Friday, August 03, 2012

Le Paradoxe



« Tu dois dire qqch de nouveau, et pourtant tout à fait ancien.
Sans doute même ne dois-tu dire que qqch d’ancien, mais pourtant nouveau ! »

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Money Youth Love



« Nous avons peu d’amis mais nous avons le ciel,
Et l’infinie sollicitude des espaces ; »

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« Les bateaux arrivent par là… ou bien ils arrivent par là. »

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La Vibration du poème



« En écoutant le bulletin météorologique, forte émotion à cause de « pluies éparses ». Ce qui prouve bien que la poésie est en nous et non dans l’expression, encore qu’épars soit un adjectif susceptible de faire naître une certaine vibration. »

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Living state



« Freedom, rather, was a physical state in human brains and bodies (consequently also in the body politic): the unpredictable OSCILLATION in a human being that correspond to God’s breath and over aeons maintained a ‘nervousness’ in humans which meant strenght. This quality was just as important for the constitution of COURAGE as for the POWERS OF DISCERNMENT, as for DEVOTION TO A CAUSE, as for SELF-CONFIDENCE. »

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Fragments de la paresse


Vais-je aujourd’hui repartir dans la ville ? J’ai vu des choses immenses, hier. Il y a des chantiers dans la ville. Il n’y a personne dans la ville. J’ai vu des beautés dans la ville. J’ai vu comme Paris était secret et ramassé. J’ai vu comme Paris était riche, incroyablement puissant et riche. J’ai vu comme Paris était la France, la France de mon enfance. J’ai vu les platanes, les bâtiments, les places chaudes. J’ai vu la gentillesse des Parisiens, des serveurs, des gens qui travaillent au mois d’août.



Je suis un hédoniste. Pourquoi croire qu’ailleurs est meilleur ? Ailleurs est Paris au mois d’août. F.S. me donnait rendez-vous pour un apéro au Flore (le poste d’observation). Ensuite, je rejoignais O.S. rue Michelet. Mais F.S. m’avait roulé un palot devant le cinéma Le Cosmos, ce qui était tout à fait inattendu (je lui demandais depuis des années). Je traversais  le jardin du Luxembourg encore ouvert. Des tennismen jouaient encore, quelques enfants. Quelqu’un au téléphone : « et alors elle me dit : Michel, c’est fini, d’ailleurs je m’installe avec Jean-Jacques ». (Le Luco, quoi !) Rue Michelet, O.S. avait fait le ménage, le reste d’une fête avec confettis. Il y avait l’aspirateur encore au milieu, les tapis roulés. On parlait. Pierre n’allait arriver que plus tard.





C’est étouffant, Paris, hier, j’en ai eu la preuve. Je suis allé voir de la peinture, mais la peinture me paraissait déserte, désuète… Je suis allé voir de la photo, mais la photo me paraissait technique, commerciale… J’ai acheté On the Road, de jack Kerouac « The Original Scroll » et je suis reparti sur la route.


C’était curieux, cet état de n’aimer rien. J’ai rencontré des gens, mais bof. J’ai accepté un massage à Paris-plage, ça m’a fait un peu de bien sur le moment… La Seine et la lumière étaient très belles, mais bof.




« Paris dort. C’est l’heure où l’esprit dort, où la méchanceté dort, où la fatigue dort, où la ville est vide, libre, vraiment offerte au dictateur qui voudrait agir. Je rentre chez moi fatigué, fâché de rentrer tard. Il est si tôt ! Je marche seul place de la Concorde. Le petit jour éclaire l’Arc de triomphe plus proche, les Champs-Elysées plus larges, plus en pente. » 


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L’Influence de Duchamp
« Depuis Duchamp, on ne fabrique plus que des ready-mades, même si nous les peignons de notre main. »

« Pourtant, le contenu n’a pas de forme (comme un vêtement dont on peut changer), mais est forme (ce qui ne peut être interchangeable). »

Beauté blessée
« La détresse, le désespoir, l’impuissance peuvent être représentés sans être inesthétiques car leur cause est la beauté blessée (l’aboutissement). »

Contre la télévision
« où les intérieurs domestiques débordent sur la rue »

C’était une époque où les gens n’avaient pas encore peur de l’image.

Contre nous, le pouvoir est de l’or.

« L’image ne contient pas la personne qui y est représentée. »

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