasso). Tout ça se passe dans le métro ; je reprends le métro puisque le Vélib’, c’est n’importe quoi, en ce moment… (ils pourraient peut-être rembourser les abonnements !) 

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P osé torse nu femme se battent pour


La vraie vie à Paris, c'est d'aller où le vent vous pousse, « la province, c'est la grisaille, c'est le royaume des ombres », alors, je vais là où le courant d'air m'emporte. Ce soir beaucoup d’amis à qui je propose de m’accompagner au spectacle de François Gremaud, paraît-il remarquable, intitulé Conférence de choses, qui débute au Rond-Point, sont à Bercy pour le concert de PNL (c’est du rap). Hier, lundi après mes cours, j’ai vu quelque chose de complètement inattendu, bon, bien sûr, pas un Vincent Macaigne non plus, mais assez proche d'un spectacle de Théo Mercier qui serait réussi, si vous voulez — on aurait même dit qu’il en avait fait le merveilleux décor. C’est à la Nouvelle Eve, un cabaret au décor fixe et éternel et on y jouait une opérette (intitulée Un soir de réveillon) très intelligente donc très drôle et qui, de plus, montrait bien le problème ô combien d’actualité de la libido patriarcal. La libido de l'homme de pouvoir ici jeune, grand, beau, inconscient et… riche ! le prince charmant, donc pas tout à fait un prédateur, juste assez pour exciter la fille (et le mec), mâle, quoi, comme Frédéric, c’est-à-dire — c’est ça, l’histoire — qu’il va acheter la fille avec une foule de cadeaux mirifiques et somptueux (fourrures, robes, bijoux, voiture, hôtel particulier) parce qu’il est très gentil, très généreux et parce qu’il veut s'offrir la fille en esclave des esclaves, en cadeau des cadeaux, en lubie de sa libido — libido qui lui sert à quoi ? à toujours devenir plus riche, plus fou, plus transgressif et voilà la théorie du ruissellement qui se pointe, les domestiques sont réengagés, tout le monde est content, l’architecte est sauvé… Bref, une soirée magique parce que dans ce lieu Lynchien, elle révèle un pan de la vérité (on la voit scintiller au fond). Enfin... la vérité bien connue…

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L a Réalité de la libido patriarcale




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J ouer comme Gérard sur le thème de la Genèse


5 € le cours plus l’adhésion à l’année à l’association du café Pas Si Loin qui nous accueille (5€ aussi). Café Pas Si Loin, 1, rue Berthier, à Pantin

Calendrier définitif : 
(Attention mon prochain spectacle à Paris est celui-ci : trois ouvertures publiques du cours Jouer comme Gérard sur le thème de la Genèse)

26 novembre (14h30)
27 novembre (14h30 et 17h)
3 décembre (14h30)
4 décembre (14h30)
9 décembre (14h30) (samedi)
10 décembre (14h30)  cours et ouverture publique
11 décembre (14h30) cours et ouverture publique 
17 décembre (14h30) dernier cours et dernière ouverture publique 

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Photo de Vivianne Perelmuter

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Dans le métro un homme lit Spinoza pas à pas

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L Argent


« De Marx, il en a choisi un de 1844, qui développe l’idée suivante : « Je suis laid et je peux m’acheter la plus belle fille du monde, donc je ne suis pas laid ». »

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« un nouveau secret gît dans le paysage »

« Car « il existe un endroit sans doute caché où l’image n’est pas finie » »

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C e trouple un peu pervers


« A l’origine du texte, « il y a ce trouple un peu pervers : elle le silence et la solitude » 

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