Saturday, August 07, 2010

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La Promenade vers la tour

Lentisque. On me parle des odeurs. Cette odeur âcre associée à un vert très foncé associé au noir (ou au brun), une voix de gorge, une voix de femme éraillée.
On fait le détour jusqu'à "la bergerie". "Y a d'quoi passer la nuit." Mais un roman au titre affreux : La Mort dans la peau. De l'anti-moustique.
Le reste séché des asphodèles. (Qu'on appelle, en corse, "petites lumières".) Et les immortelles séchées (amoroza, en corse) qui sentent le Zan, le réglisse (et avec la fin un peu agrume, un peu orange).
Avec un peu d'empathie pour l'angine de Pierre (j'avais envie d'en parler), mais démentie, comme il dirait, par les faits : ciel bleu, mer violette, route rouge, nuages blancs, bruit fort et léger (mat), vent mélangeant.
(S., à qui j'en parle finalement, me souffle le mot d'asynchronie.)


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Secret et superbe

(dîner en ville)

Je travaille en secret.

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Belle de jour

"Toute sa vie, celui qui se qualifiait d'"anartiste" ne fait-il pas des déclarations à l'encontre du goût, pour lui une acclimatation au travail d'un artiste née de la répétition ? Il s'élève contre son côté rassurant, qui permet de se conformer à ce que les artistes ont déjà fait, puisque là est l'attente de leur public."

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...Dans la descente, J-M et Alicia écoutaient les quatre mouvements de Chostakovitch (Concerto pour violoncelle et orchestre), ce qui a permis à la Mehari qui suivait d'arriver sans encombre.

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Le Spectacle de la paix

J'ai emprunté l'ordinateur de S. et, ce matin, disons : avant qu'il ne soit plus décent de paraître pour le petit-déjeuner, je peux écrire sur ce que je veux. Recopier mes notes (j'ai jamais vraiment le temps d'écrire rien d'autre). C'est toujours le paradis fixe, léger, amoureux, amical, arrangé comme le paradis (mais pas plus), avec l'abeille et l'oiseau, la mouche et la lumière, les voix (au loin), le son mat de quelque chose ou de quelque autre chose. Je sais plus à qui j'm'adresse. Puisque il y a des gens (jusqu'ici) qui ne comprennent pas ça. Encore une fois des sondages effrayants (publiés dans un journal local) : l'extrême-droite. Jusqu'à plus de soixante-dix pour cent de Français plébiscitent les dernières déclarations va-t-en-guerre de Nicolas Sarkozy. Mais enfin, comme dit Jean-Luc Godard, la paix arrive quand les gens parlent de leur chien, c'est tout. (En faire un spectacle.)

J'ai le choix de parler de la soirée aux Roches Rouges, de la promenade à la tour, du bal des pompiers à Vico. Et sinon quelques citations comme d'habitude.
Et ça ne parlera que de la paix. Et ça ne parlera qu'aux amis. Et les autres... Imaginez que l'on promène nos chiens autour du lac de Genève. Trois-quart d'heure, une heure peut-être : c'est la paix.

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La Vue

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