Sunday, November 28, 2010

La Main de Pauline

Bruno Le Maire (ministre catholique – de l’agriculture) : « Je me laissais envahir par la chaleur du bain, la lumière de la lagune qui venait flotter sur les glaces de la porte, le savon de thé vert, et la main de Pauline qui me caressait doucement le sexe… » (Pauline, sa femme.)

« …Des millions de plumes dans un nuage de caresses, de caresses amoureuses… »

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Thèmes de stage

Nullité de l’acteur

Objectif : apprendre à l’acteur à travailler pour Philippe Quesne, Grand Magasin, Jean-Christophe Meurisse, Thomas Ferrand…



Jouer pédé

Objectif : apprendre à l’acteur à travailler pour Olivier Py, Patrice Chéreau, Hubert Colas, Krzysztof Warlikowski…



Nudité du danseur

Objectif : apprendre au danseur classique ou de hip-hop à danser nu pour trouver du travail dans la danse contemporaine

Un poème de Jean-Luc Verna

tristesse vodka McDo

pour changer

je me sens perdu

j’ai du mal à faire face

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Marlène s'échappe (d'une répétition) pour donner son cours à l'Ecole de la Mode (sur le déguisement)


Photo d'Agathe Poupeney. L'Echange (comme la pièce de Paul Claudel). (Cliquer sur le titre.)

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Luxe, calme et Réunion

(...)


Yves-Noël Genod
Sinon, je te rappelle que t'étais chargé de faire du repérage pour moi... T'en as fait ?
Jonathan Capdevielle
C'était pas ma priorité.... Mais j'ai joué dans un lieu qui est pas mal : la salle des archives avec son grand mur blanc. Tu peux y projeter le drapeau français ou un paysage paradisiaque ou un film sur Le piton de la fournaise en éruption... Oui, je pense, toi nu avec le piton en éruption derrière, c'est pas mal... L'espace est petit, mais je pense que pour un solo c'est très bien. Pour une proximité avec le public, en tous cas, ça marche...
Voilà, c'est 500 euros.
Sinon y'a la grande salle neuf cents places.
Grand plateau , rideau rouge...
Yves-Noël Genod
C'est 500 euros, quoi ? Le repérage ? Ah, oui...
Sinon, tu connaîtrais pas quelqu'un qui aurait envie de se faire du fric sur mon dos ? J'ai l'idée de présenter mon spectacle d'Avignon dans le privé, c'est-à-dire en appartement, chez les riches, dans les beaux quartiers - parce qu'il y a un des secteurs qui est florissant malgré la crise, c'est l'industrie du luxe, alors autant aller directement voir là où il y a luxe, calme et volupté (plutôt que de cibler ces théâtres de banlieue pleins de sorties de secours...) On me dit que ça marcherait. Il faudrait quelqu'un pour vendre ce projet...
Jonathan Capdevielle
Alors, Là, je connais pas le réseau chic !
Hôtels particuliers...
En tous cas, Bernard t'attend à la Réunion.
Yves-Noël Genod
C'est gentil. Tu fais bien l'office de tourisme (à propos).

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Coq au micro


Photo d'Agathe Poupeney. L'Echange (comme la pièce de Paul Claudel). (Cliquer sur le titre.)

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Pour Yves-Noël que j’ai adoré rencontrer…

« Sans mémoire de ce qui est agréable, de ce qui est désagréable, il n’est pas question d’être heureux, triste, angoissé, il n’est pas question d’être en colère ou d’être amoureux et on pourrait presque dire qu’un être vivant est une mémoire qui agit. »

Le Faisceau de la récompense

« Nous ne sommes que les autres. Quand nous mourons, c’est les autres que nous avons intériorisés dans notre système nerveux, qui nous ont construit, qui ont construit notre cerveau qui l’ont rempli qui vont mourir. »

Deep ideas
Pulp writer

There is a major flaw in America


Nicolas Dmédé

« Ce qui l’intéressait était au premier plan, le rocher et l’eau, c’est-à-dire le stable et le mouvant, la rencontre des deux et le fait que le stable même, le rocher, n’est en fait lui-même tel qu’il est aujourd’hui que par le résultat d’un mouvement infini et indéfini du monde. C’est ce mouvement qui intéresse Léonard, la grille de perspective tente de saisir ce mouvement comme quelqu’un tenterait de saisir de l’eau dans un filet.
« Le mouvement est ce qui intéresse aussi toute la Renaissance, il intéressait déjà Alberti, qui y consacre de très nombreuses pages. Au XVIe siècle, on dit que la grâce, c’est le mouvement, et qu’il faut savoir le représenter car il est l’essentiel de la peinture. Mais chez Léonard, ce n’est pas seulement l’essentiel de la peinture, c’est l’essentiel du monde. Le monde est mouvement, le monde n’est que mouvement et les formes fixes ne sont que des conventions. » (Page 147, 148 et 149 de Histoires de peintures.)

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Qu'allons-nous faire ?

