Tuesday, December 23, 2008

Qui sait de combien loin ?

Qui sait de combien loin ?

Il me fallait un enfant. Ça qui aurait changé. À force de revenir sur le passé – et de transformer, de faire ce qu’elle faisait – et qui te déplaisait : « ausculter pour améliorer », il aurait fallu un enfant – le ressassement aurait été évité – le ressassement, ah, ah ! (rire sonore, de pleine santé, russe). L’enfant.

Il ne devance pas son époque, il la vit. Il déchire des morceaux de ciel bleu entre les corps. C’est une construction tragique, une ouverture de fée. Regardons comment nous parle Shakespeare… L’artiste prend son bien où il le trouve… Dans les gravures, au milieu des putes alanguies…







23 déc. 08.

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La citation du jour

« Comment peut-on pénétrer dans mes rêves, dans mes instincts, dans mes désirs, dans mes pensées qui ont mis si longtemps à s’élaborer et à se produire au jour, surtout pour y saisir ce que j’ai mis, peut-être, malgré ma volonté ? »

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La citation du jour

« C'est très bizarre d'écrire sur un ordinateur, c'est comme sculpter de l'eau. »

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Écrire, c'est une maladie que j'n'ai pas

(Suite de : « Mon insensibilité au malheur ».)






En haut du blog de Pierre (folie minuscule),
bloc de pierre, il y a une publicité pour Meetic avec plein de visages, ceux des garçons lui ressemblent tous, forcément. « L’âme sœur », disent-ils. « Chattez en vidéo avec des millions de célibataires. » Les par nature esclaves, les par nature libres… Mise en commun de la matière grise. La diplomatie du panda. Celle qui crachait dans l’oreille criait à la fois : « Don’t spit ! »

Je suis aveugle, mon bon Seigneur – Depuis quand ? – Depuis tout petit…
Une voiture fait le tour de Paris, c’est Saint-Simon. Just do something.
Quelques pièces ont réussi à transpercer le temps. La chatte sur un toit brûlant.
Why so many allusions to Rainbow Hill, baby ? Kate… Cat…
Pourquoi à peine avons-nous commencé de vivre, sommes-nous déjà gris ?

Si tu veux exprimer la folie, l’amour, la peur, l’effroi, le désir, la chanson, la danse…






L’air de néant. Les toutes petites heures du jour. …De politique, de sexe, de musique… On perd trop d’temps à ne pas écrire… Toutes les écrivaines le draguent… J’suis la cinquième roue du carrosse. Le monde serré, sorti, sorti serré… Chaque fin d’année… Dans son époque. En regardant la télé, en sortant dans la rue – et la nature : absente. Et ses belles dents !

Les comédiens parfaits. Je m’suis fait baiser ? – Comment, dans quel sens ? – Ah, tu veux dire qu’il m’a enculé ? Ce temps « mort ». L’art de s’avancer et de parvenir… Moi-même, n’être rien. Cette route, ces maisons, en vélo ou en voiture (de location). Route en pente, de lotissement… Quand on aime, c’est la moindre des choses d’aimer. Mais pas seul’ment les vedettes populaires… Toucher, on a des sensations, on a l’impression de toucher…

Toucher Pierre. Par exemple. Je ne vais pas y rev’nir trop souvent, mais enfin… Cette fin d’année. Après tout. On est d’passage. Que d’passage. Alors pourquoi pas ? L’artiste.

Contraint – et heureux. C’était juste un premier jet. Est-ce que la demande qui leur a été faite pendant des années… ? Moi aussi, j’avais juste été à l’école… Le mot « amour »… (du dictionnaire). Sans souffrir de la faim, de la soif, du froid, du chaud, de la pluie, ni d’aucun mauvais temps. À Poitiers, dans une ville de province… Écrire, ce n’est pas vivre, c’est une maladie que je n’ai pas. C’est le passage, le passage par Poitiers – ou Angers – ou je-ne-sais-quoi – où. Hélèna dans la maison d’à-côté dort quand je dors. Dormira quand je dormirai !






23 déc. 08.

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De Lucien Johnson

Bonjour Yves-Noel
Je voulais te souhaiter des bonnes fetes et de te remercier pour m'avoir pris dans le spectacle a la menagerie de verre. Cette spontanteite est quelque chose que j'ai rarement vu en France et je l'appreciais beaucoup. Sans doute c'est cette qualite qui fait ta force: la capacite de rassembler les gens qui viennent des parcours differents et de faire confiance en eux. Aux meme temps c'est de montrer la confiance que tu as en toi-meme, parce que tu suis ton instinct et les choix que tu fait, sans laissant la possibilite de rentrer dans les doutes.

