W iser People So Full Of Doubts
« The whole problem with the world is that fools and fanatics are always so certain of themselves, and wiser people so full of doubts. »
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« The whole problem with the world is that fools and fanatics are always so certain of themselves, and wiser people so full of doubts. »
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posted by Marie-Noëlle Genod, le dispariteur at 2:43 PM 0 comments
« Un style, c'est arriver à bégayer dans sa propre langue. »
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posted by Marie-Noëlle Genod, le dispariteur at 2:21 PM 0 comments
Je pense à toi par cette anecdote qui te ressemble, très cher,
Yvno
« When Lacaton & Vassal were commissioned to redesign a public square in Bordeaux, their response was unusual. The French architects told the client to leave it alone. They thought the square was perfectly good as it was, and that public money would be better spent elsewhere. »
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posted by Marie-Noëlle Genod, le dispariteur at 8:24 AM 0 comments
posted by Marie-Noëlle Genod, le dispariteur at 8:15 AM 0 comments
« Non, une chose est claire : le cours de l’expérience a chuté, et ce dans une génération qui fit en 1914-1918 l’une des expériences les plus effroyables de l’histoire universelle. Le fait, pourtant, n’est peut-être pas aussi étonnant qu’il y paraît. N’a-t-on pas alors constaté que les gens revenaient muets du champ de bataille ? Non pas plus riches, mais plus pauvres en expérience communicable. Ce qui s’est répandu dix ans plus tard dans le flot des livres de guerre n’avait rien à voir avec une expérience quelconque, car l’expérience se transmet de bouche à oreille. Non, cette dévalorisation n’avait rien d’étonnant. Car jamais expériences acquises n’ont été aussi radicalement démenties que l’expérience stratégique par la guerre de position, l’expérience économique par l’inflation, l’expérience corporelle par l’épreuve de la faim, l’expérience morale par les manœuvres des gouvernants. Une génération qui était encore allée à l’école en tramway hippomobile se retrouvait à découvert dans un paysage où plus rien n’était reconnaissable, hormis les nuages et au milieu, dans un champ de forces traversé de tensions et d’explosions destructrices, le minuscule et fragile corps humain. »
« Pauvres, voilà bien ce que nous sommes devenus. Pièce par pièce, nous avons dispersé l’héritage de l’humanité, nous avons dû laisser ce trésor au mont de piété, souvent pour un centième de sa valeur, en échange de la piécette de l’ « actuel ». À la porte se tient la crise économique, derrière elle une ombre, la guerre qui s’apprête. Tenir bon, c’est devenu aujourd’hui l’affaire d’une poignée de puissants qui, Dieu le sait, ne sont pas plus humains que le grand nombre : souvent plus barbares, mais pas au bon sens du terme. Les autres doivent s’arranger comme ils peuvent, repartir sur un autre pied et avec peu de chose. Ceux-ci font cause commune avec les hommes qui ont pris à tâche d’explorer des possibilités radicalement nouvelles, fondées sur le discernement et le renoncement. Dans leurs bâtiments, leurs tableaux et leurs récits, l’humanité s’apprête à survivre, s’il le faut, à la civilisation. Et surtout, elle le fait en riant. Ce rire peut parfois sembler barbare. Admettons. Il n’empêche que l’individu peut de temps à autre donner un peu d’humanité à cette masse qui la lui rendra un jour avec usure. »
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posted by Marie-Noëlle Genod, le dispariteur at 7:53 AM 0 comments
Mais tu rentres quand, alors ? Maintenant tu es au Jardin des Plantes de Nantes ? Ma confusion est extrême
Non. Il faut savoir que le Jardin des Plantes de Nantes est juste en face de la gare de Nantes. Donc, là, sur cette photo, on me voit certes encore au Jardin des Plantes (j'y vais chaque fois que je m'approche de la gare, c'est un très joli jardin), mais, si tu regardes bien la photo, tu remarques que décidément j'allonge la patte, d'un pas presque — comment ça presque ? quasi ! — militaire, absolument déterminé à aller vers l'Est, c'est flagrant. Ce qui veut dire que depuis le moment où a été prise cette photo (je ne sais plus quand), je suis tout de même arrivé à Paris. J'y ai envie de débauche mais, au lieu de ça, je lis ! Si, un peu de débauche est survenue dans ma vie, quand même, quand j'ai parcouru l'ébauche (arrivée par la poste) du programme du festival de ton ami Py. Oui, de la débauche, c'est-à-dire qu'un peu de pitié, de tendresse, de sentiments mêlés à son égard me sont survenus
J'en étais sûr ! C'est compliqué ! Je croyais avoir aussi envie d'ébauches mais, finalement, vu le temps qu'il fait... C'est beau, une ville, la pluie...
Je suis là, c'est tout simple, tout près de toi, séparé uniquement par un couvre-feu et la pluie sur Brest, rappelle-toi, Barbara
Séparé par le printemps
C'est joli
C'est de toi, tu me fais dire ce que tu n'as pas dit. Est-ce ça, l'amitié ?
Ou la passion. Quel dommage, ces spécificités sexuelles (nous y voilà) qui nous séparent...
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posted by Marie-Noëlle Genod, le dispariteur at 4:56 AM 0 comments
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