« A un jeu de questions-réponses, Denis de Rougemont lui avait demandé : « Qu’est-ce que le génie ? », et du tac au tac Marcel Duchamp avait répondu : « L’impossibilité du fer ». »

« Mais qu’allons-nous faire de tout cet amour ?
Le montrer ou bien le taire ? »

« Le fait est que les gens mourraient dans le noir et que jusqu’à présent, soixante-cinq ans après les événements, aucune (image) n’est apparue. »

« Il faisait froid, il y avait encore de la neige, plus sale que blanche (…) »

« L’humanité, disait Marx, ne se pose que les problèmes qu’elle peut résoudre. »

Le fleuve, « eaux musculeuses »…

« Il n’était ni oublieux ni guéri du passé atroce dont il avait été l’acteur et trouvait juste de répondre à tout moment aux sommations qu’on pouvait lui adresser. »

« Claude, si vous pouviez lécher mon cœur, vous seriez empoisonné. »

« J’ai commencé à boire après la guerre, lorsque je suis monté sur cette tombe immense ! »

Les paysages, Shoah. Il y a quelque chose avec les paysages et la littérature. Probablement. Même Emmaüs... Et puis cet endroit où sont les truites, le Brevon, préhistorique... Le marais tufeux. Saint-Germain-le-Rocheux (moins de cents habitants)…

« (…) les quatre saisons de la mort (…) »

« (…) deux rails d’acier bleui (…) »

« A quatre heures de l’après-midi, nous étions sur nos lits, attendant le dîner, mot aussi creux que nos estomacs (…) »

« La mort ne désempare pas. »

L’incroyable douleur du cœur et de la joie
On ne peut pas s’aimer en soi
Avec ses petits arrangements, ménagements
Le personnel, ce n’est pas ça – nous l’humanité – qui nous désaltère

Titre spectacle :

Ce soir est une impression

(Une série de solos, mais où les autres participants (des autres solos) doivent faire la figuration (donc ce ne sont pas des solos). C’est-à-dire toute une équipe – et protagoniste. Peut-être même une histoire qui se poursuit d’un jour à l’autre.)

« Je suis prêt à tout pour être ridicule. »

Les grands voyages au creux de la plainte

L’amour flou vide invaincu – l’organiser.

Le paysage, je vis, je vu, ce blog est le paysage, en est le paysage. Le poids du passé, le poids du passé, léger, de la terre, de la terre qui n’a pas de poids, légère, par la lumière, son aura, par la lumière, sa récolte, par la lumière, la nuit-mère, par la lumière et dans le ciel plein d’étoiles, la faucille y est lâchée.

« Les stratégies de pouvoir, les manigances médiatiques lui étaient étrangères, l’effacement sa loi. »

Barbara, la Shoah, le mal n’existe pas…

« Mais une zone « rose » s’ouvre… »

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Yves-Noël Genod...

Cherche une femme qui serait sa secrétaire, mais n’aurait aucun pouvoir de domination

Cherche des acteurs (au moins un couple) pour un spectacle à la Ménagerie de verre dont le titre serait


Rêves secrets d’un prince et d’une princesse







ou peut-être

Le Malheur d’un lifting réussi

« Ce troisième mariage, je pense qu’il représente un idéal, pour lui comme pour moi. Pour lui, l’idéal féminin et pour moi, euh, de ne pas finir ma vie seule. »

(Cliquer sur le titre.)

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Marlène a une actualité (sexuelle)


Photo d'Agathe Poupeney. Marlène Saldana et Papy Ebotani dansL'Echange (comme la pièce de Paul Claudel). (Cliquer sur le titre.)

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Le Marché de l'art

Ciao Yves-Noël,
T'es-tu remis de l'agité Famliy Life ? Hier, j'ai pensé à ton travail en voyant un film saisissant de Pierre Huyghe. L'utilisation des noirs, des masques, la traversée errante et majestueuse des personnages,
l'irruption de ruptures permanentes dans le tissu de l'humain, c'est très éloigné dans l'humeur (plus désincarnée mode Second Life que la tienne), mais il me semble que dans l'art des agencements et du montage, cela peut t'importer de voir ce film…
C'est à la Galerie Marian Goodman jusqu'au 27 novembre et cela s'appelle The Host and the Cloud.
Mais peut-être l'as-tu déjà vu ?
Ferveurs vers toi,
vv

Beaucoup de gens me disent ça. Ce film, je l'ai vu. Pour apercevoir que ça n'a aucun rapport avec ce que je fais, il faut juste se renseigner sur son coût... (Pour résumer : budget hollywoodien pour une esthétique low-key, low cost (faussement, donc) – personnellement, ça ne m'intéresse pas.)
Un des scandales actuels – parmi tous – mais lié – ce sont les sommets (jamais atteints) du marché de l'art...

Bises

YN

J'ignorais l'économie et ce que tu me dis du budget.
Dans ce principe de lutte et de résistance, oui, entièrement d'accord.
Ça n'a donc rien à voir !!!!
Ce qui est bluffant c'est que, toi, tu nous fais penser à du colossal sans les budgets attenants.
Ferveurs vers toi,
vv

Oui, et je ne suis pas sûr que je ferais croire qu'il n'y a pas d'argent, si j'en avais... (Mais les implications du monde de l'art et du marché de l'art me dépassent certainement.) Le spectacle dans le noir total (sans électricité), à la Ménagerie, je me souviens qu'avec Nicolas Moulin, on parlait d'un spectacle de la décroissance...

Bisous (pauvres)

YN

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Un texte retrouvé

Sous l'immense tapis de l'automne, je trouve ce texte réputé. L'auteur en est oublié. L'auteur n'en est pas oublié. Je voulais dire. On se souvient de l'oubli frais. L'auteur vivait une histoire d'amour effrayante, dans une époque romantique. Une époque miniature et grave, celle qui a précédé les grands changements. Il s'agissait d'inventer une langue pour passer le cap, pour dépasser l'être, pour l'armure de la connaissance. Il s'agissait de frapper le futur. C'est ainsi que ce texte nous est parvenu bien que les forêts aient été brûlées

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