J'aimerais bien te donner un CD de mon travail de compositeur; parce que meme si tu connais un peu mon saxophone, l'univers de mes constructions musicales est nettement different.

Avant de partir de Nouvelle Zelande en Aout j'ai fait cette enregistrement The Night's Plutonian Shore avec une orchestre de neuf personnes basee sur les textes d'Edgar Allan Poe. C'est un melange de brass band et electronique, de romantique et de science fiction, de gothic punk a pychadelic, de la poesie et la matiere. J'ai l'impression que tu vas l'aimer.

Demain je pars a la campagne pour les vacances mais peut etre on peux se voir dans le nouvel ans autour d'une tasse de cafe.
Amities
Lucien



oh avec plaisir ! je viens de regarder le dvd de Mamzelle Poésie (notre spectacle malheureusement n'a pas été filmé) et j'ai été content de te voir dans l'assistance (à ce moment là je ne te connaissais pas encore) quand Bénédicte va te donner un macaron. tu as raison, la spontanéité, la mienne, est rare en France ! mais c'est une chose que je défends avec passion parce que, même si elle ne me rapporte que peu d'argent, elle me fait tant plaisir ! oui, tu vas me faire connaître ton travail, nous n'avons passé que deux jours ensemble ! et j'aime déjà imaginer la suite. appelle-moi (06 84 60 94 58) ou envoie-moi un mail dès ton retour. passe de bonnes fêtes !

Yves-Noël

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Mon insensibilité au malheur

La mélancolie, je ne sais même pas ce que c’est. De quoi me suis-je amputé pour ne pas réagir ? Je ne réagis pas. La musique, j’y suis insensible. Gros bourrin. La beauté, le noir qui coule, déjà Hervé Guibert, je ne comprenais pas. Insensible – mais Pierre écrit si bien*. Je m’en fous, je récolte, c’est lui l’artiste, c’est lui que j’exploite. Y a un filon. Sa sensibilité. Je comprends les poèmes. « Larmes mêlées » je comprends, et le mot « absolu », je comprends. Et le soleil par la fenêtre, je comprends. Et le manque d’être dehors quand on est dedans et le manque d’être dedans quand on est dehors, ça, je comprends. La vie dans un sac, je comprends, « quelle vie emporter dans ce grand sac ». Ce que je comprends, c’est qu’il me parle de quelque chose que je ne peux pas comprendre – à cause de ma proximité, je me suis approché trop près. Le feu, l’eau… Il parle de marges… Verlaine, Rimbaud, messieurs dames. Alain, Bilal… Je voudrais aller à la neige et noyer tout dans le sexe et la neige, noyer tout dans la pleine santé, noyer tout à l’infini. Marre de ces rues parfaites, ces tranchées parfaites à Paris. Ces couloirs d’appartements. Déception de Versailles de ce point de vue : c’est des chambres et des fenêtres. Des portes, des enfilades. Les miroirs sont jolis, c’est vrai, et les verres, les cristaux… Et le très peu de lumière qui laisse encore venir la nuit des chandelles. Versailles déserté (envahi par les foules égale déserté). Il faut que je me mette à la musique. Même un peu. Quelqu’un me renvoie à son blog**, il écrit : « Dans l’exemple jour / nuit… » Il parle des ténèbres spirituelles et de nouvelle aube… Je me demandais si j’allais aller voir « Picasso et ses maîtres » les nuits de fin janvier… Voulais revoir Valérie Lemercier avec Hélèna demain le 24. Il écrit cette phrase : « C’est la saison de l’homme. »...



…Mais non, Messieurs, plus sonore et puis plus étincelant ! L’éclair – avant la foudre !
A carnation, un œillet qui dépasse, a carnation is exceeding… Des fruits préservés.

Tonight it will be nice. Les aviateurs anglais. Du côté des winners.

Moi, je… je cherche un… un ami qui s’est perdu dans le… dans l’brouillard. Femmes, jamais commander ! maris porter culotte ! même quand culotte trop large !
Les acteurs, porteurs du secret.
Oh, j’ai une idée ! Les réconciliations. Les livres qui sont bons. Les lumières de l’autobus en flamme.







En haut du blog de Pierre...






*http://guarantyofsanity.hautetfort.com/
**http://connaissancedesoi.blogspot.com/

23 déc. 08.

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Merci pour cett'chouette soirée
Une nouvelle rue
Mauvais cœur
Railler, remuer du fumier…







23 déc. 08.

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Au château

La citation du jour

« C’est toujours l’intimité qui est drôle. »

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