Saturday, May 04, 2013

Oui-Oui


Cher Yves-Oui,

elles sont belles tes photos de l'orage Villa Aldini, et drôle l'effroi sur ton visage, et fascinantes celles du danseur ithyphallique, et dense et drue la langue de ton ami à Roma...
Ça m'a beaucoup émue de voir la photo de Gianni, mon si bon grand-père, l'africain… Ses « bigliettini » et le flot des histoires d'Argia dans le flux de tes jours. Alors il y a une petite confusion : c'est ma sœur Daphné qui est aveugle (Daphné, la nymphe transformée en laurier pour fuir les assiduités d'Apollon), plus exactement elle est amblyope, ce qui signifie qu'elle voit très peu — et se porte comme un charme ! Ma tante Grazia est celle qui avait apporté les pâtes sans gluten pour qu'Argia puisse te préparer sa pasta alla bolognese.

C'était bon de partager ce bout de voyage avec toi, j'ai raconté nos aventures aux enfants et à Dom mais je n'ai pris aucune photo et bien peu écrit, très occupée de ta manière de percevoir cette réalité qui m'est littéralement familière aussi bien qu'étrangère, ravie de partager tes ravissements et admirative de ta capacité à les fixer. Il y a cependant une image que je garde en mémoire comme une photo, qui serait un portrait de toi en couleur et en pied, adossé au mur ocre de la maison de nonna, sous le soleil de midi, dans ton tee-shirt argenté brillant de tous ses feux. Tu souriais entre tes cheveux blonds en faisant le récit de ton voyage romain pendant que les oiseaux très intensément chantaient le printemps en italien — una cartolina en VO ! Je te passerai Uccellacci Uccellini à l'occasion, La Ricotta tu peux par exemple la regarder ici.

Que tes projets fleurissent ! De mon côté, suis de nouveau à donf sur l'autre grand-père, le catalan, livre et expo, et puis le ploft, quelques travaux graphiques, enfin un mois de répète… À partir de juin, j'aurai plus de temps si tu as besoin d'aide, ou si tu souhaites te balader du côté de la station « Bon, rions ! » pleine de verdure, d'animaux et de fantômes.

Ciao e bacio !

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L’Oiseau décore le monde




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Conversation en attendant  29, 30, arrivée fin d’aprèm le 28, thème du jardin, depuis les salons du château, parler des jardins, une demi-heure, 3/4 d’heure, vers 16h le samedi et 16h30 le dimanche, Marie-Françoise Mathiot-Mathon, appeler avant pour avoir des infos sur cette femme... Avant, ils étaient à Nantes (dans le médical, peut-être), passionnée des jardins, elle en parle plutôt très bien (réviser Gilles Clément) programme de la musique baroque + chambres d’hôtes... Adore Gilles Clément (qui était invité, mais n’était pas dispo).

L'Etoile






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« Parfois le cœur veut aimer beaucoup. Moi, j’ai choisi d’aimer beaucoup. Alors je serai peut-être déçue beaucoup. »

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Official (2)












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Voyage


La vie que je délaisse, oui, que je délaisse... Je suis fatigué de revenir à moi, comme un miroir, comme un photon qui rebondit, oui, j’ai aimé la vie, oui, j’ai aimé l’amour, oui, je suis prêt pour un nouveau départ, je suis vif et clair et plein d’énergie, je suis prêt pour un avril, un mai, je suis prêt pour Marseille et les enfants. Avec Erik, nous avons échangés nos écharpes ; enfin, lui a pris celle de Nicolas Moulin, la violette qui déteint (mais si belle) ; il m’en a donné une magnifique, que je n’ai pas encore détaillée, pleine de dentelle, c’est la chemise d’Erik. Il m’a donné aussi un vêtement que porte les hommes à Harar, une sorte de jupe magnifique, magnifique pour Marseille, pour cet appartement sur 3 étages, pour ces appartements marseillais immenses comme des caches. Oui, j’aimerais habiter à Marseille. Paris est dur pour moi. Et je n’aime pas, après toutes ces années, je n’aime pas ma solitude. Erik m’a proposé d’aller sur un site, si j’étais toi, j’irais sur un site, mais je n’ai pas, c’est bien le problème, l’esprit aventureux... 



« Je ne puis oublier que le poète a 20 ans, qu’il est assez heureux pour douter encore, pour interroger, et que j’aurais bien mauvaise grâce à lui révéler les tristes secrets de mon expérience. »

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Romain



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François Dufrêne


Continuum.

Ouverture sans fin, post scriptum au tombeau de Pierre Larousse (PS AU TPL).



« Pourquoi, papa, le formica ?
Pourquoi, maman, le firmament ? »

Ce que faire et défaire de sa vie



« Il faut dire qu'à force de regarder le soleil se lever à gauche et se coucher à droite depuis les plages ou aux terrasses des cafés, chaque jour que fait le Seigneur, je parle d'un  Seigneur à l'ancienne qui, loin de se présenter sous sa forme couteau suisse actuelle, trois en Un, s'éparpillait encore en multitude sur les hauteurs du mont Olympe, »

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