Monday, May 20, 2013

En mémoire du chien écrasé


« Ce que je tente de faire, c'est de parler de manière confuse ; pour être certain que quand je partirai d'ici, il n'y aura rien qui n'aura vraiment été dit. Tout revient au néant. »

« Travail tenace, singulier, de haute tenue. »

« Je n’ai aimé qu’à l’innombrable. »

Rendez-vous avec la mort.

« Nostalgie
Comme un violon de Vivaldi »

De temps en temps, il contemplait le ciel



Bonjour Carlos, 

Ici, ça a été une joie de voir et revoir ton film Post Tenebras Lux, pour moi et mes amis. Je n'ai pas pu m'empêcher de suivre les sous-titres alors j'ai perdu l'« état de nature », mais, enfin, c'est un passage obligé (je vais même prendre des cours d'espagnol en juin). J'ai une amie, une comédienne géniale avec qui j'ai beaucoup travaillé, Marlène Saldana (photo ci-jointe) qui a un groupe d'improvisation. Elle et ses partenaires demandent à des personnalités du monde entier et de domaines les plus différents possible, un thème d'improvisation. Si tu voulais bien, toi aussi, leur donner ça, il faudrait l'envoyer à cette adresse : lacoupebruce@gmail.com Il y a une espèce d'huissier qui ne révèle les thèmes d'improvisation que le soir même de la représentation en public. Marlène Saldana me dit d'ajouter à ton égard qu'elle est une « fan hystérique » de ton cinéma où elle a, en particulier, entendu la « phrase la plus humainement parlante et contemporaine du cinéma (à côté, « Rosebud », c'est nul) : « Le jour où je gagnerai au loto, je te foutrai sur la gueule ». C'est dans Battala en el cielo. » Je ne m'en souviens pas, personnellement ; j'espère qu'elle ne se trompe pas ! 

Avec Amitié, 

Yves-Noël

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Si je veux être avec toi, il m’suffit de rêver



« c’est qq’un dont je suis tombé amoureux quand je l’ai rencontrée en 68. Et puis elle est devenue la meilleure amie de la femme avec laquelle je vivais (donc elle était comme ça, hors d’atteinte). Mais, enfin, j’étais très amoureux d’elle et on s’aimait beaucoup. — Et puis on finit par se rapprocher de plus en plus, et puis on finit par être tous les 2 très malheureux et alors on décide qu’on va se sauver, comme ça, l’un l’autre, en se mariant. Et voilà. — Et après, voilà, on a été très, très heureux et, comme on dit, « les gens heureux n’ont pas d’histoire », donc, voilà, l’histoire s’arrête. »

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Le Souffle au cœur de l’idée d’universel



Tu as du temps demain ?

Meuh oui...

Pourquoi meuh ? :-)

Parce que j'attends du plaisir de te revoir (pour ça on trouve toujours du temps)

Vers quelle heure ça t'arrange ?

Demain, c'est à partir de minuit ? Minuit !

T'en as d'autres comme ça ?

Des amants ?

Horaires !

Ah, euh... Eh bien, je crois que tu peux venir (venir ? ou chez toi ?) aussi à 1h... Après, je dormirai quand même. Faudrait...

On pourrait pas un peu plus tôt ?

Ah ben, si, mais alors, c'est aujourd'hui, « plus tôt »... quand tu veux !



(La suite est moins bien, il veut pas, en fait...)

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Yves


« Y a une interview d’Yves où il est très jeune, je sais plus quand c’est, dans les années 60, à la fin des années 60, où on lui demande quel est le bonheur pour lui — je crois que c’est le questionnaire de Proust ou une chose de ce genre —, « Qu’est-ce que c’est le bonheur pour vous ? » — et il dit : « C’est dormir avec les gens qu’on aime ». »

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« décidé comme disait Kafka de mettre certaines choses à l’abri de la mort » Le blog que je tiens est aussi comme une mémoire extérieure, pour moi (à l’intérieur de moi, c’est vide, comme tout le monde sait), je ne me souviens de rien (ou toujours de la même chose, le jour où Duras a dit, etc.) Alors, qq’un saurait comment le sauvegarder — sans le faire article par article, y en a 15 000 — ? 
« C’est les éléments de la vie, mais tout ça vous apparaît bizarrement arrangé. »

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François dédicace sa nouvelle œuvre pour Julien






François Olislaeger, Julien Gallée-Ferré.

