Thursday, August 29, 2019

C ita de qui je sais


« Un jour, ils ont voulu m'échanger contre du shit au Maroc... »

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Salut Aidan, un petit salut en passant parce que, comme tout le monde, j'ai été voir le Tarantino, mais que, moi, je n'ai pensé qu'à toi pendant tout le film, l'impression d'entrer (de nouveau) dans ton monde, un style de jeu très composé, très riche, celui de l'Actors Studio, bien sûr, dont tu es, à cause de ton talent exceptionnel, et à ma connaissance, le représentant quasi unique en France... Et cette ironie permanente (et tendre) de Quentin Tarantino que tu as aussi en toi ! J'ai bien sûr beaucoup aimé ce film sur le cinéma (c'est un divertissement) et j'en ai donc reçu comme de tes nouvelles. J'espère que tu as passé un bel été et que tu vas bien. Tous mes vœux de succès pour la saison qui surgit !

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T riste


Merci pour le dîner. Tu étais un peu triste, ce soir. Tout va bien ?

Oui. Sorry. Paris me fatigue vite. Et travailler un peu, ça me rend plutôt triste, en général, ça m'enferme (quand c'est moi qui dois bosser, pas quand je fais travailler les autres, mais ça devient plus rare...) Mais je retourne vite à la nature ! Demain ! Merci de ton aide et du plaisir de te voir, chéri, YN

Oui. Mais tu es beau quand tu es triste

T'es gentil... Bonne nuit parisienne, chéri

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De nouveau sur les rails. Je suis passé à une gare qui s'appelle La Souterraine. Je n'ai pas le sida, j'ai fait le test hier (on me l'a demandé). Et je lis Madame de Sévigné : « En vérité, la vie est triste quand on est aussi tendre aux mouches que je le suis ». Je t'embrasse, tendre, YN

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« En ouvrant les yeux nous avons trouvé le monde et maintenant nous le cherchons. »

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Tiens, j'ai croisé Marianne, hier. Elle m'a parlé de sa tribune dans « Libé » sur Blanche Gardin — que j'avais lue et que j'avais trouvée parfaite, mais je n'avais pas fait le rapprochement... Elle touche sa bille, dis-donc, quand même, ta copine qui couche avec les Chinois ! Bises, YN

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« Le dernier poème de Lermontov
1
Je suis seul, je sors sur la grand-route ;
Le silex scintille dans la nuit…
Dieu repose et le désert écoute,
Et l’étoile pour l’étoile luit.

2
Ciel magique et solennelle fête !
Bleue dans son halo, la terre dort…
Moi, pourtant, j’ai mal, j’ai l’âme inquiète :
Qu’est-ce ? une espérance ou un remords ?
3
Du passé qu’attendre ? il est stérile ;
Je ne cherche rien dans l’avenir ;
Ah, mais vivre libre, enfin tranquille,
Juste m’oublier et m’endormir !
4
Mais pas dans la tombe répugnante —
Quitte à m’endormir, j’aurais envie
Que mon sein respire et qu’on y sente
Sommeiller les forces de la vie ;
5
Qu’à jamais la même voix sereine
Me murmure un chant qui me fut cher,
Et que jour et nuit un sombre chêne
Bruisse sur mon rêve et reste vert. »

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