Sunday, March 01, 2020

« la façon dont l’individualisme aboutit à une chute des individualités »

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« Moi, je lutte pour le dévoilement des choses, contre la fausse conscience »

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J'ai un truc très important que j'ai oublié de dire à Parker (mais c'est personnel, je ne peux pas te le confier), peux-tu être assez gentil pour lui proposer de ma part de venir me rejoindre à la Station ? Et viens aussi...
Oui, je lui dis
C'est Parker comment ? que je recherche des photos de lui ? Tu sais comment Dominique m'a grillé à vie (probablement) auprès de Haider Ackermann ?  C'était dans un restaurant très bruyant, elle m'a dit : « Je vais te présenter », on est allé vers lui (moi, je lui disais : « Non, non... ») et elle s'est approchée très près de son oreille pour dire : « Je voudrais te présenter quelqu'un qui est absolument fan de ton travail (sous entendu : homo comme toi), il ne me parle que de toi, etc. ». J'ai pas trop saisi et j'ai renchéri timidement (respectueusement) : « J'ai hâte de découvrir votre travail dont Dominique m'a beaucoup parlé ». Il a pardonné à Dominique, mais il a pensé que je me foutais de sa gueule. Irrattrapable

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Par cœur

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Quel sublime cadeau ! (encore un !)
C’est inouï de faire comprendre à ce point, toi et Lucian Freud (on ne peut pas dire qu’il n’y ait pas rencontre !) le tragique, l’enfermement et la lucidité (libération, s’il peut y en avoir) de l’être humain artiste (au sens, évidemment, de Hölderlin « Plein de mérites, mais en poète, / l’homme habite sur cette terre »).
Bien sûr, je ne diffuse pas !
Infiniment touché de t’avoir rencontré. 
A bientôt, 
Yves-Noël

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« Je vous ai choisi une musique qui n’est ni gaie ni triste »

Titre pour un spectacle (sur une terrasse) (à défaut, un roman) : 
Mes terreurs sur la terrasse 

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L a Peur



L ’Idéal


« Voyons-nous et si on n’a rien à se dire on se dira qu’on n’a rien à se dire. »

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L a Militante


Toute la journée, je m’étais dit que j’aimerais bien quand même parler avec Adèle Haenel pour y comprendre qqch. Ce n’était pas impossible, nous fréquentions la même école (le TNB, à Rennes), avec les mêmes élèves. Ce que je ne comprenais pas, c’est pourquoi il fallait empêcher Polanski de faire des films, fut-il le plus épouvantable des criminels. Dans les prisons, on encourage les prisonniers et les prisonnières à l’art, on va en faire avec eux. Moi-même, je suis allé l’an passé travailler sur Racine à la centrale de haute sécurité d’Arles et je peux vous dire que pour accéder à cette prison (il y en a quatre du même type en France), il faut vraiment avoir fait des choses vraiment vraiment moches. Les gens qui sont là, ils ont leur nom sur Internet. Je ne vais pas donner d’exemples, vous ne le supporteriez pas (croyez-moi sur parole). Pourtant, dans une grande douceur, avec ces personnes incroyablement disponibles (oui, ce sont les mêmes que les criminels dont la photo est partout), parfois très intelligentes, toutes très sensibles et très « réelles », on fait de l’art, on touche, on se met à niveau de Racine, on approche. L’art fait du bien pas seulement à celui qui le reçoit, mais aussi à celui qui l'impulse, c’est connu — non ? —, la vertu thérapeutique du théâtre, du cinéma, de la peinture, de quoi que ce soit, écriture, musique, cirque, danse. Après tout, on pourrait imaginer que si Hitler avait continué dans la peinture, on serait peut-être passé à côté du pire. Bon, donc c’est ça que je ne comprenais pas et je me disais que j’aimerais bien en parler avec Adèle Haenel — et v'là-t’y pas que je tombe sur elle dans une très belle soirée à la Station (nord de Paris) et la seule chose que je trouve à lui dire c’est : « C’est drôle de te voir ce soir ici après t’avoir vue à la télé hier ! » Lamentable, non ? Hadrien (mon mec avec un big H) (on était allé juste avant chez Jésus Paradis à l’anniversaire d’Adrien, mon ex sans le big H) me confirma : « Eh, oui, il y a une vie derrière l’écran ! » Moi, quand même, comme j’ai été content de la voir, Adèle Haenel, vivante soudain, danser comme ça des heures, libre (non militante), heureuse dans l’amitié, gamine ! Oui, je pense que cette Société du Spectacle est bien affreuse, mais qu’il y a une vie derrière l’écran… « notre poésie est comme une gomme qui coule de l’arbre qui la nourrit. Le feu caché dans le caillou ne se montre que lorsqu’il est frappé ; mais notre noble flamme s’allume elle-même, et, comme le torrent, franchit chaque digue dont la résistance l’irrite. » (Timon d’Athènes, I, 1)

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Titre pour un spectacle : 
J’adore les riches

Titre pour un bar : 
Le Baradis

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