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Des opéras de 4 sous


J’ai toujours pensé qu’il fallait que je sois assez humble et que l’argent viendrait naturellement. Hors ça n’a pas été le cas. J’ai donné une carrière entière (45 spectacles dont la moitié, peut-être, sont chef d’œuvres) sans argent. C’est une sorte de gâchis. Beaucoup de spectacles — et parmi les plus beaux — ne se sont joués qu’une fois ou 2 (je rajoute à chaque fois quelques avant-premières). Et aussi — mes collaborateurs  ! J’ai trouvé des artistes merveilleux qui ont acceptés d’être très peu payés, de ne jamais être payés aux répétitions, par ex, mais j’ai été privé de beaucoup d’autres collaborations et n’est-ce pas une joie du théâtre (ou du cinéma), cette réunion des talents ? Voici pourquoi maintenant je cherche des coproductions : afin que les spectacles, moins nombreux peut-être par la force des choses, trouvent leur développement heureux. Mes spectacles sont, pour la plupart, des spectacles riches. C’est pour ça qu’ils n’ont pas, dans leur immense majorité, été repris. J’ai fait un spectacle très beau, le moins cher que j’ai pu, un solo pour Thomas Gonzalez, La Mort d’Ivan Ilitch — qui n’a été repris que 2 fois, Lausanne et Paris (créé à Marseille) —, mais la plupart sont des spectacles de 12 personnes (de costumes et de lumière). Nous avons improvisé avec la richesse, avec la création, mais, quand il faut reprendre, il faut que les producteurs improvisent avec nous. Je cherche un producteur improvisateur. J’ai conscience de mon immense ambition, j’ai conscience de mes possibilités (ce ne sont pas les miennes, elles sont) ; il me faut maintenant, pour une plus grande efficacité, ne plus être seul. A vous !



En attendant Genod
Pour en finir avec Claude Régy
Dior n'est pas Dieu
Le Dispariteur
Elle court dans la poussière, la rose de Balzac
Domaine de la Jalousie
Hamlet (Villette)
La Descendance
Oh, pas d'femme, pas d'cri
Monsieur Villovitch
Blektre
C'est pas pour les cochons !
Yves-Noël Genod
Vénus & Adonis
Hamlet (Vanves)
Rien n'est beau. Rien n'est gai. Rien n'est propre. Rien n'est riche. Rien n'est clair. Rien n'est agréable. Rien ne sent bon. Rien n'est joli
Le Parc intérieur
La Mort d'Ivan Ilitch
1er avril
Yves-Noël chante Barbara
— je peux / — oui
Chic by Accident
Hotel Palace
Je m'occupe de vous personnellement

Marque


« Pour qu’une idée marque, il ne suffit pas de l’énoncer : il faut qu’elle brûle dans nos mémoires. Hamlet est une idée de ce genre. »

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Les Bouffes


« Le théâtre est un estomac où la nourriture se métamorphose en 2 parties égales : les excréments et les rêves. »

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Le Cow-boy




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Hameçonné


Le blond te va si bien, Yves-Noël ! :-) Je n'avais jamais remarqué !

T'es mignon... Quand tu veux !

Ohh... il ne faut pas me dire ça ! Je risque de vouloir très vite

Chic ! Mais tu es à Cannes et tu vas te noyer, non ? tellement il pleut...

En effet !! Je suis dans mon bain, là, je me relaxe avec un cognac avant de sortir

Eh bien, grimpe-moi à ton retour
Enfin, si tu es parisien...

Je le suis ! Je te grimperai avec joie ! Bien à fond alors !

T'es trop mignon... Ah, la magie Cannes... on a beau dire...

Exactement ! Tu serais mieux ici, avec moi ds la baignoire !

Fais pas comme Claude François, laisse ton téléphone au sec (noie-toi sans décharge... je m'en voudrais...)

Haha ! Je vais décharger, mais autre chose :-) Ça vaudra mieux

Je sens qu'on va s'entendre, toi et moi !

Je sens aussi ! :-)  (et voilà j'ai du jus plein la main et personne pour lécher :-))

Non, là, tu exagères, on ne te croit plus. C'est surjoué. Ah, ces acteurs, ces would be !

Haha ! Et pourtant ! C'était vrai ! Mais j'ai léché moi-même

Bon, ben... je t'aime ! (dans le genre surjoué...)
Mais enfin, quand même, c'est irréaliste. A Cannes, on ne se branle pas avant de sortir !

Moi, si ! :-) Ça m'évite de céder au premier venu et à mes bas instincts :-)

Eh bé...

Oui, je suis gourmand ! J'ai de gros besoins :-) Héhé

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