Monday, September 30, 2013

V alse mélancolique et langoureux vertige


« Me suis amusé à remplacer le mot « Rom » par le mot « Juif » dans les discours de Manuel Valls, et c'est éloquent ! Ach, la France... islamophobe, tziganophobe... raciste... assez antisémite (mais, ça, c'est pas nouveau...)
Valls, habillé avec des costumes du genre « rue de Turenne », est exactement le même genre de mec que Sarkozy. Pareil. Que ferez-vous le jour où il faudra choisir entre Valls et Le Pen ? (dans quatre ans). »

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P eut-on faire de sa vie une œuvre d’art ? (2)

      
« Il y a des âmes sales, pétries de boue et d’ordure, éprises du gain et de l’intérêt, comme les belles âmes le sont de la gloire et de la vertu ; capables d’une seule volupté, qui est celle d’acquérir, ou de ne point perdre ; curieuses et avides du denier dix ; uniquement occupées de leurs débiteurs ; toujours inquiètes sur le rabais ou sur le décri des monnaies ; enfoncées et comme abîmées dans les contrats, les titres et les parchemins. De telles gens ne sont ni parents, ni amis, ni citoyens, ni chrétiens, ni peut-être des hommes : ils ont de l’argent. » 

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A mbition



« Tais-toi ; ô langage éteint, asphyxiant. Dis : « L’homme est né gardien de trésor. Sotte fatalité : par un effet de sa vocation, il a voulu mettre sous clé ce qu’il aimait et le voilà devenu geôlier. Mais, un jour, il s’est avisé d’une autre méthode. Avec toutes les heures de sa vie, il a voulu faire de l’amour, il a cru que le temps allait brûler dans ses yeux… » »

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P eut-on faire de sa vie une œuvre d’art ?

    
Quelle secousse ! Tant de choses à la fois — et, dans la journée, choisissons un événement ! (journée fantôme car je suis avec toi…) Je choisis : allé au lycée Fernand Léger, à Argenteuil, à l’invitation de Violette Villard, professeur de philo, une classe principalement de filles, principalement blacks, qui se destinent à être infirmières (elles ne le pourront pas toutes), « musulmanisées », m’avait dit Violette, très vivantes aussi. En classe de philo ! Sujet du jour : « Peut-on faire de sa vie une œuvre d’art ? » Et moi comme exemple d’artiste à qui elles peuvent poser des questions… Violette m’a fait remarquer à quel point, dans tout ce que je disais, j’étais sartrien (sur la liberté, tout ça, l’idée d’échapper aux rôles). Je ne le savais pas. Elle a même dit : « A un moment, j’ai cru à une réincarnation ! » Hé, hé… Ça me plaît quand on me dit qqch de moi qui me surprend… Je ne connais pas Jean-Paul Sartre à part, en effet, la célèbre page sur le garçon de café. Sans doute une page qui m’avait frappé en classe de philo… Violette veut les emmener voir un de mes spectacles. Ça, ce serait top ! Elles ne viennent pas bien souvent à Paris, vous savez, elles en parlent comme d’une ville étrangère et, moi aussi, quand, au retour, le train (un 1/4 d’heure) a franchi la Seine, un soupir de reconnaissance m’a échappé. C’était comme un autre pays, chez elles, chez eux, les hommes aussi, de la rue, à la fois un ghetto et un soulagement : la France. La France, c’est donc vrai, c’est aussi ça : mosquées et lycées de banlieue… La mosquée et le lycée… je me suis trompé parce qu’au sortir de la gare, il y a 2 lycées près de 2 mosquées, le lycée Romain Roland et le lycée Fernand Léger (donc).

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J ’irai pleurer sur vos tombes


183 demandes dans la Dropbox parmi lesquelles je dois choisir 10 personnes avant ce soir pour le stage : y a plus qu’à se mettre au boulot ! (ça ou corriger des copies…) Message subliminal (si vous m’avez compris) : il y aura beaucoup de refusés ! faudra pas pleurer ! (la vie est belle)

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G enou ?



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J ’entends leurs pas dans le corridor


Je fais l’expérience d’être dans une chambre. Dans une boîte. Autour de moi, autour de cette chambre allongée comme un cercueil, j’entends les bruits de pas sur le carrelage de la salle de la mairie, des pas qui me dérangeaient, mais qui ne me dérangent plus, je deviens réellement malade, ce sont les pas des infirmières, d’ailleurs elles parlent à voix basses, je dois être très malade. Elles m’apportent le repas. J’ai fait le choix, aujourd’hui, de rester dans mon lit (mon lit de fortune) et de m’assoupir quand il n’y a personne. Quand il y a quelqu’un, je rallume la lampe de chevet que je tiens à portée sur mes oreillers. C’est mieux. Ça oblige les gens à venir jusqu’à moi (comme au chevet d’un malade) — autrement, ils me regardaient comme une bête dans un zoo… Je suis intoxiqué à la peinture anthracite qui n’a pas séché. Je suis multichimicosensible et je prends un régime très strict pour survivre, mais je veux mourir dans cette chambre où j’ingurgite tant de poison chimique — j’espère quand même ne pas attraper un cancer de cette expérience… Mon téléphone est en panne, il s’est rallumé quelques heures et de nouveau plus rien — ça va être un problème, ça. Je n’aime pas la politique. Je ne les ai jamais compris, mais maintenant je les hais. Ils n’ont rien fait et ne font rien contre la chimie du XXe siècle. Ils devraient tous être en taule ! Pas seulement pour l’amiante. Pour tout. Ce sont des salopards. Aussi, pour la laideur de tout ce qu’ils font, ces seigneurs de la vulgarité, avec notre argent, nous les manants du rien. Ces ordures. Ces tueurs, ces destructeurs du monde. On croit que ce serait pire sans eux, les hommes et les femmes politiques (inutile de préciser « les femmes » : on avait un moment espéré une autre approche : il n’y en a pas, ce sont tous des hommes — ou des femmes — aucune différence), non, serait mieux !

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R appelé à Dieu (3)



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R appelé à Dieu (2)



L e Cochon


« Je suis un cochon assommé par le fracas du monde, épuisé d'être soi, broyé par l'anxiété, cassé par la compétition inter-personnelle, exténué par la culture du narcissisme, abîmé par l'accélération du temps, lapidé par les like, emporté par le réseau... voilà, je vis bien en 2013, pas de doute sur la période »

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