Wednesday, December 28, 2016

L a Crèche de Rignat



« comme le monde en ces années-là et, de nouveau, aujourd'hui. »

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L ’Opacité, la profondeur de certains lacs


« En vain élèverez-vous les mains vers le ciel ; en vain obtiendrez-vous du gardien des autels qu'il vous approche de l'oreille du simulacre, pour être mieux entendu : ce Dieu que vous implorez est près de vous ; il est avec vous, il est en vous. Oui, Lucilius, un esprit saint réside dans nos âmes ; il observe nos vices, il surveille nos vertus, et il nous traite comme nous le traitons. Point d'homme de bien qui n'ait au-dedans de lui un Dieu. Sans son assistance, quel mortel s'élèverait au-dessus de la fortune ? De lui nous viennent les résolutions grandes et fortes. Dans le sein de tout homme vertueux, j'ignore quel Dieu, mais il habite un Dieu. S'il s'offre à vos regards une forêt peuplée d'arbres antiques dont les cimes montent jusqu'aux nues, et dont les rameaux pressés vous cachent l'aspect du ciel ; cette hauteur démesurée, ce silence profond, ces masses d'ombre qui de loin forment continuité, tant de signes ne vous annoncent-ils pas la présence d'un Dieu ? Sur un antre formé dans le roc, s'il s'élève une haute montagne, cette immense cavité, creusée par la nature, et non par la main des hommes, ne frappera-t-elle pas votre âme d'une terreur religieuse ? On vénère les sources des grandes rivières, l'éruption soudaine d'un fleuve souterrain fait dresser des autels ; les fontaines des eaux thermales ont un culte, et l'opacité, la profondeur de certains lacs les a rendus sacrés : et si vous rencontrez un homme intrépide dans le péril, inaccessible aux désirs, heureux dans l'adversité, tranquille au sein des orages, qui voit les autres hommes sous ses pieds, et les dieux sur sa ligne, votre âme ne serait-elle pas pénétrée de vénération ? Ne direz-vous pas qu'il se trouve en lui quelque chose de trop grand, de trop élevé, pour ressembler à ce corps chétif qui lui sert d'enveloppe ? Ici le souffle divin se manifeste. »

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Titre pour un livre :
Les Trépas héroïques 

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L e Fantôme



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A d miseros advocalus es


« A force de refuser le combat immédiat nous sommes entrés dans la culture dominante. »

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L 'Incognito


« L’art ne vient pas coucher dans les lits qu’on a faits pour lui ; il se sauve aussitôt qu’on prononce son nom : ce qu’il aime c’est l’incognito. Ses meilleurs moments sont quand il oublie comment il s’appelle. »

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L a Dédicace de Jean-Marc Adolphe de son livre gauchiste (mais il a bien raison) « Nuit debout et culture assoupie » (éditions L’Entretemps)


A Yves-Noël Genod, 
grand dispariteur du présent, et devant l’éternel — debout
Jean-Marc Adolphe

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E t nous cédons à l'amour


« Omnia vincit Amor et nos cedamus Amori. »

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L a petite ténèbre


J’arrive tard et sans idée et pourtant je pense à toi parce que je  te vois dans les feuilles qui préparent ce livre.
Je suis au départ de vacances et part dans le midi avec Bram demain à l’aube.
Je t’embrasse et te souhaite un joyeux Yves-Noël.
Dis, à propos, ne t’inquiète pas si tu te sens un peu oublié, ça prépare quelque chose de nouveau que tu vas être surpris. Vis bien cette petite ténèbre (qui travaille dans l’obscurité, bien sûr),
Pierre

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O u si c’est le monde


« quand le poète parle, Bachelard ne cesse de se demander si, quand le poète parle, c’est lui qui parle ou si c’est le monde qui parle à travers lui et on retrouve d’ailleurs le sens de ce qu’on pouvait dire de l’improvisation puisqu’improviser c’est retrouver en soi une nécessité dont on n’est finalement que l’interprète. »

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