Saturday, February 08, 2020

T itre pour un recueil de poèmes


Soli 
(qui veut dire, en italien, « uniquement »)

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D éfinir la beauté c'est la tuer


Yves-No ! 
Merci pour tes mots. J'écoutais hier à la radio une interview de Serge Lutens qui répondait à une question : « Qu'est-ce que la beauté ? » et il répond : « Définir la beauté c'est la tuer, puisqu'au fond elle n'a qu'un but, c'est de nous surprendre ». 
Je voulais partager ça avec toi, je l'ai lu au groupe hier, car il me semble que cela fait partie de notre paysage à nous. 
T'embrasse, 
Salomé 

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O sé


J’adore Thomas Clerc (chonique régulière dans « Libé »). On travaille ensemble chez Yaïr Barelli. Son intelligence, son humour et même son petit corps de monte-en-l’air me font kiffer (je le submerge de harcèlement sexuel, en espérant tout à fait qu’il me dénonce dans vingt ou trente ans). On a travaillé au musée Picasso, c’est-à-dire sous haute censure. Dieu soit loué, c’est fini. Il y avait, en particulier, ces soli que l’on faisait tous les quinze jours selon nos disponibilités dans les salles de l’expo « Tableaux magiques » et quand j’ai rejoint enfin l’équipe, le 5 février dernier, pour le dernier après-midi, on me raconte que, la fois d'avant, Thomas est arrivé vêtu entièrement de blanc et tenant un livre de Gabriel Matzneff. Quel génie ! Jamais je n’aurais osé. (Je m’en suis déjà pris plein la gueule, à Picasso, parce que je portais un slip sans fesses lors de la Nuit Blanche.) Yaïr qui n'avait, dit-il, été coupé de l'actualité qu'une seule semaine pourtant, ignorait qui était Matzneff et n'avait d'abord pas perçu le diabolisme de Thomas.

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C'est i-nou-bli-able, ta pièce ! (spécialement la partie où tu danses à poil en tirant la langue, ça, ça va mettre longtemps à ne pas me quitter !) Tu es très douée et ton copain aussi ! Et vive le gosse — très présent — qui a aussi tenu son rôle d'enfant de la balle à la perfection ! On a hâte de voir à quoi il ressemble, son petit minois, et voir ce qu'il pourrait encore faire sur scène à tout âge ! des acrobaties ? (J'ai assisté (sur scène) aux premiers pas sans-la-main-de-sa-mère de Joseph, le fils aîné de Perle et Thierry.) Longue vie à notre saltimbanque ! Et voyons-nous quand tu veux, oui ! (Je m'en fiche de Facebook, j'y vais presque plus, je voudrais partir, je garde à cause de Messenger, mais je te suis sur Insta.) Yves-No

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https://www.youtube.com/watch?v=v1J42gQLPh8


Les morts réels me font peut-être moins que les morts imaginaires, en général, et celui-ci non plus ne me fait pas grand chose, mais, quand même, Pierre Guyotat, j’aurais bien aimé qu’il publie encore un livre ou deux, ou des entretiens, ou le croiser encore dans la rue comme ça m’est arrivé souvent à Paris sans que je ne l'aborde, d'ailleurs (la dernière fois chez Muji, dans le Marais). L’un des écrivains les plus bouleversants qu'il m’ait été donné de « connaître ». Je me rends compte qu’il m’a accompagné toute ma vie depuis Tombeau pour cinq cent mille soldats que, préadolescent, je ne pouvais pas « lire » plus loin qu’une hasardeuse demi-page qui me provoquait érection et jouissance

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C hoses interchangeables


« Il se passe toujours quelque chose aux Galeries Lafayette »

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« ce qui ressemble à la nuit » (titre)

Oriane, 22 ans, ayant obtenu son code dans la journée, qui s’ennuyait peut-être car elle s’occupait bien de moi — et de manière très affective —, à qui je demandais si les gens dans cette fête qui s’appelait « poussière qui vole » — ou comment traduire ce mot berlinois qui m’évoquait peut-être la poésie de Paul Celan, La Rose de personne, « Schwebestaub » ? (« Poussière en suspension » me dit Deepl) — étaient naturellement gentils ou bien avaient pris de la MDMA, me donna la réponse parfaite : « Ils ont pris de la MDMA, mais cette MDMA révèle ce qu’ils cachent d’eux en permanence dans la vie extérieure, c’est-à-dire leur gentillesse, qui est au fond, oui, leur vraie nature ».

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